Jour 4, 8h10, dans ma cellule.

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Oui. Je suis en retard. Excusez-moi. Mais pour le coup, j'avais mes raisons. Enfin, bon, voici le troisième chapitre de ma fic, j'espère qu'il vous plaira (je précise que lui aussi j'ai dû le réécrire, et je l'ai fait assez rapidement (bonjour la qualité (j'aime faire des parenthèses dans les parenthèses) ), pour ne pas être plus en retard (parce que sinon ça allait m'énerver, d'être trop en retard (Laul, c rigolo lé parantèse (ça devient vraiment illisible) ) ) ! Enfin bref. Bonne lecture, et j'essaierais la prochaine fois de ne plus faire de petit paragraphe à chaque début de chapitre x) J'essaierais aussi de faire de meilleurs chapitres, parce que j'avais vraiment pas le temps pour celui-là et le dernier.

P.S. : trogium, aujourd'hui on tape sur la gueule de Link, j'espère que ça te plaira ;)

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Trois stalfos. Deux gardant la porte du couloir et un patrouillant dans le couloir.
Huit soldats et soldates. Deux à l'entrée de la salle du trône et quatre à l'intérieur.
Plus Ganondorf.

Il n'y a vraiment aucune chance pour chance pour que je puisse m'enfuir seule. Surtout que je ne sais pas ce qui se trouve derrière la porte du couloir.

Mon escape dans sa salle du trône a finalement dérangé mon geôlier, qui s'est empressé de placer des guerriers – parfois des soldates gerudos – autour de lui. C'est ce que j'ai pu observer lors de mes parties d'espionnage.
Ma motivation est revenue. Il m'a suffi d'une bonne nuit de sommeil pour que ma détermination à m'enfuir me revienne. Bon, en vérité, cette détermination a bien failli ne pas se réveiller, vu comme le lit de ma cellule est confortable – non, vraiment, Ganondorf sait choisir ses matelas. Ce lit est tellement agréable que je me demande si ce n'est pas fait exprès, pour diminuer mon envie de partir...

Enfin bon, ce n'est pas le sujet. Le sujet, c'est ma fuite. Que j'ai décidé de repousser. Encore. Oui. Même si je suis à nouveau motivée.
A vrai dire, j'ai beau réfléchir, je ne sais pas par où commencer. Que dois-je faire des stalfos ? Comment les vaincre ? Non, vraiment, fuir m'est impossible pour le moment sans Link. Je vais encore observer Ganondorf et ses fidèles, le temps que « mon héros » arrive.
D'ailleurs en parlant de héros, je me demande comment Link a pu en devenir un. Cela peut paraitre étrange que je doute de lui, mais c'est le cas.

Link, depuis que je le connais, ne m'a jamais semblé être une lumière. En plus de ça, il a toujours tout fait pour énerver le monde. Je me souviens du jour où je l'ai vu pour la première fois...
J'étais toute heureuse d'enfin rencontrer celui que j'avais vu en rêve, celui qui m'aiderait à sauver Hyrule ! Mais dès le début en le voyant, j'ai été prise d'un doute. La vision d'un gamin en usant de son lance-pierre en espérant briser les fenêtres du château me hante toujours, même après sept ans. Ça a été à ce moment précis que j'ai commencé à me questionner.
« Est-il vraiment celui que j'attends ? »

La suite aurait pu être normale. Il aurait pu se comporter normalement. Normalement comme le font les héros des anciennes légendes.
Mais non. Il a continué sur sa lancée de garçon stupide. Notamment en me faisant répéter cinq fois, pour son pur plaisir, les légendes de notre monde. Cinq. Fois. En faisant semblant de ne pas avoir compris, un grand sourire moqueur aux lèvres.
« Tu peux réexpliquer, s'te plait ? J'ai pas bien compris.» Il n'a cessé de répéter ça en boucle. Ce garçon est hallucinant. J'avais à ce moment-là une très forte envie de le taper mais je me suis retenue. Ce n'est pas digne d'une princesse, de taper quelqu'un. Même quand ce quelqu'un est Link.

Heureusement il a fini daigné passer à autre chose – certes au bout d'un certain temps. Mais il ne s'est pas mieux comporté pour autant.
Surtout quand je lui ai tendu la lettre écrite par mes soins, celle qui lui servirait de passe pour à peu près tout et n'importe quoi. Quand j'ai voulu la lui donner il m'a regardée. Je l'ai regardé. Il a regardé la lettre. Je l'ai regardé. Il a pris la lettre.
Et il s'est enfui en courant, comme un voleur, sans merci ni au revoir. Et moi, je l'ai regardé partir, perplexe.

Alors. Je sais bien qu'il a grandi dans la forêt, entouré d'autres enfants Je me doute bien que devait être l'anarchie, vu la maturité dont sont doté les enfants de dix ans. Mais l'Arbre Mojo aurait pu lui donner un semblant d'éducation ! "Bonjour", "merci", "au revoir", enfin les bases de la politesse ! Là, on dirait juste un sauvage – et encore plus quand on sait que son surnom en Hyrule est « la terreur des potiers ».

Le pire c'est que ça ne va pas en s'arrangeant...

Après son violent coup de vieux au Temple du Temps, il a dû se sentir pousser des ailes. Il se comporte encore plus comme un imbécile, toujours à plus taper les cocottes et à plus détruire des pots. Mais maintenant qu'il est adulte, plus rien ne lui est interdit, pas vrai ?
Les hormones ont aussi fait leur travail, car, confiant de ses charmes naturels, il commence à beaucoup trop s'intéresser aux filles. C'est ce que j'ai pu observer lorsque je l'espionnais déguisée en sheikah. Toujours à draguer à droite et à gauche. Et toutes les filles tombent sous son charme. C'est incroyable.
J'ai aussi remarqué qu'il est toujours aussi impoli, comme lorsque j'ai vu qu'il ne s'est pas gêné pour regarder sous mes jupes tandis que Ganondorf m'enlevait avec son cristal rose qui s'élevait vers le ciel.

Il me désespère...Ce malotru est quand même censé sauver le monde.

J'aimerais que les Déesses m'expliquent. Comment suis-je censée avoir confiance en énergumène pareil ?

Journal d'une princesse prisonnièreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant