Chapitre 5

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Il est déjà 22 heure et depuis que Ivy a quitté ma chambre je n'ai pas bougé d'une semelle. J'ai tenté par tout les moyens de trouver une solution rationnel au problème auquel je fais face et je n'ai trouvé qu'une solution : choisir serait une sorte de jeu auquel des personnes accepterais de jouer ou refuserais. Les joueurs auraient des cibles qu'ils essaieraient de faire entrer dans cette sorte de cercle afin qu'ils jouent à leurs tour. Ouais je sais on se croirait dans un film d'action tout pété mais je n'ai trouvé que ça. J'espère en savoir plus sur tout ça demain en tirant des informations à Ivy, en attendant je dois dormir pour pouvoir être en forme pour ma première heure de philo à 8 heure tapante.

Ce putain de reveil n'a pas sonné mais deviné ce qui m'a réveiller ? Rien de mieux que les gémissements et les coups contre le mur de la chambre d'à côté. Je pousse un cri de frustration et me lève rapidement, putain je n'ai que 15 minute pour me préparé si je ne veux pas rater mon premier cours. J'enfile la première chose qui me vient sous la main c'est à dire un jean noir et une chemise noir. Ma première journée s'annonce extraordinairement bien, je me brosse les dents et me coiffe vitesse grand V avant de me faire un chignon qui ne ressemble strictement à rien. Je prends mon sac de cours et sort de ma chambre en même temps qu'une fille sortant de la chambre voisine à la mienne, aujourd'hui ce n'est pas Audrey qui en sort ce qui me fais lever les yeux au ciel. Ce gars me dégoûte vraiment, et je ne comprend surtout pas ces filles qui font comme si elle ne voyait rien, ou alors elle aime passer après 1000 nanas. Et puis c'est pas comme si j'avais un jour compris les meufs d'aujourd'hui, plus incompréhensible les unes que les autres en ce qui concerne les mecs. Je continue tout droit comme me l'a préalablement expliqué Ivy hier et me retrouve en deux minutes au lycée. Je sais où se trouve ma classe de philo alors je ne réfléchie pas et fonce dans le bâtiment littéraire priant pour ne pas être en retard, j'entre dans la salle de classe et prend une place de l'amphi sur la rangé la plus haute afin que personne ne vienne m'emmerder. Le cours commence au bout de cinq bonnes minutes et je soupir de soulagement, les places à ma droite et à ma gauche sont inoccupé. La porte de la classe s'ouvre à nouveau mais je ne lève pas la tête pour autant, mais j'entends soudainement tout les chuchotements autour de moi, ce qui me fais lever la tête par curiosité. Mon regard se bloque sur celui qui viens d'entrer, rien de mieux que le mec du choix de merde. Il monte les marches quatre à quatre et souris aux jeunes femmes qui lui font les yeux doux, répugnant. Je repporte mon attention sur le cours mais mon cerveau s'arrête quand je me rend compte qu'il s'installe sur la place juste à ma droite. Les regards fusent vers nous mais je n'y prête pas attention, je me concentre plutôt sur ce que j'écris tandis que le mec à côté de moi sort ses affaires. J'espère qu'il n'est pas bavard par ce que si il est il va devoir la fermer très vite si il ne veut pas avoir d'ennuie avec moi.

- Salut Briana.

Je ne répond pas et continue de faire ce que je suis en train de faire, c'est à dire écouter et écrire. Le gars m'arrache mon stylo des doigts, visiblement il cherche la merde, je le regarde lui faisant comprendre que je ne suis pas d'humeur à ce qu'on me fasse chier mais lui me regarde avec la plus grande des tranquillité, hm connard.

- Très beau stylo.

Il le regarde avec admiration ce qui me fais donc dire que ce mec est juste complètement con.

- Ouais et bien tu demanderas à maman le même pour Noel.

Je lui arrache à nouveau des doigts et continue d'écrire mon cours, ce mec a un sérieux soucis et il m'empêche de travailler. Je sens son regard sur moi et je me dis l'espace de 30 seconde qu'il va s'arrêter mais il ne le fait pas. Je tourne la tête brutalement vers son putain de visage.

- Arrête.

- Quoi donc ?

- De me regarder, arrête ça tout de suite.

Un rire bref sort de sa bouche et il s'approche de quelques centimètre.

- Sinon quoi ?

Son sarcasme m'énerve étrangement, Je m'approche également de quelques centimètre et chuchote avec une immense légèreté :

- Sinon tu ne pourras plus trempé ta queue dans quoi que ce soit pendant des mois.

Il recule et je fais de même, de la malice brille au fond de ses pupilles mais je ne le regarde pas plus longtemps et fait comme si rien ne c'était passé en me replongeant dans le cours. Il faut toujours remettre les connards à leurs place sinon il croiront toujours qu'il y a une issue pour vous mettre dans leur lit. Un coup dans les parties intimes est la meilleure solution, je vous assure, de mon côté ça à toujours plutôt bien marché. Ce mec avait l'air d'aimer se faire envoyer vriller apparemment, je le comprend, il ne doit plus en avoir l'habitude depuis qu'il vis dans ce pensionnat. Les filles ont l'air de faire la queue pour coucher avec des mecs comme lui, comme le mec a côté de ma chambre par exemple. Il arrête néanmoins de me fixer ce qui me permet d'oublier sa présence jusqu'à la fin du cours. La sonnerie retentit enfin, j'ai cru que ce cours ne se finirait jamais. Je ramasse mes affaires en vitesse et me lève afin de sortir de cette classe, un bras m'agrippe subitement.

- Tu devrais être un peu plus bavarde.

- Tu devrais un peu plus la fermer.

Je me dégage de son emprise et descend les marches quatre à quatre afin d'échapper au plus vite à ce con. Pour qui il se prend à m'adresser la parole ? Je ne suis pas venue ici pour faire du sociale et encore moins avec des connard dans son genre. Plus les gens m'ignorent, mieux je me porte, qu'il reste à sa place, je le déteste déjà, pourtant il ne m'a rien fait mais sa façon de faire me dérange déjà beaucoup trop et sa tête tout simplement me donne envie de gerber. Oui il est beau mais trop beau pour être bien, et ce genre de beauté c'est toxique, je vous le dis.

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