Choose.

Chapitre 6

J'arrive enfin devant ma chambre, ma première heure de cours m'a déjà épuisé et je suis bien contente d'avoir 2 heure de perm pour me reprendre. Si je n'ai ne serait-ce qu'un seul cours en plus en commun avec ce connard, je jure que je change d'emploie du temps, je ne le supporterais pas une deuxième heure de la semaine. Son arrogance m'énerve déjà alors qu'il ne m'a adressé la parole que trois fois, de plus son histoire de choisir me perturbe et ça m'empêche de me concentrer sur quelque chose d'autre. J'en ait vraiment marre, je m'écroule sur le lit et décide de contacter Ivy, elle m'a filé son numéro, j'espère qu'elle n'a pas cours. Au bout de trois sonneries elle décroche.

- Allo ?

- Salut Ivy c'est Briana, t'es occupé ?

- Oh salut Bri, non pas du tout, il y'a un problème ?

- Non c'était pour te proposé de passer.

J'arrive à discerner son sourire qui se forme même à travers le téléphone.

- Pas de soucis, j'arrive.

Elle raccroche et je l'attends calmement allonger dans mon lit. Au bout de cinq bonne minute la porte s'ouvre en grand et Ivy s'installe à cote de moi.

- Alors il se passe quoi ?

- Comment ça ?

- Je sais bien qu'il y a un truc sinon tu ne m'aurais pas appelé comme si j'étais la seule solution à ton problème. Je m'assoie et la regarde dans les yeux.

- J'aurais vraiment aimé qu'il y est une solution.

Elle s'assoit subitement et me prend le visage de ses deux mains :

- Non, ne me dis pas que tu as accepter de jouer Briana.

Je me dégage lentement de son emprise.

- Quoi ? Mais non pas du tout. Je ne sais même pas en quoi consiste cette merde.

Elle lâche un soupir de soulagement et se rallonge à nouveau.

- Bon alors c'est quoi le problème ?

- Le problème c'est que je suis en cours de philo avec le mec du choix, celui que j'ai rencontré dans le bureau du proviseur hier.

- Oh rien de très alarmant, ne craque pas à ses avances c'est tout.

Je pars dans un fou rire.

- Ca risque pas.

- Tant mieux. Même si il est cruellement beau.

- Il est surtout un connard.

Elle hausse les épaules en signe de résignation.

- Malheureusement.

Personnellement qu'il soit quelqu'un de bien ou non, j'en est strictement rien à faire. J'aimerais juste finir mes études tranquillement sans qu'un gars me cours après, je ne crois pas que ce soit très compliqué à comprendre. Si ?

- Ignore le.

- C'est ce que je fais.

- Il va bientôt s'arrêter alors, destresse, ce gars aime plutôt les filles facile, quand il n'y arrive pas il laisse tomber.

Je me sens directement mieux à l'idée que ce mec ne m'adressera bientôt plus la parole. Voila que cette journée s'annonçait soudainement bien meilleure, Ivy se lève de mon lit.

- Bon ça te dis que je te présente au groupe ?

Je plisse les yeux, dans l'incompréhension de ce qu'elle est en train de me raconter.

- Le groupe ?

- Ouais, les filles avec qui je traine si tu préfères. Ça serait bien que tu les rencontre.

- Heu...

Je suis loin, même très loin d'être sociable. Je ne suis pas timide mais je ne peux pas nier que faire des rencontres m'enchante guère, j'ai toujours été une fille solitaire et me lié d'amitié avec Ivy me fais déjà un énorme changement alors je n'imagine pas avec un groupe entier de fille. C'est un réel cauchemar, ma peur doit sur lire sur mon visage puisque Ivy rigole légèrement.

- Si tu voyais ta tête meuf, c'est à mourir de rire.

Je fais légèrement la grimace et me lève du lit.

- T'inquiète pas je vais pas les faire venir toute d'un coup, puis elles sont la plupart en cours. Aspen commence à 13 heure je vais lui dire de passer.

Evidemment je ne l'arrête pas quand elle sort pour appeller son amie. Je vais devoir rencontré une autre fille, génial. Ivy rentre un instant plus tard l'air dépité.

- Il y a un problème ?

- Aspen pourra pas passé je suis dégouté, elle a une tonne de devoirs.

J'essaie de ne pas montrer ma joie mais visiblement je n'y arrive pas.

- Ne pleure pas surtout.

Je pars dans un fou rire à la vu de la face à Ivy.

- Je ne suis pas sociable Ivy.

- Sans blague ?

Je lui souris légèrement avant de me rassoir sur le lit. Des coups retentissent alors et Ivy se précipite pour aller ouvrir. C'est alors que tout se passe à une vitesse incroyable, un corps se déplace rapidement dans ma chambre et un violent coup viens s'abattre sur ma joue droite. Je reste immobile sous le choque de ce qu'il vient de se passer.

- Tu parles encore une seule fois à Hunter et je te ferais passer tes pires années ici c'est compris ?

Je me rend compte alors à ce moment là que le mec du choix n'est personne d'autre que le plan cul à Audrey, le fameux Hunter. Mais mon sang ne fait qu'un tour, elle a vraiment osé me toucher ? Je me lève tranquillement afin d'être à la même hauteur qu'elle et lui renvoie sans pitié la baffe qu'elle m'a envoyé quelques secondes plus tôt.

- Tu me touches encore une fois et je peux te promettre que tu ne recevra pas qu'une simple gifle, c'est compris ?

Elle a l'air vraiment sous le choque d'avoir reçu une gifle, elle ne doit pas en recevoir tout les jours visiblement, j'en profite pour continuer.

- A part cela tu devrais apprendre à ton Hunter à ne pas draguer les filles qui ne s'intéresse pas à lui, ça doit sûrement être compliqué après pour son ego. En étant sincère j'espère que votre couple va bien néanmoins tu devrais surement aller faire un test pour les MST, simple conseil.

Audrey me lance un regard qui devrais surement me faire peur mais il me fait plutôt rire. Elle avait besoin que quelqu'un lui fasse comprendre qu'elle n'est personne, elle est un simple pion qui doit se plier au règles, comme tout le monde ici. Elle se retourne brutalement et sort de ma chambre sans un mot, je la regarde claquer la porte de ma chambre et je reste bloqué quelques minutes sans ouvrir la bouche une seule fois, je sens un regard sur moi et je tourne la tête pour voir Ivy me regarder, la bouche grande ouverte et elle se met soudainement à crier, ah oui clairement gueuler comme une malade.

- Putain ! Bri ! T'es mon idole ! Ma putain d'idole. Ça fait des années que je rêve qu'on la lui fasse fermer à cette pétasse.

- Voila ton rêve réalisé.