Chapitre 3

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Ranger mes affaires, aller chercher mon emploie du temps, visiter la pension, aller chercher ma carte de cantine, c'est déjà trop pour moi. Je m'allonge sur mon lit King-Size qui est mille fois trop grand pour moi, je pourrais sûrement mettre une pancarte devant ma porte avec inscrit : '' Si vous chercher un lit pour partouze contactez moi '', mais je ne pense pas que ça plairait au directeur. Et depuis quand je me soucis de ce qui plait au gens moi ? Ah oui depuis que ma belle-mère m'a menacé de me virer de ma propre famille dont elle ne fait même pas partit. Des cris retentissent soudainement, sur le coup de la panique je me dirige vers la fenêtre mais il ne se passe rien dehors, à part une discussion entre profs devant la pension. Un coup contre le mur me fait me retourner et je me rapproche lentement afin d'en déduire ce qu'il se passe. Ohh oui.. C'est une putain de blague ? Si je dois avoir la chambre collé au plus gros baiseur de la pension je risque de me suicidé avant même d'avoir passé mon bac. Il va falloir que j'annonce la couleur tout de suite si je ne veux pas être emmerdé jusqu'à la fin de mon cycle. Je donne 3 coups distinctif sur le mur avant de crier :

- OHHH OUI.

Les bruits s'arrêtent immédiatement et un râlement féminin ainsi qu'un gloussement masculin traverse le mur. Une once de satisfaction déferle dans mon corps et je me sens soulagé qu'ils aient compris que je n'accepterai pas ce cirque le reste de l'année. Je sors de ma chambre dans l'optique d'aller chercher mon emploie du temps et tente par tout les moyens de retrouver le couloir qui me mènera à l'accueil, en vain. Putain c'est un labyrinthe cette merde, je commence véritablement à perdre patiente quand une fille sort de la chambre voisine à la mienne. J'ai envie de lui demander si sa partie de jambe en l'air s'est bien déroulé mais j'ai plutôt besoin de savoir où se trouve l'accueil et ce n'est pas vraiment le bon moment pour se faire des ennemies.

Oh, excuse-moi.

- Oui ?

Ses cheveux brun sont complètement contrasté à ses yeux bleu seyant, elle est vraiment belle mais son regard dédaigneux ne me dis rien qui vaille.

- Je cherche l'accueil.

Je relève les épaules afin de lui montrait que je ne suis pas une de ces meufs qui se font toute petite pour se faire accepter, je déteste les petasses dans son genre qui se croient tout permis sous prétexte qu'elles sont belle et bonne. Oui je sais je fais des conclusions hâtives mais je sais reconnaitre les gentil des méchants. 

- Tu tournes à droites puis direct à gauche et tu descends les escaliers.

- Merci.

Je m'en vais en prenant la droite mais sa voix m'interpelle.

Tu es nouvelle ?

Je me retourne afin de la regarder droit dans les yeux.

Et bien oui.

- Bonne chance.

Elle continue tout droit vers je ne sais quel endroit mais à vrai dire je m'en contre fous. Elle pouvait se le garder son « Bonne chance » qui voulais plutôt dire « Crève ». J'aurais voulu lui souhaiter également  bonne chance  car si elle avait l'intention de s'en prendre à moi dans le futur elle en aurait eu besoin, mais encore une fois je ne veux en aucun cas me faire remarquer le premier jour, et encore moins à cause d'une pétasse. J'arrive à bonne destination c'est à dire devant l'accueil, heureusement qu'elle ma donné la bonne direction sinon je l'aurai cherché toute la journée juste pour avoir la satisfaction de l'étrangler.

Que puis-je faire pour toi Briana ?

C'est encore la secrétaire de tout à l'heure, elle a l'air vraiment sympa, après tout elle ne fait que son boulot.

J'aimerais pouvoir obtenir mon emploie du temps. Les cours commencent demain et j'aurais aimé pouvoir visiter également le lycée.

Elle me souris rapidement avant de me répondre.

Evidemment, je vais te demander d'aller dans le bureau du directeur qui se trouve juste en face. Attend dans la salle d'attente je crois qu'il est déjà avec quelqu'un.

- Merci.

Je me dirige vers la salle d'attente, peinte en bleu évidemment. Je m'assoie sur un des sièges et je me remet soudainement à penser à Marlène. Serait-elle vraiment capable de me virer de cette famille ? Mon père s'en fous de moi mais il ne la laisserait tout de même pas faire ça. Après tout il est lâche, c'est désolant mais c'est vrai. J'ai surtout peur pour Eliana, mon père s'occupe bien d'elle mais j'ai peur que Marlène s'en prenne à elle maintenant que son souffre-douleur est partit. La porte du bureau du proviseur s'ouvre subitement ce qui me tire de mes pensées, je me lève afin qu'il voit ma présence et me fait signe d'entrée. Je n'ai vu personne sortir derrière lui pourtant la secrétaire m'a dit qu'il était avec quelqu'un, enfin bon. J'entre dans la pièce bleu numéro 2. Un homme est assis sur une chaise, il est dos à moi en train d'écrire sur je ne sais quoi.

- Asseyez-vous je vous en pris.

Le directeur me fais signe de m'asseoir sur la chaise voisine au jeune homme. Je m'installe et m'appuis sur le dos de la chaise.

- Comment t'appelles-tu ?

- Je m'appelle Briana, je viens d'arriver à la pension il y'a 1 heure à peine.

Je ne sais pas pourquoi je donne autant de détails mais l'homme assis à coté de moi tourne légèrement la tête pour me détailler. Je ne vois pas son visage vu que je regarde le proviseur mais je sens son regard sur moi.

- Très bien, il y'a un soucis avec ta chambre ?

Je pense un instant à parler de « l'accident » qui s'est produit tout à l'heure mais je n'ai pas vraiment envie que le mec d'à côté entende mes histoires merdique.

Non aucun problème.

- Très bien alors que puis-je faire pour toi ?

- J'aimerais avoir mon emploie du temps.

- Bien sur attendez moi un instant je reviens.

Le proviseur sort de la pièce et me laisse seul avec le gars à ma gauche. Je sens alors qu'il me fixe et je déteste ça. Je tourna alors la tête vers lui le fixant également.

- Un problème ?

Il sourit légèrement et c'est à ce moment là que je me rend compte de sa beauté. Vous savez ce genre de beauté maléfique, ses cheveux brun en bataille se complètent parfaitement à ses yeux vert perçant. Il a des lèvres pulpeuse, un peu rose comme si il venait de s'en servir pour embrassé quelqu'un par exemple. Ca ne m'étonne pas vraiment, c'est le genre de mec qui a toujours une tête d'après baise sexy pour la raison évidente qu'il baise à longueur de journée avec des femmes différente. Il m'examine autant que je le fais mais ça ne me rend pas du tout mal à l'aise. Il me répond soudainement :

- Non aucun.

Il tourne la tête afin de se concentrer à nouveau sur sa feuille. J'ai envie de savoir en quoi consiste ce qu'il fait et je me penche un peu pour pouvoir voir les écritures.

- Tu es toujours aussi curieuse ?

Je me recule rapidement et le regarde encore une fois.

- Tu fais quoi ?

Je désigne sa feuille de la tête.

- Tu veux plutôt dire : qu'est ce que j'ai fait ?

- Qu'est ce que tu as fais ?

Il pose sa feuille sur le bureau et se lève  afin de sortir du bureau.

- J'ai choisis et bientôt ce sera ton tour. 

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