||Dans la peau d'une princesse|| • KOOKMIN •

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Mon bonheur est détruit

J'entend plusieurs voix d'enfants et au milieu de ces voix, je me retrouve attaché au sol. Je suis paralysé et mon corps ne m'obéit plus. Dans ce paysage sombre et tout noir, une femme en blanc apparaît.

Le seul défaut.

Elle s'avance en trainant ses lourds pieds vers moi et tend son bras. Je ne vois pas son visage mais seule sa voix écho autour de nous.

Alors que je sens mes pieds êtres happés par le sol, elle me tient toujours la mains et me répète jusqu'à ce que je sois complètement avalé par ce monstre au sable noir mouvant.

« Trouve-le »

Elle le répète encore et encore jusqu'à ce que sa voix devienne insupportable à entendre. Elle crie et je crois apercevoir sa tristesse et sa solitude en elle.

Une partie enfouie de moi désirait la sauver.

J'ai vu qu'elle tendait encore le bras vers moi mais cette fois-ci, elle me dit au revoir de la main. D'une manière que j'ai trouvé cruel sur le moment. Sa tête se balançait de droite à gauche et elle ne souriait pas, non, elle était sur le point de pleuré. D'éclater.

Et là en une fraction de secondes, je pus enfin voir un détail sur son visage, ses yeux d'une rougeur de rubis.

Elles me parurent plus époustouflantes qu'effrayantes.

Il n'y avait aucune émotion en elle et elle semblait guidée par une volonté. Sans en connaître la raison, je me suis senti triste et concerné.

J'essayais de parler. J'espérais que mes paroles arriveraient à la toucher mais aucun son ne dépassait mes lèvres qui était cousu l'une à l'autre. Je sentais le sol mouvant me tirer encore un peu plus vers lui. Et cette femme me fixait toujours autant.

Je la voyais devenir folle de rage et elle répétait encore et encore.

« Trouve-le! » « TROUVE-LE! »

Alors que cette fois-ci, je voulais me servir de mes yeux pour lui lancer des signaux d'alerte, je voyais noir et c'est l'instant d'après que j'avais compris que mes yeux avait été crevé par je ne sais qui.

Dans ce rêve, je ressentais la douleur.

Elle me foudroyait de pleins fouet et c'est après l'avoir vécu mainte fois que j'ai compris que la douleur de cette femme et de ces voix était additionné à la mienne. Ces douleurs m'étaient affligées à moi. Et à moi seul.

Une horreur. Mais savez-vous ce qu'est le plus pire dans ce cauchemar?

C'est que, justement, je ne leurs en voulait pas. Au contraire, mon instinct me criait haut et fort de trouver un moyen de les aider. J'avais l'impression que ces voix et cette femme faisaient de leurs mieux pour ne pas me faire ressentir le maximum de leurs douleurs.

Et, en quelque sorte, j'en étais reconnaissant.

Me voilà, englouti dans ce sol. Je ne pouvais ni voir ni parler et la seule chose que j'étais capable de faire était d'entendre ces abominables cris près des mes oreilles. Hurlant à l'intérieur.

Encore et encore.

Jusqu'à ce que, cette fois, ce soit mes oreilles qui éclatent.

~ ~ ~

Et voilà, encore une fois j'ai rêvé du même rêve. Tellement répétitif et lassant à la longue.

Au tout début, à mes quinze ans, quand ce rêve s'était manifesté pour la première fois, j'étais totalement pétrifié par cette femme blanche et de ce décor digne d'un film d'horreur. Au fur et à mesure, je me suis habitué et j'ai même commencé à ressentir de la compassion pour elle. J'aurai voulu trouver ce qu'elle voulait que je trouve pour qu'elle arrête de souffrir mais je n'en était pas capable.

J'ai toujours été inutile. Je n'ai jamais été d'une grande aide à quelqu'un..Affreux et repoussant.

