Après un moment, il entra dans une nouvelle hutte, et elle était sûr qu’ils avaient traversés tout le village. L’habitation se trouvait à la lisière de la forêt qui entourait ce dernier et était plus grande que la première, même si elle l’était bien moins que celle qu’ils venaient de quitter.
Immédiatement, il l’installa sur les couvertures qui se trouvaient à droite de l’entrée, cette fois sans l’attacher à quoi que ce soit, et fouilla dans une sorte de commode qu’il avait installé au fond.
Il en sorti un pantalon du même tissu épais couleur crème que le siens, cela-dit bien plus petit, un haut ample en coton blanc ainsi que de haute chaussette en laine de la même couleur. Ensuite, il prit le tout et alla se planter devant elle, posant les affaires près des couvertures avant de croiser les bras sur son torse et de plongé ses yeux dans les siens.
— Si tu veux que je t’aide à te changer, il faut que tu te lèves. Si tu n’y parviens pas seule, alors tu n’es utile ni à moi ni au village.
Pas besoin de préciser que si elle ne lui était pas utile, il la ramènerait à l’arche.
— Qui vous dit que j’ai envi que vous m’aidiez ? demandât-elle tout en se levant malgré tout.
Elle n’était pas idiote cela-dit. Avec les mains dans cet état, elle pourrait à la rigueur mettre les chaussettes. Et encore, elle n’en était même pas certaine.
Cette fois-ci l’homme ne l’aida pas et elle se hissa sur ses pieds non sans difficulté. L’homme avait été patient et ne lui avait pas reproché sa lenteur, levant même ses bras malgré ce qu’il lui avait dit pour s’assurer qu’elle ne ferait pas une mauvaise chute.
Cependant, il n’eut pas besoin de s’en servir car elle se tint droite devant lui, même si ses jambes tremblaient. Elle ne l’avait pas quitté des yeux un seul instant se faisant et il sourit de satisfaction face à la détermination et à la force manifeste dont elle avait fait, et faisait encore, preuve.
Doucement, il s’approcha un peu plus d’elle et commença par détacher le ruban qui maintenait les voiles en places avec des geste si précis et si délicat venant d’un homme tel que lui que la jeune femme en fut surprise. Après avoir dérouler le tissu à trois reprises autour de sa taille avec des gestes qu’elle trouva très sensuelles, il le laissa tomber au sol dans un léger bruissement qui se fit bien audible dans le silence qui régnait dans l’habitacle.
Il ne l’avait pas quitté une seule fois des yeux, et elle non plus, alors qu’il commençait doucement à enlever les différents voiles qui la recouvrait, la caressant parfois, la faisant frissonner.
Elle pensait qu’il n’avait cesser de fixer son regard dans le sien par égard pour elle, afin de ne pas regarder son corps nu qu’elle n’avait jamais dévoiler à aucun homme. Et il le savait, puisque toutes les sacrifiées étaient vierges, et elle n’y faisait pas exception. Malgré sa vie plus que difficile, elle n’avait jamais voulu faire de son corp un objet de marchandage.
D’ailleurs, alors qu’elle croisait les bras sur sa poitrine nue et qu’elle rougissait, il ne tarda pas à l’habiller. Les vêtements étaient un peu grand pour elle, mais il lui allait quand même. Une fois son pantalon et le haut mis, elle commença à s’assoir de nouveau, n’en pouvant plus, et il ne l’en empêchât pas, l’aidant même à y parvenir.
Il s’était accroupi au fur et à mesure qu’il l’aidait à s’assoir et tenait maintenant une de ses chevilles dans la main. Il enfila une chaussette puis l’autre avant de se lever, de prendre les voiles et le ruban, et sorti de la hutte, laissant la jeune femme seule.
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Shapeshifters : The Wolf
Hombres LoboUne secte sacrifie des jeune femme vierge aux Dieux afin que les récoltes soient bonnes. Orpheline, Poppy va se trouver malgré elle plonger dans le monde des Métamorphes. Survivrat-elle dans se monde comme elle l'a fait dans celui des Hommes ? Pour...