Choose.

Chapitre 12

Le bus m'arrête en plein centre ville, Hollywood n'a jamais été un endroit que je rêvé de visiter comme des centaines de personne. Cette ville est bien trop bruyante mais à ma plus grande surprise, je la trouve pour l'instant très belle. Je déambule dans les rues bondées observant les alentours, je m'arrête à une petit stand et m'achète un milkshake à la fraise, il est déjà midi et je meurs de faim. La chaleur est hallucinante, j'ai une envie folle d'enfiler un maillot et de sauter dans l'eau mais malheureusement ce ne sera pas pour aujourd'hui. Tout le monde à le sourire aux lèvres, c'est agréable de voir que les gens sont heureux. Je devrais venir ici plus souvent. Je rentre dans Hollywood and Highland Center, ce qui m'a l'air d'être un énorme centre commercial, je marche devant tout les magasins qui se présente à moi et m'arrête devant american eagles outfitters, j'ai toujours adoré cette boutique, les vêtements sont magnifique et les prix ne sont pas exorbitant. Je rentre et regarde les vêtements sans vraiment voir quelque chose d'extraordinaire, j'aurais bien eu envie de m'acheter quelque chose, idée d'avoir fait chauffer ma carte bancaire, qui ne contient évidemment que les sous de ma chère belle mère. Je suis sur le point de sortir quand une belle couleur attire mon attention, un des mannequin présentait à l'entrée porte une robe verte, assez moulante en restant soft. Les bretelles fine montre l'aspect léger de cette robe, pourtant le tissus est bien opaque et le tissu est d'une merveilleuse qualité, je tourne autour du mannequin, le dos de la robe n'est que plus beau, le décolleté plongeant de derrière s'arrête en bas du dos ce qui montre une nouvel aspect sexy de ce vêtement. Une vendeuse m'interpelle voyant surement mon intérêt pour cette robe.

- Je peux vous aider ?

- Est-ce que je pourrai l'essayer ?

- Bien sûr.

Je sors enfin de cette boutique le sac pendant à mon bras, je suis fière de mon achat, je peux rentrer sereine à la pension. Vous allez surement vous dire : pour quel occasion je pourrais bien mettre cette robe ? Rien de mieux que la soirée de Diana vendredi soir pour l'enfiler, et oui je n'avais pas oublié. Hunter sera surement surpris de m'y trouver, bien que je ne le fasse pas pour lui, j'ai envie d'y aller, c'est tout. Avant de rentrer je m'arrête dans une boutique de pâtes chinoise et m'achète deux petit paquet de nouille instantanés au cas ou Ivy voudrait me rejoindre. je rejoins le bus et m'assoie à l'arrière, celui-ci me ramène tranquillement à la pension et je monte dans ma chambre. Il est déjà 17 heure, depuis que je suis arrivée ici le temps passe tellement vite que ça en vient à me stresser. Je met ma robe sur un cintre pour éviter que celle-ci se froisse, j'ai hâte de pouvoir la porter vendredi. Sortir m'a fait un bien fou, être seule et arpenter la ville est vraiment un bon moyen pour se changer les idées. je n'ai pas pensé à Hunter de la journée ni a Marlène une seule fois. Mon estomac se met à gargouiller, je n'ai pourtant jamais faim si tôt, j'attrape les nouilles et les fait réchauffer au micro-onde, les pâtes instantanées sont vraiment une invention incroyable. des coups à la porte me force à me retourner, qui peut bien venir ? je n'attends personne. J'ouvre et à ma plus grande surprise me retrouve en face de Audrey. Je jure que si elle me menace encore par rapport à son mec je lui fait bouffer ses faux cils, elle n'a pas intérêt à me gâcher ma fin de journée.

- Bonjour Briana.

Son ton calme me rassure un peu mais je ne me détends pas pour autant, cette garce me déteste tout autant que je la déteste. Elle est quand même venu dans ma chambre pour m'en coller une le jour de mon arrivé, je ne la porterai jamais dans mon coeur c'est une certitude. Comme je ne répond pas elle reprend.

- Je suis désolée d'être venu comme ça avant hier, je n'aurais pas dû réagir comme ça.

Moi qui pensait que cette femme avait la plus grosse fierté du monde, ça sautait pourtant au yeux . Mais apparement non, je n'arrive pas vraiment à digéré ses excuses, à vrai dire je ne m'y attendais tellement pas que cela doit se lire sur mon visage. Je frotte mes paumes de main sur mon jean, je ne sais pas comment réagir, je n'aime pas cette femme c'est certain mais elle est quand même venu s'excuser, ce qui me parait tout de même étrange je l'admet.

- Entre.

Elle a l'air tout aussi surprise que moi par mes propres paroles mais elle entre tout de même dans ma chambre. Je vais pour enlever mes pâtes du micro-onde et me rappelle alors que j'en ait acheté deux.

- Tu as faim ?

- Heu...Je ne veux pas déranger.

Je fait chauffer le deuxième pot et lui donne celui qui est déjà prêt.

- Tu es sur ?

Je lui dépose dans les mains et l'invite à s'installer sur le lit. Une fois mes nouilles prêtent je m'installe en face d'elle. Je sens que ce repas va être long. Je la regarde un instant attendant qu'elle entame un sujet de discussion.

- Tu te sens bien ici ?

- Ouais.

J'hausse les épaules, je ne peux pas dire que je m'y sente bien mais ce n'est pas un supplice d'avoir une chambre de luxe. Alors je ne me plains pas, bien que j'aurais préféré être avec Eliana.

- Pourquoi est ce que tu as été placé dans cette pension ?

J'arrête de mâcher mes pâtes, Audrey est la première personne à me demander des explications sur mon passé, un frisson caresse mon échine et je met toute les forces nécessaires pour enlever les images qui surgissent dans mon esprit, je sais comment m'y prendre dorénavant. Je sais comment faire partir ses images de mon esprit en ne laissant rien paraitre sur mon visage.

- Mes résultat scolaire étaient trop bas.

Mon mensonge à l'air de fonctionner, Audrey n'insiste pas et hoche la tête tout en continuant à manger ses nouilles. Un blanc s'installe et je ne regarde désormais plus que les restes de pâtes se trouvant au fond de mon bol.

- Je suis aussi un acteur.

Je relève ma tête pour la regarder dans les yeux, des larmes perlent au coins de ses yeux, je me doutais qu'elle faisait partit du cercle mais pourquoi cela l'attriste autant ? Je me redresse un peu.

- Je ne veux pas faire partit de ce jeu Briana...

Ne comprenant pas où elle veut en venir je lui répond vivement.

- Je n'y peut rien.

- Toi non plus tu ne voulais pas y être je te rappelle.

Son ton est plus froid d'un seul coup.

- Ouais mais maintenant que j'y suis je ne vois pas à quoi cela va me mener de m'abattre sur mon propre sort.

- Je ne veux pas perdre.

- Moi non plus.

Elle pensait vraiment qu'en jouant les gentilles filles je lui offrirait ce qu'elle attend ? C'est à dire mon abandon ? Cela me fait doucement rire quand je vois le regard meurtrier qu'elle me lance en ce moment même, cette gamine vit dans un conte de fée permanent en ayant absolument tout ce qu'elle veut en un claquement de doigt. Mais malheureusement pour elle je ne viens pas de ce conte de fée là, je viens de celui où on se bat pour ce que l'ont veut.

- Je pense que tu devrais retourner de là d'où tu viens Audrey.

Je me lève et elle se lève à son tour, les larmes de comédienne qui coulaient tout à l'heure sur ses joues ne sont évidemment plus du tout visible. Son visage est tordu par la colère et elle sort de ma chambre claquant la porte derrière elle. Je devrais surement être énervé contre cette fille et la détestait un peu plus mais elle à l'air tellement terrorisé à l'idée de perdre que cela m'oblige à ressentir de la pitié envers elle. Je m'assoie sur mon lit avant de me mettre en pyjama, je me dirige vers mon lit, la journée à été fatigante et mes yeux ne tienne plus la route, mes paupières se ferment toute seule tandis que je m'effondre sur le lit. Mon téléphone vibre, je l'attrape alors et regarde le message que je viens de recevoir.

Bonne nuit Briana, tâche de rêver de moi.

Hunter.