Choose.

Chapitre 9

Il est déjà 19 heure, le temps passe à une allure folle et mon stress ne fait que grimper. Je vais devoir aller derrière le gymnase pour faire connaissance avec un des mecs de ce foutu cercle ou peut-être une meuf, mais sincèrement, je pense réellement que l'auteur n'est personne d'autre que le fameux Hunter. Je suis pratiquement sûr que c'est lui qui se cache derrière ce ridicule bout de papier. Ivy est tout excité à l'idée que je puisse en savoir plus sur le cercle et sur le jeu, elle n'arrive véritablement pas à rester en place tandis que moi je la regarde faire, tentant de calmer mes nerfs affolés.

- Putain plus qu'une heure. S'exclame Ivy avec le plus grand enthousiasme de tout les temps.

- Calme toi je vais pas rencontré la reine d'Angleterre, juste un petit con qui se croit intelligent.

La dédain dans ma voix la fait se retourner dans ma direction.

- Tu vas pouvoir en savoir plus, si c'est pas génial ça.

- Génial est un bien grand mot Ivy.

Elle hausse les épaules en signe de résignation, nous ne sommes pas sur la même voix sur ce coup là.

- Tu penses que c'est qui ?

Elle s'est remit à faire ma chambre de long en large, je vais finir par devenir folle à force de la voir faire.

- Hunter, sans hésitation.

-Ouais cela doit surement être lui.

Nous restons dans la même position durant la demi-heure qui suit, arrivé 20 Heure 55 je décide de descendre, Ivy m'annonce qu'elle va m'attendre dans la chambre pour que je puisse tout lui raconter en rentrant. Je la laisse et sort, je commence enfin à descendre les escaliers menant au gymnase, la pension est plongé dans l'obscurité, le silence est assourdissant on aurait l'impression d'être seul là dedans. Je regarde de droite à gauche priant ne pas voir le directeur ou un des dirigeant du service de l'étage; bordel ça en devient flippant de voir personne ici. Je cours le plus vite possible derrière le gymnase et m'adosse enfin contre le mur. Je peux enfin relâcher tout l'air de mes poumons, j'arrive pas à croire que je fais tout ça pour parler à un malade mental. Je perçois un bruit de pas à ma droite, je tourne brutalement la tête et m'accroupis, ce serait dommage de me faire chopper si ce n'est pas l'auteur de la lettre. Je n'aurais jamais dû venir, putain quel débile de m'être fourré là dedans, de la sueur coule dans ma nuque et je dois admettre que je flippe vraiment à l'idée de tomber sur un professeur. Je crois bien que si ma belle mère apprend ça elle ne fera qu'une bouchée de moi et elle réussira très bien à me faire disparaitre de cette famille, enfin, si on peut appeler ça une famille. C'est alors que Eliana surgit à nouveau dans mes pensée, ma petite princesse, putain qu'est ce que je fous, je suis qu'une sale égoïste. Je suis là, à désobéir au couvre feu juste pour connaitre des choses sur un jeu complètement con. Ça en est trop, je n'ai pas le droit de ne penser qu'à ma petite personne, plus maintenant, aujourd'hui je dois veiller sur ma soeur et tout le reste. Je me lève et longe le derrière du gymnase, je dois retourner dans ma chambre, tout ça c'était des conneries encore une fois. Je dois me reprendre en main, pas refaire les erreurs passées. Je marche de plus en plus vite pour sortir de ce foutu gymnase mais je fonce tête baissé dans un mur.

- Tu pars deja ?

Un mur qui parle ?

Une main agrippe mon coude et me tire en direction opposé dans laquelle j'allais jusqu'à maintenant. J'essaie de voir le visage de celui qui m'emporte mais sa capuche le cache, je n'arrive pas à discerner un seul trait de son putain de visage. J'arrache brutalement mon bras de sa main et m'arrête enfin, une fois que nous sommes derrière le gymnase, pour la deuxième fois de la soirée pour ma part.