chapitre 6

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Bonne lecture

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La masse brune sous moi se mouve, claquant ses hanches contre les miennes.

- Harry…viens.

Une goutte de sueur glisse le long de ma tempe, je lui écarte les jambes avec douceur et m'y installe un peu mieux.
Mes hanches reviennent contre les siennes, contre ce corps chaud qui ne cesse de répéter mon prénom. Le sien? Aucune idée, mais je crois que ça commence par un « A ». Je passe une main sur mon sexe érigé et couvert d'un préservatif goût citron. Le garçon entrouvre ses beaux yeux bleus et gémit d'une manière des plus provocantes.

- Viens…

Je place mon sexe veiné vers son entrée. Mon gland force l'entrée. Je bascule ma tête en arrière alors que le garçon m'agrippe les avant-bras. Une fois mon bout à l'intérieur l'ascension est plus rapide et glissante.

- Ha…hum…haha…

Je crispe mes dents et fini de rentrer en une poussée. Une fois à l'intérieur je souffle et passe ma main sur le corps humide du garçon, traçant ses courbes généreuses.

- C'est ok?

- Oui, vas-y! Pilonne-moi!

Je souris devant ce langage.

- Pas de soucis.

J'entame un doux va et vient, étirant sa peau fragile et si serrée.

- Plus vite! Je suis pas puceau.

Je ricane et l'embrasse avec fougue puis fait des mouvements plus forts, plus brusques. Mon sexe sort entièrement de lui pour revenir d'un coup lui arrachant un cri de pur plaisir. Un sourire carnassier recouvre mon visage transpirant.

- Trouvé.

Je me décale un peu à droite et ressors, pour rentrer encore une fois violemment tapant la boule de nerf qui fait crier le brun.

- Argn, Aaaaarrh…

Nos hanches claquent les unes contre les autres, donnant une musique de peau mouillée et de bruits obscènes. Mes mains passent de chaque côté de son visage, alors que mon bassin tape encore une fois sa prostate. Je saisis tant bien que mal son sexe dure, qui tapais contre mon ventre et le siens, pour faire des va et viens, suivant les lignes bleutées ou touchant la fente de son gland.

- Harry! Enco…re…

Je tape encore une fois, ses yeux s'écarquillent et ses mains se crispent sur mes avant-bras.

- Hummmmm….

Je sens peu à peu ses chaires se resserrer autour de moi. Bientôt je jouirai dans le fond du préservatif. Ma main lâche son sexe pour venir s'accrocher au drap et donner de violents coups pour nous emmener au terminus de l'orgasme. Je ferme les yeux, savourant le plaisir charnel et auditif.

- Harry…Harry…Harry…

Mon nom n'est qu'une litanie. Je me crispe de plaisir.

- HARRY !

Je fronce mes sourcils, ce n'est pas sa voix? Mais… J'arrête mes mouvements et me tourne vers la voix en question. Ma porte de chambre est entrouverte et je reconnais facilement le visage fatigué et pourtant inquiet de mon frère.

- Harry, sort du monsieur tout de suite.

- Dray, putain, je viens pas te faire chier quand tu baises avec Zabini.

- Abruti, ils ont perdu les eaux!

Quoi?! Le garçon sous moi se relève sur ses coudes et dit d'une voix chevronnant.

- Les os?

Drago hurle en panique totale.

- Ils vont accoucher, merde!

- Oh, putain!

Je sors du garçon, le laissant pantelant.

- Mais Harry…

- Toi, tu te casses !

Je lui balance ses habits dans la figure pendant que j'enfile les miens.

- Mais je comprends pas.

Je le fusille du regard.

- Va-t'en!

Je lui prends le bras et l'entraîne vers la cheminée alors qu'il n'a même pas finis de s'habiller, je saisis de la poudre verte et balance le mec dans l'antre.

- Allez, salut!

Les flammes l'engloutissent pour l'amener dans une rue au pif. Je ferme mon pantalon, toute excitation sexuelle avait disparu pour n'être plus qu'une peur inconditionnelle. J'ouvre la porte et vois que Drago n'est plus dans le couloir. Je cours vers la chambre de mes parents et entre dedans sans frapper.

Mes parents sont tous en panique totale. Daddy, qui est en petite tenue en dentelle noir, aide Papa à avancer lentement vers la cheminée alors que Père prend des papiers pour l'hôpital. Dray arrive derrière moi avec un sac, je hausse un sourcil.

-Oui, bah, on ne sait pas pour combien de temps ils en ont.

-On dirait qu'ils vont en prison. Ricane-je.

-Harry, viens m'aider.

Je me tourne vers Papa qui a la main crispée sur son ventre, Daddy a pris la poudre et est déjà parti.

-Putain, mais vous pouviez pas accouchez avec quelques jours d'intervalle!

D'un côté, l'avantage de trois accouchements pour un c'est qu'on ne devra pas se creuser la cervelle pour se souvenir de la date d'anniv' pour les petits Triplés! Enfin, 'triplés', façon de parler. Bref retournons au présent…

J'aide Papa qui semble souffrir le plus. Je lui tends un peu de poudre et l'installe dans la cheminée. Il jette la poudre, grimace, mais arrive à prononcer le nom de Sainte-Mangouste. Dray et moi on se tourne vers le dernier, Père. Il souffle comme un bœuf, une main sur son ventre énorme.

- J'veux plus jamais être enceint.

- Et c'est pas fini Papy!

Père me fusille du regard, ainsi que Drago. On l'aide à se mette dans la cheminée et enfin il disparait. Je souffle un grand coup et passe ma main dans mes cheveux en bazar.

- Tu as la braguette ouverte.

Je baisse le regard et remonte ma braguette, rouge de honte. Drago pose sa main sur la mienne.

- Prêt à avoir des petits frères?

- Ou sœurs.

- Non, pas sœurs!

Je souris et croise le regard rieur de Dray. Alors on part retrouver nos parents.

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Les trois pèresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant