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Je m'étais mise en position fœtale dans mon canapé étant incapable de penser clairement. Je venais de passer à quelques centimètres de la mort et si ils n'avaient pas été pressés je serais morte à l'heure qu'il est. Je passai ma main sur ma joue et frissonnai, ça piquait mais je n'avais pas la force de me lever et d'aller chercher du désinfectant.

Je n'avais pas non plus la force d'ouvrir les yeux et de regarder mon appartement dévasté. Il contenait tellement de souvenirs importants pour moi que de voir ne serais ce qu'un objet détruit me ferais mal.

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Je suis restée je ne sais combien de temps dans la même position avant de me décider à me lever. Voir tout ça me fit avoir des frissons désagréables, comment en quelques minutes il a pu tout casser..? Je laissai mes pensées de côté et décidai de prendre sur moi et de nettoyer mon appartement. J'allai dans Mon cagibi et pris un sac poubelle, je jetai toutes les choses détruites et inutilisables tout en ayant un pincement au cœur.

Quand j'eu finis de débarrasser tout ce qui était cassé, je pris une grande inspiration et allai poser le sac poubelle dans la benne à ordure. Quand je revins chez moi et que je regardai l'heure je vis que l'heure du rendez vous que je devais avoir avec un employeur était dépassée. Mais sur le coup cette nouvelle ne me fit rien, j'envoyais juste un message à Amélie pour lui dire que pour je job c'était mort et allai désinfecter ma blessure et mis un grand pansement dessus. En sortant de la salle de bain je vis des débris de verre que j'avais oublié de ramasser. Alors je me baissai et les pris mais manque de pot je me coupais. Je lâchais alors brutalement les morceaux de verre et allai me rincer le doigt avant de mettre un autre pansement. Je restai un moment bloquée devant mon reflet dans la salle de bain. J'étais tellement pathétique...

Après un moment je détournai le regard ne pouvant pas me supporter moi même et allai chercher des gants pour ramasser les bouts de verres. Quand tout ça fut fait je me rassis sur mon canapé le regard perdu dans le vide. Je n'étais en sécurité nul part. Ils avaient pénétrés avec une telle aisance dans mon appartement que je savais maintenant que dès qu'ils voudront m'éliminer ils le pourront.

Je ne peux pas sauver ma mère.

Je ne peux pas retrouver le corps de mon père.

Je ne peux rien faire.

Rien du tout.

Mon téléphone s'était mit à sonner mais c'est comme si je ne l'entendais pas. J'étais comme perdue au milieu de mes propres tourments. Comme si le monde était devenu soudain plus noir qu'il ne l'était déjà, et c'était totalement horrible. Les seules choses que je voyaient étaient des souvenirs qui disparaissaient petit à petit, des sourires qui s'évanouissaient dans les ténèbres et de l'espoir qui partait en fumée.

C'était à ce moment la que je me rendis compte à quel point j'étais fragile mentalement. Mais tout le monde aurait réagit pareil n'est ce pas ?

Je posai mes mains sur ma tête et la secouais de gauche à droite. Comment devais-je garder espoir ? A quoi bon devrais je continuer à vivre si ce n'est que pour souffrir continuellement ? Ma mère est sûrement déjà morte à cet instant alors que je m'accroche à son souvenir. Je sais qu'elle n'aurait pas voulut que je pense comme ça. Elle m'a élevée comme une fille forte, mais le suis-je vraiment ? Suis-je vraiment aussi forte qu'elle le pensait ? Non. Je ne le suis pas. Mais croire ça m'a permit d'affronter beaucoup de choses. Il faudrait juste que je continue, ça ne devrait pas être compliqué. Oui j'ai juste à continuer d'y croire.

Continuer

Continuer

Continuer

Après quelques instants je repris mes esprit. Il ne fallait pas que je pense comme ça ! Ma mère était toujours en vie ! Est si ils ne m'ont pas tué aujourd'hui c'est que ma bonne étoile, qui soit dit en passant déconne beaucoup, a enfin voulut agir. Et je ne dois pas gâcher la chance qu'elle m'a donné.

Je me levai rapidement et attrapai mon téléphone qui ne faisait que sonner et je décrochais.

-Hailey Fay vous allez m'expliquer pourquoi vous n'êtes pas allée à ce rendez vous ! Me cria Amélie de l'autre bout du combiner

-J'ai été attaquée...

- QUOI !? CA VA !? TU ES BLESSÉE ? QU'EST CE QU'IL S'EST PASSÉ ?

- Un des hommes m'a frappé à la joue mais sinon ça va...enfin physiquement. Mentalement pas trop... et pour te faire court ils étaient venus chercher l'argent.

-Oh ma pauvre... Dès que je finis mon service j'arrive ! Ne fais rien de stupide...

-Oui...

Elle raccrocha en disant de faire attention à moi. Moi j'allai m'asseoir sur une chaise tout en dirigeant mon esprit vers ma mère et la boite de nuit. Il fallait absolument que je réussisse à passer cette porte, peut importe ce que ça me coûte et pour ça j'aurais besoin de lui ; Eric. Il est le seul à pouvoir m'aider et j'ai le sentiment qu'il n'est pas dans cette mafia par plaisir, il hait peut être le "patron" aussi...

UnluckyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant