" Il faut sortir !
- Nous ne pouvons pas passer par la porte, ils doivent toujours être là bas, ils n'attendent que nous voir sortir comme des animaux apeuré pour nous égorger.
- Mais Tynarie, par où pouvons nous passer ?
- Je ne sais pas, il n'y a aucune autre issus.
- Nous sommes condamnés ?
- Non Mysa va venir.
- Mysa ?
- Ma sœur, elle viendra peut être avec ton frère, il ne veut jamais la laisser.
- Alors on attend qu'ils viennent nous chercher pour nous mettre au bûché ?
- Irenya ?
- Quoi Aargan ?!
- Ils ne viendront pas nous chercher."
Il me pointais du doigt les flammes qui commençaient à se propager, ils ont mis le feu à la bibliothèque, nous détruisant, nous et toute notre histoire. Je sentais la panique émaner que d'une seule et unique personne, Iirlana, elle tirait sur le bras d'Aargan, le suppliant de sortir avec elle, que tout ce passerais bien si elle était à ses côtés. Idiote, tu connais mal mon paternel. Je commençais à percevoir des hurlements venant de l'extérieur, suivis d'un signal de repli, je sentais cette nouvelle énergie se propager dans mon cœur et cette petite voix se connecter à mon esprit. Mon frère et là, différent et tellement perturbant, me rappelant encore celui qui a rythmé ma vie de longues années, si seulement tu étais encore à mes côtés mon frère. Une larme s'échapper de mes yeux alors que les flammes continuaient de lentement se propager autour de nous, brûlant sur leurs passage ces centaines de livres, toutes ces pages rédigé à la main que je sentais à présent dans mon cœur, toute ces lettres racontant mes origines, toute la douleur de mon peuple et ma famille.
"Il est temps de sortir."
Il n'en fallait pas plus pour voir Iirlana courir vers la sortie, suivis par le père d'Aargan et Tynarie, puis Aargan un peu derrière. Mais moi, je restais là, au milieu de cette salle, mon corps entier ne me répondais présentement plus, la moindre instinct de survie c'étais évaporé, je veux brûler. Je voyais Aargan se stopper et se retourner vers moi, son visage se tordant d'incompréhension.
" Irenya ! Dépêche toi ! Nous devons sortir !
- Vas-t-en.
- Irenya !"
Je lui tournais le dos, me replongeant dans cet immense livre qui maintenant me parlais dans mon esprit, j'entendais la voix de toute ces gardiennes morte au combat me raconter leur vie et toute notre histoire, me priant de ne pas les laisser disparaître ainsi. J'entendais ces pas dans mon dos et vis ensuite ses deux bras glisser contre ma taille pour coller mon dos à son torse nu, ma robe ne couvrant partis de mon dos, nous étions là, peau contre peau, ça m'avais manqué. Je le sentais poser sa tête contre mon épaule et je ne pu m'empêcher plus longtemps de poser mes mains sur ses avants bras pour les caresser du bout de mes doigts fin, lentement, lui procurant des frissons à la sensation de mon touché sur sa peau pâle.
"Pardonne moi princesse.
- Retourne la baiser dans les bois.
- Irenya...
- Ce n'est pas ce que tu as dis ?
- Il y avait...
- Ta femme je sais. Tu me feras donc le plaisir d'aller la toucher à elle et de me lâcher maintenant, elle doit t'attendre dehors pour te sucer la bite.
- Ne m'oblige pas à te faire taire comme toutes ces autres fois.
- Tu n'as aucun droit de parole sur moi, vas plutôt faire hurler l'autre catin.
- C'est qui la salope à ton avis ? Ma femme avec qui j'ai des relations en toute légalité au sein d'un mariage ou une princesse de bas étage qui se laisse tripoter par un inconnu en forêt ?"
Ces bras ne me touchaient plus, son visage n'est plus en face du miens malgré le fait que je me sois retourné. Le visage tourné, la main sur sa joue, reprenant son équilibre en vacillant alors que mon poing était encore serré et sur le côté.
" Tu aimais gémir le nom de cette salope quand elle posait à peine ses mains sur toi ou respirait dans ton cou avant de dormir dans tes bras. Une salope et un connard, plutôt romantique non ?
-Dommage que je n'ai pas plus profité de cette salope alors, elle m'aurait sûrement sucé la queue avec plaisir. Et mon dieu, ce que j'aurai aimé ça.
- Qui te dis que cette salope n'aurai pas aimé que ça aille plus loin avec ce connard ?
- Et merde."
Il attrapait rapidement mon bras pour violemment me tirer vers lui. Alors que je le repoussais de mon bras libre, je l'entendais grogner de frustration lorsque sa peau ne touchait plus la mienne. Mais il ne se découragea pas, bien au contraire, en me poussant contre le pilié où se tenait le livre et coller nos deux corps ensemble. Il attrapait mes mains pour les réunir et les tenir d'une de ses immenses mains, ignorant complètement mon regard mauvais, il m'avais immobilisé tellement facilement, il m'a eu, cette fois j'ai perdu. Il posa violemment ses lèvres sur les miennes, laissant mon corps entier être parcouru de frissons, j'aurai voulu résister et le pousser, crier et l'insulter, ou bien même le frapper. Mais je ne pouvais pas. Nous étions la, nous dévorions mutuellement entouré de ces flammes que nous avions oublié qui se rapprochait dangereusement de nos deux corps, tandis que la mort était là, elle nous guettait. Ce craquement puissant et se bruit d'écroulement soudain nous ramena à la réalité, nous allions mourir d'une seconde à l'autre. Je me contentais d'attraper vivement son bras en s'entend mon instinct de survis s'éveiller brutalement, et de le tirer avec moi, rapidement vers la sortie. La porte n'était plus qu'à quelques mètre, deux sans plus, nous allions nous en sortir. Mais ce nouveau craquement, plus sourd que le précédent, fit que je ne sentais plus sa main chaude dans la mienne. Il était au dessous de toute ces planches écroulé alors que le feu le menaçait de l'atteindre. Je voulais m'avancer pour l'aider, mais ce bras m'attirant violemment vers l'extérieur m'en empêchait, loin de son visage désolé, et de ses paroles que je voulais entendre jusqu'à la fin de mes jours. Iirlana hurler le nom dAargan alors que son père fermait la porte de la bibliothèque, il la gifla et lui ordonna de ce taire. Nous avions tous sursauté à l'entente de ce cri perçant, elles l'avaient atteinte, il brûlait vif. J'entendais ses hurlements de douleur encore et encore et encore et encore... Je ne sentais plus la main de Tynarie sur moi pour me garder à l'écart, je n'entendais plus les sanglots de son père, ni les miens. Je ne voyais pas Iirlana s'écrouler au sol le regard vide. J'entendais juste ses cri, résonant dans mon esprit. Je fermais juste mes yeux pour laisser mes oreilles entendre une dernière fois le son de sa voix. Torturer par ses cris. J'aurai aimé te sortir de là, j'aurai aimé te répondre avant que l'on me sorte de là, te dire ces dernières paroles avant de te voir disparaître. Répondre à ton aveux. Je t'aime aussi Aargan Drogor.
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Parallelism [EN RÉECRITURE]
ParanormalQue ce passe-t-il quand les parallèles se rencontrent ?