*Ch1* La boite ➤ ???-12h

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     Les paupières fermées, elle avait les paupières fermées... Elle ne dormait pas, nan ! Elle ne pouvait pas à cause des secousses qu'elle subissait.

     La jeune femme entrouvrit un œil et se rendit compte qu'elle était dans une cage, qui montait, qui se dirigeait en continu vers le haut. Elle se débattait, mais c'était en vain... Ses mains étaient attachées au grillage qui l'entourait. Regardant partout autour d'elle ; elle vit enfin la clef lui permettant de se défaire de ces menottes mais elle était trop loin, bien trop loin... La pauvre avait beau essayé, la seule chose que cela lui apportait était les entailles aux poignets qu'elle se faisait à forcer telle une folle. Au bout d'un moment, la prisonnière comprit que ses efforts ne servaient à rien, elle avait les poignets ensanglantés et les jambes qui tremblaient, elle finit par se poser sur le sol après toutes ses tentatives. Désespérée et épuisée, elle se calma et prit une respiration lente et régulière. Elle ne ressentait même plus les secousses à force d'être là ! Ne sachant quoi faire, la femme leva la tête et se mit à regarder le couloir vertical qu'elle traversait depuis une bonne trentaine de minutes.

     Elle regardait les spots lumineux qui défilaient sur les grandes parois autours de la cage or elle ne voyait guère la fin du tunnel comme si celui-ci était infini... Mais l'adolescente fut vite surprise lorsque le bout lui apparut enfin, s'approchant à grande vitesse de sa position ! Pensant qu'elle allait mourir écrasée, elle se recroquevilla en espérant adoucir le choc, elle ferma ses yeux et pria pour ne pas trop souffrir mais le choc ne se fit sentir ; il n'y en avait tout simplement pas ! La demoiselle rouvrit les yeux et après un certain temps, elle entendit comme des bruits de pas au dessus d'elle... La trappe supérieure s'ouvrit, laissant la lumière du soleil aveugler la pauvre enfant. Elle détourna le regard au sol à cause de cette douleur et sentit la cage se secouer une fois de plus. Retournant son regard en face d'elle, elle s'aperçut de la présence d'une personne se tenant debout sur la grille, la jeune fille ne pouvait la voir à cause du contre jour mais elle regarda sa silhouette avec incompréhension.

     Cette personne s'abaissa au niveau de la fille et pencha sa tête sur le côté en signe de malentendu, la prisonnière était plutôt frustrée de ne pas distinguer les trais du visage de cet individu mais elle pouvait facilement s'assurer que cette personne était un garçon, de sa carrure et de son odeur. Il approcha lentement sa main en direction du corps apeuré de la jeune femme mais celle-ci se mit à reculer pour s'éloigner de lui, arrivant dos aux mailles métalliques... Ce ne fut pas compliqué pour le jeune homme de s'apercevoir que la demoiselle n'était pas confiante. Il retourna son regard vers l'extérieur et fit à d'autres personnes qui s'étaient regroupés autours du trou :

C'est une fille...

     «C'est quoi cette réaction sérieux ? Certes il y a plus d'homme sur cette planète mais c'est pas une raison de réagir comme ça !» se demanda la fille d'un ton écœuré.

     Le jeune homme redirigea son visage vers la concernée qui pouvait enfin le voir, ses yeux s'étaient habitués au changement de luminosité qu'elle avait subi. Il avait des cheveux blonds foncés – un blond vénitien – de doux yeux marrons foncés et de fines lèvres pâles. Il s'était rebaissé à sa hauteur pour la regarder dans le plus profond de ses yeux. Il lui fit un léger sourire, se releva et lui tendit la main pour que l'adolescente se redresse mais celle-ci ne pouvait pas, ses mains étaient toujours attachées à la grille.

J-je ne peux pas. indiqua t-elle d'un coup de tête

Pourqu- Oh ! répondit il en se précipitant sur les poignets de la prisonnière. C'est quoi cette merde !?

Bah... des menottes...

Mais je sais ! Mais... Pourquoi tu es attachée ?

J'en sais rien mais détache moi ! je t'en supplie... s'énerva t-elle en baissant la tête, les yeux humides. Ça fait mal... ajouta t-elle en montant un regard plein de douleur vers le jeune homme

Je veux bien mais... où est la clef ? murmura t-il en déposant ses mains sur les épaules de la torturée

OH ! Qu'est ce qu'il se passe en bas ? demanda un grand baraqué plutôt peu accueillant

Rien ne t'en fais pas ! rassura t-il en se tournant vers son interlocuteur.

Bah dis moi merde ! surenchérit «monsieur j'ai rien à voir là dedans»

Nan ! menaça le blond. Alors où est elle ? se retourna t-il de nouveau vers la jeune femme attachée

De l'autre côté, accrochée... à la grille. lui indiqua t-elle du regard

     Lorsqu'il la vit, il se précipita sur l'objet et le détacha de la grille, il revint vers la nouvelle et s'abaissa pour défaire ces liens douloureux qui la retenaient. La pauvre fille paniquée entendait le blond chuchoter : «Voila, Voila !» ou «La pauvre» qui donnaient à la femme un peu plus d'espoir à chacun des mouvements de son «sauveur». Une fois libérée de cette torture, elle se mit à tâter ses poignets pour atténuer la douleur mais ça ne faisait qu'empirer ! Elle lâcha un gémissement de douleur lorsque son pouce pénétra une de ses plaies. Pendant ce temps là les garçons autours étaient partis, ce qui donna un peu plus confiance à la femme qui observait la sortie – ou l'entrée – de la boite, puis elle entendit le blond parler dans son dos, il disait :

C'est la dernière... Après c'est fini

     Remontant ses beaux yeux vers la soit disant dernière, il lui demanda ce que cela signifiait... Mais elle ne sut quoi répondre, elle était perdue tout comme lui ! Elle se contenta de secouer sa tête de gauche à droite signe d'ignorance. Il abandonna et rangea le papier dans sa poche.

Allez, viens la nouvelle ! lança le jeune homme en sortant de la boite et en tendant la main pour aider la jeune femme

La nouvelle ? Tu n'aurais pas un surnom mieux que celui-ci ? fit elle d'un ton blasé en saisissant la douce main du garçon et en l'utilisant pour sortir de cette trappe

Et bien... On est tous passés par là. ria t-il. Comme on ne se souvient jamais de notre nom le premier jour on ne peut--

Ashley. l'interrompit elle

Quoi ?

Je m'appelle Ashley.

     Il la regarda d'un air étonné – les yeux grands ouverts – elle se souvenait de son prénom, dès le premier jour... «Les autres ne s'en souvenaient que le deuxième jour au bloc, pourquoi pas elle ?» songea le blond. Toujours la vision fixée sur la demoiselle, celle-ci commença à paniquer ; «Où est le problème ? C'est plutôt bien... Nan ?» se demanda la jeune femme.

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«Alors comme ça, mademoiselle Ashley n'aime pas souffrir, intéressant !»

Bonjour tout le monde

J'espère que cette histoire vous plaît ou en tous cas ce chapitre

Votre jeu a déjà démarré mais un certain personnage vous le précisera dans un prochain chapitre

Sur ce, je vous retrouve au chapitre 2

Bonne chance

Le Labyrinthe - Ce piègeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant