nefas- f(x)

chapitre 1-vision de song qian

Le bruit de ses talons, au contact du sol, résonnaient dans tout l'aéroport et elle marchait en faisant de grands pas. Song Qian était pressée, pressée de vite rentrer chez elle et de souffler, à l'abri des regards des paparazzis. Derrière ses lunettes, elle cachait son impatience par un regard séducteur et continuait son chemin, entourée de ses gardes du corps. Ils la protégeaient, savaient qui elle était et où elle allait chaque jours de son business alors que la jeune femme ne savait rien d'eux. Et d'ailleurs, elle ne voulait pas avoir à faire avec eux, song voulait juste qu'ils protègent sa personne et ne voulait se préoccuper que de sa petite vie.

Song Qian était un des mannequin le plus célèbre de Chine et elle avait toujours droit à être la couverture de pratiquement tous les grands magazines d'asie. Elle était affichée partout, et elle assistait à toutes les fashion weeks, elle se baladait partout dans le monde et dirigeait presque tous les défilés. Cette jeune femme était admirée pour son sens de la mode et son talent pour gérer tout un défilé. Elle était une des chinoises les plus chanceuses du pays. Mais malgré son travaille très professionnel, Song Qian avait beaucoup de fans, et cela l'insupportait. Elle détestait être appelée de tous les côtés par des fans hystériques et elle n'aimait pas le fait d'avoir à prendre leurs "cadeaux". Ils lui donnaient des lettres, des chocolats, des fleurs mais dès qu'elle était chez elle, elle s'empressait de jeter toutes ces choses et de se désinfecter les mains. Mais le pire étaient ces fans qui s'accrochaient à elle, comme si c'était un dieu, qui allait alléger leurs peines et pardonner leurs péchés. C'est dans ces moments là qu'elle souhaitait mettre ces personnes en prison. Cela semblait peut-être exagéré mais elle n'en avait rien à faire; il ne fallait pas la toucher, elle voulait rester propre. Malgré son caractère vicieux, le monde entier pensait beaucoup de bien d'elle, et ses fans disaient que c'était un bonne personne, adorable et certains allaient même jusqu'à dire que la star avait changé leur vie. Mais en réalité, elle était prétentieuse et capricieuse. Voilà ce qu'elle était, elle ne s'occupait que de sa petite personne prétentieuse et le reste ne l'importait point.

La jeune femme dit à son manager, une des seules personne à qui elle prêtait attention et adressait la parole, qu'elle allait s'arrêter pour prendre un americano. Il acquiesça et dit à trois gardes du corps de l'accompagner. Song qian se dirigea vers un café et se plaça devant le vendeur.

- Un americano sans sucre, prononça-t-elle sans la moindre politesse.

Le jeune homme de la caisse haussa un sourcil et paraissait énervé du culot qu'avait la jeune femme. Pourtant il ne dit rien et prépara la boisson. Lorsqu'il lui donna le gobelet, song s'empressa de prendre une serviette et attrapa la boisson sans dire merci, puis partit sans un mot. Elle se fichait des gens autour d'elle, elle n'adressait aucuns regards, elle n'ouvrait la bouche que pour nécessité face aux gens banales. Malgré tout, les gens arrivaient quand même à penser du bien d'elle. Et cela lui allait, elle avait une bonne image d'elle sans rien demander et elle gagnait des milliers chaque jours.

Elle retrouva le chemin vers la sortie de l'aéroport et s'approcha de son manager. Song sortit son téléphone et tapa un numéro.

- Maman ? dit-elle, je suis de retour en Chine !

- Passe à la maison song, je t'attend alors !

- D'accord, je passerai peut-être ce soir.

Sur ces mots, la jeune femme rangea son téléphone dans son sac de luxe.

- Song, tu rentres en taxi ? demanda son manager.

Elle se tourna vers lui en enlevant ses lunettes et répondit :

- Oui, je suis assez fatiguée, je vais rentrer directement.

Alors son manager appela un taxi d'un geste de la main.
Une voiture noire s'arrêta devant la star et elle attendit qu'on lui ouvre la porte. Un des gardes du corps prit la poignée et la tira brusquement, ce qui fit sursauter Song Qian. Elle rentra dans la voiture dégoûtée de poser ses fesses sur un fauteil inconnu et en fermant la portière, elle jeta un coup d'oeil vers le monde extérieur. Elle soupira en voyant derrière les gardes du corps, qui tentaient d'entourer le taxi pour ne pas qu'il y ait de bousculement, ses fans qui criaient, pleuraient de joie, la filmaient comme une bête de foire. Elle remit ses lunettes et s'adressa au chauffeur pour lui prononcer son adresse. Qui ne serait pas étonné de savoir qu'elle habitait une suite de luxe dans un hôtel très célèbre d'une grande réputation ? Le taxi se mit en route et elle se mit à dormir, les mains posées sur son sac.