chapitre 1- vision de jinri

37 7 8
                                    

Le silence régnait dans la salle de classe

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

Le silence régnait dans la salle de classe. Les élèvent dormaient, certains rêvaient, d'autres écoutaient le professeur avec attention. Choi Jinri était en train de lire, la tête allongée sur la table. Son bras gauche était étalé sur la table et faisait usage de coussin pour sa tête. Elle lisait des citations courtes, chaque mot des pages qu'elle tournait lui rappelait un moment de sa vie. C'était beaucoup plus intéressant que ses cours. Certes l'année ne faisait que commencer, mais elle se résonnait à penser qu'elle se finirait vite et qu'elle pourrait enfin rentrer dans une vie adulte et professionnelle. Le lycée l'ennuyait plus que tout. Jinri tenait son livre de sa douce main et elle commençait à s'endormir.

Pendant qu'elle lisait, elle se concentrait aussi sur les cliquetis que faisaient l'aiguille des secondes de sa montre. L'heure qu'elle indiquait lui annonçait que la fin des cours de la journée était proche. 

- Vous devrez me rendre votre devoir, sur le sujet que nous avons abordé aujourd'hui, dès la semaine prochaine. s'exclama le professeur. 

Il prit un paquet de feuilles, les distribua aux élèves et quand il revînt à son bureau, il le frappa fort avec un règle. Le bruit sourd parcouru la classe et Choi Jinri releva la tête d'un coup, comme d'autres élèves, et le professeur fit comme si de rien n'était. Puis il adressa un sourire à ses élèves et dit :

- Bonne après-midi et rentrez bien chez vous ! 

La sonnerie retentit et il laissa ses élèves en classe, en partant comme un coup de vent. 

Jinri rangea ses affaires en vitesse et commença à se lever. 

- Jinri ! s'exclama quelqu'un derrière son dos.

La jeune fille se retourna et apperçu son amie qui la retenait par le bras.
Elle lui fit un regard interrogateur et enleva la main qui était pressait son bras.

- Tu veux me dire quelque chose ?

- Euh.. je voulais qu'on mange ensemble ce midi. lui répondit son amie.

Elle était petite et un peu joufflue. Elle l'obersait avec de grands yeux brillants. Jinri, elle, était grande et fine. Mais elle avait tout de même des joues de bébé, toutes lisses et gonflées.
- Oh... J'avais prévu de rentrer directement chez moi.

- Aaah..., murmura son amie, qui baissa les yeux.

Elle avait l'air blessée. Choi Jinri soupira et lui promit de faire ça un autre jour.

- On fera tout ce que tu veux une après-midi, c'est promis !

Sur ces mots, la jeune fille prit son sac et sortit de la salle. Elle s'en voulait un peu de lui avoir dit non, mais en même temps, son amie n'allait pas mourir. Jinri marchait rapidement vers la sortie du lycée. Le bruit des bavardages des élèves courait les couloirs. Ils profitaient de leur dernière année et passaient tout leur temps libre au côté de leurs amis. Jinri souhaitait simplement finir cette année sans mourir sous la pression des cours et voulait consacrer tout son temps libre à l'art et la photographie. Ces derniers la passionnaient plus que tout. Elle aimait faire revivre des moments de la vie par des clichés, elle aimait représenter ses rêves par des coups de pinceaux, elle aimait voir la vie d'une autre façon par des expositions de sculptures et d'art contemporain. Chaque mouvement, chaque chose banale qu'elle voyait, chaque déplacement, tout cela elle l'interprétait de façon artistique. Sa tête était remplie de ces arts.
Elle voulait en faire son métier. Mais sa famille n'était pas du même avis. Son père voulait qu'elle reprenne sa société et cela enchantait plus que tout sa mère.

Lorsque Choi Jinri fut en dehors du lycée, elle sortit ses écouteurs et appela un taxi.

- Maman, je suis rentrée ! dit-elle en claquant la porte. 

Les escaliers furent déboulés par un bruit de talons. Sa mère arriva dans l'entrée et embrassa sa fille. Cette dernière fut dégoûtée et esquiva sa mère. 

- Comment était ta matinée ? demanda cette dernière qui n'avait pas remarqué l'expression dégoûtée de sa fille. 

Jinri fit une moue et haussa les épaules.

- Une matinée normale..

Après ces mots, il y eu un silence et les deux femmes restèrent debout sans rien dire. Choi Jinri frissonna et dit :

- Bon, je monte maman, et je reste à la maison et peut-être que je sortirai dans l'après-midi.

Sa mère acquiesça et alla dans son bureau sans rien dire. Leur relation était très bizarre. La mère ainsi que la fille avait des moments où elles pouvaient rester dans la lune pendant des minutes, sans bouger. Choi Jinri aimait beaucoup sa mère, mais elle était surprotectrice et par certains moments, elle l'empêchait de respirer. 

Jinri se dépêcha de monter les escaliers et s'affala sur son lit. Elle ferma les yeux et essaya de se récapituler sa matinée. 

Elle s'était levée puis préparée. Elle avait pris son petit déjeuner dans un café français, et était allée à son lycée en taxi. Lorsque Jinri fut au lycée, elle était directement allée  dans sa classe et avait dit bonjour à ses amies. Puis les cours s'étaient enchaînés. Rien de plus normal. 

Mais un détail lui trottait dans la tête. Elle trouvait ce détail moins normal que les autres..

"Jinri avait dit bonjour à Ahmin et était allée chercher des affaires dans son casier. Elle l'ouvrit après avoir tapé son mot de passe et prit ses livres pour le premier cours de la journée. Lorsqu'elle le prit dans ses mains, elle aperçu un morceau de papier bloqué entre deux livres, et qui dépassait juste un petit peu pour être découvert. Elle se hâta de le prendre, avec un regard interrogateur. Choi Jinri observa aux alentours que personne ne la fixait et ouvrit le papier discrètement. Lorsqu'elle avait lu son contenu, elle commença à trembler et le froissa vite. Elle le rangea dans sa poche, ferma violemment son casier et s'assis à sa place, toujours en tremblant. Elle mit ses mains sur ses oreilles et regarda autour d'elle, si l'expéditeur de ce mystérieux bout de papier rodait dans la salle, pour admirer le spectacle qu'offrait Jinri. La jeune fille était en train de paniquer, elle commençait à voir flou et elle était en sueur. Elle ne comprenait pas les mots de ce papier, elle ne savait pas d'où venait ces sentiments qui la rendait comme ça. D'où venait la source de cette petite phrase qui lui faisait si peur..

Elle se calma et entreprit de faire comme si de rien n'était, après tout, ça ne lui était peut-être pas destiner.."

Elle souffla un bon coup et fouilla dans sa poche. Jinri sortit le papier et le regarda attentivement. Elle resta quelques minutes sur son lit, à regarder le papier. Puis d'un coup, elle se remit à faire une crise de panique et tomba de son lit. Elle mit ses mains sur sa tête cette fois-ci et tira sur tous ses cheveux. Elle avait du mal à respirer et avait des vertiges..

Le papier était par terre, près de son lit, et il y était inscrit dessus :

"meurs salope, et fais attention à toi, je vais te menacer jusqu'à ce que tu meurs et je vais tuer un par un tes proches, pétasse"

"meurs salope, et fais attention à toi, je vais te menacer jusqu'à ce que tu meurs et je vais tuer un par un tes proches, pétasse"

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
nefas- f(x)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant