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Je survolais ce champs de bataille sur le dos de mon fidèle frère, me servant de bouclier contre d'innombrable flèches ennemis, tandis qu'il abattait sur eux, son souffle glacé , ne ratant aucun de ces soldats, gelant la moindre parcelle sur son passage. Visère lui battais fièrement les miens aux côtés d'Aargan, tout les deux au sol, abattant fièrement la mort sur mes amis, donnant le meilleur pour leur survis, un scène douloureusement magnifique. Je voyais, au loin, mon cher père, baladant son regard perçant de mon ancien compagnons de route jusqu'à moi, il nous avait vu arriver côte à côte, il avait vu que je l'avais trahi, il n'était pas fier de ce que j'étais, il ne la sans doute jamais été, il a honte de moi, honte de montrer une femme faible incapable de tuer un homme qui était à sa merci, incapable d'ordonner à Talyth de tuer cet oiseaux de feu. Car oui, depuis le début de ce combat, je les évité. Pardonnez moi mon cher père, je n'ai pu lui trancher la gorge, je ne peux toujours pas, et je pourrais sans doute, ne jamais y parvenir.

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Incapable, une honte, mais une honte morte. Elle nous aidera certe à détruire ce can ennemi, mais dès que le dessus sera pris sur ces tribus, une fois que je verrais mes troupes fièrement abattre les derniers survivants, je tiens à l'abattre, de mes propres mains, sous mes propres ordres. Mes soldats affronte fièrement ces bâtards, mais cette chose, aux côtés de cet homme m'ayant volé le pouvoir sur ma plus grande arme, cette bête à ces côtés, bien trop puissante, bien trop agressive.

" Amenez là moi."

Plusieurs de mes soldats durent tirer cette immense arme de pointe, cette arme puissante, que je n'eu utilisé depuis si longtemps, capable abattre créature du ciel, de la terre ou de la mer. Une lance d'or pur fut placé dans l'encoche, tandis que lentement, les manivelles furent actionné et tendirent la corde, jusqu'à ce petit clic famillié, ce sont m'avait manqué durant toute ces années perdu sur ce trône. J'enroulais ma mains autour de ce vieux levier de bois, je pris ma respiration absorbant la puissance ce tenant actuellement entre mes doigts, la puissance de mon arme, la mémoire de toutes ces vies arraché, aspirant cette vie de plus, sur le point de rejoindre mon tableau. Le coup fût rapide et tellement silencieux, un unique coup, que ce cri perçant nous confirma son utilité.

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Ce cri, perçant mes oreilles, puis cette force, emprisonnant fermement mon corps. Je ne voyais plus rien, je me sentais tellement léger, je sentais mon corps fondre et voler, Mais, juste avant de sentir cette chute lourde sur le sol dur et de sombrer dans l'inconscience, j'entendis l'écho de son nom dans le plus profond de mon esprit.

"Irenya..."

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Je voyais le corps de mon fils voler au-dessus de nous, il était donc bel et bien en vie, avec cette femme de chez eux, leur princesse m'avait-on dit. Avait-elle manipulé mon fils ? Allait-elle le livrer ? Je ne vois pas d'autre explications à leur venu jusqu'ici, ils avaient l'air en sécurité n'importe où, mais pas ici, pourtant il est là, il été avec elle, elle est là et ils se battent, ensemble sans vraiment l'être. Le corps de mon fils avait désormé disparut dans cette épaisse forêt de laquelle il avait jailli plus tôt, disparaissant entre les arbres, laissant la rage m'envahir, me laissant absorber entier, abattant de coup sec et précis sur chacun de mes ennemis. Je me battrais pour lui, je lui donnerais ma vie, mon fils unique, mon sang, ma chair, notre futur à tous, le dernier souvenir de ma chère femme. Merci Visère de l'avoir sauvé, merci de t'être autant battu à nos côtés, ton service est terminé.

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Mon corps s'était figé à ce spectacle macabre, le corps d'Aargan dans les cieux, Visère poussant ce cri d'agonie avant de s'écrouler lourdement au sol, le voyant expirer son dernier souffle de vie. Mon cœur ne put s'empêcher de se serrer, les larmes ne purent éviter de tomber, la douleur ne pu ne pas figer le moindre de mes muscles au ressenti de cette douleur. Talyth poussa un long cri, non seulement me réveiller mais aussi honorer mon ami, il ne l'aimait pas, il ne l'aurai jamais aimé, mais il le respecté, il s'identifiait à lui dans son amour pour Aargan, une fraternité comme la notre, il admirait son combat et son sacrifice, car malgré la mort le touchant, il l'avait sauvé dans ses dernières force, merci Visère, à jamais dans mon cœur et mon âme, tu peux maintenant te reposer. Je voyais tout de même mes troupes reprendre le dessus et massacrer ces habitants étrangés, nous allions gagner. La douleur de la mort de mon ami c'était désormais mélangé à la satisfaction de notre victoire, j'avais réussis, j'avais accompli mon devoir, j'avais sauvé mon père de toute menace. Debout sur le dos de mon frère, fière de mon exploit, volant jusqu'à mon père pour le rejoindre au loin, je savourais notre victoire, du moins, jusqu'à voir ce pieu, ce morceaux d'or, puis sentir ce corps étrangé, traverser notre âme.

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"Abbatez-la.

- Votre fille...

- Je n'ai pas de fille."

Ce nouveaux sifflement sourd, touchant de plein fouet ce qui m'avait tant fasciné. Voyant cette bête immense, s'écraser au sol, dans un somptueux cri. Ce spectacle me manqué.

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Cette douleur vive envahissant ma poitrine, saisissant toute mon âme, détruisant mon être, recroquevillé sur moi même, entourer de mon frère, son ailes me cachant le dessus de ma tête, le noir m'envahissait, je ne voyais plus rien, j'entendais le son de ces soldats, le son de leur armes sur lui, je ressentais cette douleur immense qu'il ressentais à chaque coup, je sentais le sang s'écouler de ses plais, chaque coup, chaque goûte. J'ai mal Talyth, autant que tu as mal. Tu aurais pu te sauver, tu aurais pu t'en aller sans moi, mais tu ne l'as pas fais, tu me donne ton corps comme bouclier, tu me donnes tes forces pour ma survis, tu ne veux pas que ma mort soit douloureuse comme la tienne, mais aujourd'hui Talyth, nous mourrons ensemble, comme deux soldats, comme deux frères d'armes, comme nous l'avions toujours été. Souviens toi Talyth quand nous n'étions encore que des enfants, quand nous jouions dans les jardins de la cités, insouciant, quand tu tenais encore dans mes petites mains frêle, quand tu me léché la joue et que je rigolais de bon cœur. Quand nous étions encore paisible et heureux à deux. Talyth, souviens toi de notre vie à deux, je t'aime du plus profond de mon âme mon frère. Je senti ce coup final, je senti ce cœur s'arrêté, ce senti ce souffle disparaître, ce froid m'entourer, et ce noir m'absorber. Je t'aime mon frère, ensemble, jusqu'à la mort.

Parallelism [EN RÉECRITURE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant