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Nous nous battions dans ce lac, comme deux enfants innocents. Nu étions toujours aussi nu l'un l'autre, nous battants dans l'eau fraîche alors que le jour se couchait lentement, puis se serrant dans les bras. Si je devais rester éternellement dans cette forêt pour espérer un avenir à ses côtés, je le ferais.

" Irenya ! "

Nous nous étions tourné ensemble à l'entente de cette voix féminine m'appeler, instinctivement Aargan c'étais rapproché de moi et me serrait contre son torse pour me protéger en cas de danger. Nous fûmes perturbé et gêné à la vu de cette femme qui pouvait poser nos yeux sur nous alors que nous étions tous les deux dans nos plus simple appareil. Je serrais plus fortement Aargan contre moi à la vue du visage de cette reine, Mellusya, ma chère belle mère se tenait devant moi, cela devait sans doute signifier que mon père ne devait pas être très loin, quelle idiote d'ainsi crier mon nom, elle veut ma mort, elle voulait sans doute l'aider oui, après tout, ils s'aimaient. Alors que je jurais dans ma barbe, je vis Aargan m'interroger du regard, je tentais de lui offrir un sourire rassurant mais il comprit dans l'éclat de mes yeux que cette femme ne nous apporterait que des problèmes et que nous étions en danger. Pourtant une fois en face de nous, alors que nous étions toujours dans l'eau qui cachait nos bassins, elle posait un sac à terre, y sortant de quoi nous essuyer ainsi que des vêtements qui me paraissait propre et sec. Des vêtements qui m'appartenait mais aussi des vêtement de Kryskio. A la vue de ces tissus qu'avais porter tant de fois mon amis, je senti ma gorge se nouer et mon ventre se tordre alors que je réprimais une larme.

" Allons donc, sortez. Non Irenya ton père n'est pas avec moi et non je ne suis pas armée, non il n'y a aucun garde qui m'accompagne. Comment je t'ai retrouvé ? Vous

n'étiez pas discret dans votre bain et j'avais obtenue votre position grâce à des espions de ton père, oui il faudra que nous bougions rapidement avant qu'il nous attrape.

- Nous attrape ? Depuis quand vous êtes de nos côtés ? Et puis pourquoi je devrais vous faire confiance ? Vous êtes la femme de mon père.

- J'ai des erreurs à réparer et des pardons à donner. S'il te plait Irenya, tu vois bien qu'il n'y a rien dans ses bois présentement à part nous trois."

En effet, nous n'étions que nous trois, les soldats de mon père étaient réputer pour être les moins discret du monde, et mon père pour ne pas avoir la patience comme vertus. Je me décidais alors de sortir de cette eau, lentement, me dirigeant vers elle tout en tenant Aargan par la main qui était tout d'abord réticent, mais qui fini par me suivre sans dire un mot une fois que je lui est dis de se taire suite à ses mises en garde. Il serrait fortement ma main en appréhendant cette rencontre, mais comme je m'en doutais, elle nous donna simplement de quoi nous sécher avant de me tendre mes vêtements, puis tendre ceux de Kryskio à Aargan. Je vis cet éclair traverser ses yeux alors qu'elle le regardait s'habiller fixement, avec un air nié et attendrit qui avait eu le don de me mettre hors de moi, mais je ne dis rien,j'attendais que Aargan le remarque, ce qui fini par arriver et il la fixa en retour d'un air dur qui lui fit tourner la tête en rougissant et se pinçant les lèvres entre elles. Je souriais intérieurement pour pouvoir garder cette mine inexpressive sur le visage alors que je la regardais, ce qui eu l'air d'augmenter sa gène. Nous nous dirigions enfin tout les trois sur une pierre qui m'étais familière, et c'est lorsque je vis le regard d'Aargan que je compris que nous étions déjà venue sur cette pierre lors de notre voyage ensemble, nous avions mangé ensemble sur ce gros cailloux, je lui avais demandé de m'embrasser ce jour là, mais il n'avait pas voulu, me sermonnant sur le fait que j'étais irraisonnable. C'est ce jour ci où il m'avait dit cette fameuse phrase: " Pourtant je pourrais te baiser jusqu'à te faire hurler mon nom comme une dingue. Mais je sais que tu n'es pas ce genre de femme, pour toi ce ne sera pas juste baiser. ", il avait raison, il m'a baiser, il m'a fait hurler son nom, il m'a rendu dingue, et non, nous n'avons pas fait que baiser. Lorsqu'il vu mon sourire face à ce rocher, Aargan me pris délicatement dans ses bras, enfonçant sa tête dans mon cou comme il aime tant faire pour me susurrer ses paroles qui me feront fondre tant que sa voix marchera.

" Je t'aime Irenya.

- Moi aussi Aargan. "

Je tournais le visage vers ma chère belle mère qui présentement nous observait, puis j'attrapais la tête d'Aargan pour l'embrasser passionnément, sous ses yeux, alors que je la fixais toujours du regard. Oui Mellusya, il est à moi. Je sentais Aargan sourire contre mes lèvres, ayant compris la raison de mon geste, mais il ne se faisait pas prier pour m'embrasser en retour. Nous finîmes par nous décrocher pour nous asseoir aux côtés de cette garce qui avait épousé mon père. Elle ouvrait la bouche avant qu'un cri perçant nous vienne aux oreilles, quelqu'un avait crié son nom. Mes muscles se crispèrent lorsque je vis Alaahazar s'approcher dangereusement de nous, montrant plusieurs sentiments dans son regard, de la rage, de la haine, de l'incompréhension, de la tristesse et, de la joie ? Je regardais Aargan avec incompréhension, comment son père pouvait la connaître alors qu'elle était l'épouse du miens. Alaahazar se stoppait dans ses mouvements en m'apercevant, m'offrant un sourire tendre qu'Aargan ne loupait pas. Puis je le vis fixer son fils qu'il ne reconnait pas, mais en apercevant nos mains liés il compris. C'était Aargan, et il devait à tout prie se taire. Il s'assit simplement à nos côtés, s'étant aperçu qu'il avait coupé notre discussion, la curiosité c'était emparé de lui. Il fixait toujours Mellusya, avec ce regard que mon père portait aussi à cette femme, ce regard que je portais à Aargan. Ce regard amoureux.

" Pardonne moi Aargan, tu méritais une meilleure maman."

Parallelism [EN RÉECRITURE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant