Mon sauveur [En Pause]

Chapitre 10

Je courais, de plus en plus vite, et je pleurais toutes les larmes de mon corps. J'entendais Alex qui courait derrière moi, il essayait de me rattraper mais il n'arrivait pas. Il s'arrêta, épuisé, mais moi je continuais. Je rentrais dans l'immeuble puis dans l'appartement. Je laissai les clés dans la serrure pour qu'il ne puisse pas rentrer. Je laissai glisser mon dos contre la porte jusqu'à être assise. Je fondais en larmes. J'entendis arriver Alex, il essaya de faire entrer sa clé mais il n'arrivait pas.
- Emy ! Laisse moi rentrer ! Ce n'est pas ce que tu crois !
-oui, alors ce que j'ai vu est faux ou un mirage ? Retourne chez ta blondasse va !
-ce n'est pas de ma faute ! Elle m'a obligé !
- elle t'a obligé ? T'étais en train de l'embrasser aussi ! Va t'en maintenant ! Je repartirai chez mes parents le plus tôt possible !
Je l'entendis partir. Je décidai de me lever, et de débarrasser violemment la jolie table que j'avais fait pour lui. Je mangeai le repas que j'avais fait. Après cela, je pris un bain en écoutant de la musique très forte. Mon maquillage avait coulé, et je ne ressemblais plus à rien. Je restai 30 minutes dedans, puis j'enfilai un gros pygama, puis je regardai la télé avec un paquet de mouchoir et une plaquette de chocolat. Je regardais The Avengers, un pur film qui me fit du bien. Je me couchai à minuit et demi, pour me réveiller le lendemain à 10h. C'était dimanche...
Je me levai difficilement de mon lit. Puis je déjeunai et mangeai un des coulants au chocolat que j'avais fait avec un café et un fruit. Après mon petit déjeuner, je fis mes valises. Quelqu'un toqua à la porte.
-qui est ce ? Dit je
-c'est Alex, je viens m'excuser.
-pour quoi faire ? Mes affaires sont prêtes.
-écoute, c'était pas volontaire,  elle m'a embrassé et je n'ai pas plus la repousser.
-pourquoi je devrai te croire ?
-laisse moi rentrer s'il te plaît, dit il.
Je ne sais pas pourquoi mais mon instinct me disais de lui ouvrir la porte.
-qui était cette fille ? dit je à Alex avant même que mes yeux se pose sur lui.
-c'est une collègue, elle m'a dit qu'elle m'aimais et ensuite, tu connais la suite.
-et tu ne la pas repousser ?
Mon dos était contre une table.
-et t'a dormi où ?
-chez notre voisine. Alors, me crois tu ?