Mon mal de coeur s'intensifie au fur et à mesure de ce silence assourdissant, je suis encore une fois impuissante face à cette situation, comme si je ne m'étais pas habituer à ce qu'on me traite de la sorte, je ne suis pas une pute, ni une salope. J'ai mis longtemps pour enfin me sortir cette fausse idée de la tête, ce n'est pas à cause de ce salaud que tout ça va recommencer à venir me tourmenter. J'avoue avoir été désagréable avec lui mais il n'avait aucune raison pour m'insulter de la sorte, à moins qu'il ne le pense réellement, ce qui me blesse d'autant plus. Ce qu'il pouvait penser de moi, je croyais m'en foutre mais vue ma réaction ce n'est pas le cas, et ça, ça me fait vraiment chier. Putain ! On avait dis stop ! Une fois mais pas deux, je me l'était promis. Un bruit attire soudainement mon attention, je tourne la tête.
- Oh Hunter !
Un râlement masculin suit à ce gémissement. Je regarde le mur, ne ressentant plus que de la douleur. Mes yeux menacent de laisser échapper des larmes mais je les retient, c'est hors de question que je pleure pour un garçon. Je me lève brutalement, comme prise d'une certaine determination. Je marche jusqu'au mur avant de frapper comme une demeurée.
- Fermer vos putain de gueules ! Je cris.
Les gémissement de l'autre côté s'intensifient, encore une fois je reste là, impuissante. Je continue à frapper comme une folle sur cette putain de paroi qui nous séparent, je le frappe comme si ce mur était Hunter, comme si je pouvais lui faire autant de mal qu'il m'en fait, la haine qui déferle dans mes veines est hors norme, les larmes coulent sur mon visage et je ne fais plus rien pour les retenir, ce ne serait que garder en moi un poid parmi tant d'autre. Je le déteste, je déteste ce qu'il fait, ce qu'il dit et je déteste la façon dont il arrive à contrôler toutes mes émotions. Mes bras faiblissent à force de frapper, alors je me laisse glisser au sol dos au mur, continuant d'écouter les gémissements et les coups de l'autre côté sans rien dire.
Nous sommes déjà vendredi, hier j'ai raté tout mes cours de l'après midi sans aucun regret. J'ai pleuré surement toute l'eau de mon corps jusqu'à n'en plus pouvoir. Quand les gémissements se sont tu il y eu un énorme vide pendant des heures et des heures, un vide qui bouffait tout l'espace et tout mon corps. Ça faisait longtemps que je n'avais pas ressentit une telle sensation et je peux aujourd'hui dire que cela ne m'avait pas manqué. Aujourd'hui j'ai suivi tout mes cours sans croiser une seule fois Hunter, il se peut que tout les deux n'ayons pas envie de nous voir. Il est 19 heure, j'attends patiemment Ivy qui m'accompagnera à la fête de ce soir, elle est toute excité à l'idée d'enfin sortir de cette prison, cette excitation qui n'est plus présente pour moi depuis hier. Je n'ai ni l'envie ni la force d'y aller mais Ivy m'a pourtant convaincu, ça « me changerait les idées », j'en doute mais je n'ai pas envie de faire ma rabat-joie ce soir. Je vais essayer de m'amuser et en même temps de ne pas croisée Hunter.
- T'es toujours pas prête ?
Je relève les yeux pour voir Ivy sur le pas de ma porte, sa robe orange est magnifique et ce soir elle est à tomber. Son léger maquillage rehausse son teint et font ressortir ses yeux vert. Voyant que je la regarde et que je ne bouge pas elle me pousse dans la salle de bain, me donne ma robe et referme la porte. Je l'enfile et me regarde dans le miroir, elle épouse parfaitement mes formes, je ne peux pas le nier. J'arrive à me sentir sexy dans cette robe, ce vert qui fait ressortit mes yeux est à tomber. Je met du mascara, mes talons blanc et sort de la pièce.
- Alors là.
Ivy me fixe avec ses yeux écarquillés comme si je m'étais subitement transformée.
- Tu es à tomber Bri.
- Merci.
Je souris même si l'envie de sourire n'est pas vraiment là et nous nous empressons de descendre. La voiture de Ivy est un 4x4 bleu ciel, elle en est très fière, ce qui fait qu'elle m'en parle durant tout le trajet, je m'intéresse tout de même à sa voiture vue comment elle y tient, ça me fait rire, cette fille est tellement spéciale. Nous arrivons enfin devant la demeure au bout de dix minutes de route. C'est immense je n'en reviens toujours pas, la piscine devant la maison donne vraiment envie d'y plongeait et la maison donne juste envie d'y habiter. Nous sortons toutes les deux de l'habitacle, il y a déjà une cinquantaine de personne quand nous arrivons dans la maison, je regarde rapidement les alentours, un escalier montre qu'il y a un étage et je ne doute à ce moment là plus du tout de la grandeur de cette maison. une fille vient se poser devant nous.
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Teen FictionBriana Harper est une dure à cuire, tout le monde le sait, mais quand elle est envoyé à Clarkton Pension elle n'aura pas d'autre choix qu'effacer son passé. Sa rencontre avec Hunter chamboulera tout et risquera de la faire rechuter, surtout quand el...