• Chapitre 14

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Mon père : MARTINA !!!! ON DOIT PARLER. DESCENDS .

Alors j'ai arrêté ma grande occupation, qui était de ; écrire dans mon journal, et je suis descendue ensuite pour rejoindre mon père dans le salon.

Mon père : je commence à avoir des doutes. L'autre jour, j'ai entendu du bruit dans ta chambre par ta fenêtre. Tu n'avais invité personne ?

Tini  (je deviens rouge) : bien sûr que non.

Mon pere : et je me pose beaucoup de questions. A vrai dire, je me soucis pour toi. Tu es souvent absente. Tu es où ?

Tini: je révise beaucoup avec...

Mon père: ambre !?

Tini: ...

Mon pere : c'est ce que tu voulais dire !?

Tini: oui !...

Mon père : très bien... je suis très contente que tu sois amie avec elle. Elle est...

Tini: RICHE, BELLE, INTELLIGENTE, POPULAIRE...TOUT CE QUE TU VOULAIS POUR QUE JE SOIS AMIE AVEC... NON ?

Mon père : TINI TU NE ME PARLES PAS SUR CE TON. ET POURQUOI ??? TU AS UN PROBLÈME AVEC ELLE ?

Tini: non, nous sommes amies.

Mon père : bah alors, pourquoi tu dis ces choses méchantes sur elle.

Tini: car j'ai bien réfléchi...mais j'en ai mare...car je n'ai pas envie d'avoir des amies forcément riches...ce n'ai pas ça qui compte c'est le cœur. Et si j'etais amie avec elle c'était parce que je t'ai écouté et j'ai eu tord.

Mon père : parce que tu préfère rester avec des gens pauvres ?....comme ta Karol ?

Tini: elle n'est pas pauvre, elle est juste normale, comme tous les autres.

Mon père ; ho non, nous nous sommes normaux !

Tini: tu crois qu'etre riche s'est être normal !? Tu te trompes...c'est nous qui sommes différents.

Mon père : ARRETE ! TU DIS N'IMPORTE QUOI. SI TU RESTE AVEC LES CLASSES BASSES TU FINIRAS AVEC CES MORVEUX DANS LES RUES À FOUILLER LES POUBELLES.

C'est à ce moment où j'ai eu comme un déclic dans ma tête. C'est comme si toute la vérité de la vie était arrivé à ma portée. J'ai compris que je devais retourner vers Karol car elle s' était une vraie amie. Être populaire ne me rendait à rien. Cela n'était ni cool, ni rien d'autre, ça ne me rendait pas heureuse. Et si je restais moi, sans écouter les ordres de personnes.?

Tini: alors papa, je finirais pauvres. Pour toi, être populaire et riche te rendent heureux. Mais l'es-tu réellement ? As-tu de véritables amis ? D'ailleurs tu n' invites jamais personne ?

Mon père : arrete de dire ça tini, je sais très bien ce que je veux, et tout ça c'est la vie...et c'est normal...

Tini : (pleure) ...PARCE QUE.... TU.... TU CROIS QUE C'EST NORMALE DE NE PLUS AVOIR DE MERE À MON AGE ?

Je pleurais tout ce que je pouvais, mais cette fois, je n'attendais pas de réponse, et je suis  montée directement dans ma chambre, pour ne pas causer plus de problèmes. Mon père, lui resta en place dans le salon, les larmes aux bords des yeux.


"J'espère que cela durera"Où les histoires vivent. Découvrez maintenant