Je m'étais encore une fois réveillé dans mes draps, tout mouillé à cause de ma sueur. Chaque nuit, je fais le même cauchemar. Il n'y a que quelques jours sur le mois que je suis tranquille et que j'y échappe mais je ne sais même pas pourquoi.

J'ai soufflé un bon coup en passant ma main dans mes cheveux blond et j'ai éteint l'alarme de mon téléphone qui sonnait et se répétait toute les cinq minutes. Heureusement car sinon j'aurai été en retard pour l'université.

Mes cheveux avait toujours cette même couleur or depuis ma naissance et je me demandais toujours pourquoi alors que la couleur de cheveux de mes parents étaient brune. Et mes yeux possèdent une couleur azur mélangeait au noir ébène avec des nuances d'émeraudes et de jaune soleil.

Eux aussi, je ne les apprécie pas énormément car tout le monde me regarde de travers que ce soit à l'université ou quand je sors.

Mes parents m'ont toujours répétés que j'avais un fort caractère et que j'étais très endurant. Dès qu'ils le peuvent ils me font des louanges sur mon intelligence et mon courage et à chaque fois ça me fait rire car je ne vois pas pourquoi ils me disent cela.

Et je les trouves mignons de me dire ça même s'ils ne le pensent pas.

C'est vrai quoi, je ne vais qu'à l'université et non dans une sorte de koh lanta bien que ce cauchemar m'épuise et me ronge. Et je n'ai même pas d'amis mis à par Hoseok.

Je me suis péniblement mis sur mes deux pieds pour aller atteindre la porte de la salle de bain. Quand j'ai abaissé la clenche et que j'ai poussé la porte, j'ai entendu un bruit.

Un son aigu. Mais pas si déplaisant que ça.

« hihihii tu te lèves plus tard aujourd'hui »

Quand je suis entré à l'intérieur, cette fée aux couleurs d'un vert émeraude s'y trouvait encore.

Cette couleur verte qui me hante comme mon rêve. Je n'apprécie pas mes yeux tout comme je n'apprécie pas mon existence dénué de sens logique.

Ses yeux ont l'allure d'une pierre précieuse ressemblant justement à une émeraude. C'est pour ça que je l'ai surnommé comme ça.

Presque tout les matins, elle m'accueille. Elle est si minuscule.

Alors que je m'apprêtais à me déshabiller, elle tourbillonnait autour de moi.

« Tu..tu pourrais te retourner Emy? » demandais-je en lui jetant un coup d'œil.

Elle pouffa faiblement et fit quelque tour autour de moi avant de se poser sur mes cheveux, ses coudes qui soutenait son petit visage et sa poussière de fées qui flottait dans l'air autour de nous.

« Encore ce rêve? Ne l'ignore pas Chimchimie. » me dit-elle.

Elle a la capacité de lire l'atmosphère et les émotions. Pratique hein.

Vous devez trouver ça étrange qu'elle soit si familière avec moi n'est-ce pas? Eh bien, justement c'est parce qu'elle se clame elle-même en étant mon familier mais je ne comprends pas pourquoi. Même si ça me rassure d'un côté.

Beaucoup même. Avoir conscience qu'il y a un être capable de t'écouter tout en connaissant ta situation.

Depuis deux ans, c'est comme ça et elle ne m'a jamais voulu de mal contrairement aux autres créatures que je rencontre quand je rentre.

Alors je lui fais confiance, tout simplement.

« Oui, ne t'inquiète pas Emy.»

Elle attendait ma réponse et quand elle l'a eu, elle est venue frotter ma joue avec sa petite tête et me fit un petit bisous sur le bout de mon nez.

C'était sa façon à elle de me dire au revoir.

Elle est partit. Ainsi, j'ai pu entreprendre ma toilette et rejoindre ma mère dans la salle à manger pour entamer une autre de ces journées épuisantes et satisfaisantes.

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Alors ? Alors? Alors?
gongjuuuuu

Luv u guys💜

-LeeHi