Chapitre 10

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Aujourd'hui,

Désert de Caricula,
Aux Dunes éternelles, côté Sud,
Midi tapante.

*

Nous avons atterris dans une ville au milieu de nulle part. La chaleur ici y est accablante et suffocante, à vrai dire je ne sais pas comment les Cariculiens arrivent à la supporter à longueur d'année.

Tandis que je sue comme un véritable phoque, Gwen rayonne et semble même apprécier ce soleil atroce. Dire que pendant une période je pensais m'être habitué à la chaleur...
Autant dire que ce temps est révolue.

Je me colle au mur et le longe pour profiter de l'ombre qu'il m'accorde. Je n'en peut plus, si cela continue je vais littéralement fondre sur place. Mes cheveux me collent et j'ai beau les avoir attachés la sensation n'en ai pas moins désagréable.

Au bout de quelques mètres, je me stoppe et extirpe ma bouteille d'eau de mon sac. J'en avale le contenu à la vitesse grand V et la remet en place avant de reprendre mon chemin. Ce n'est vraiment pas le moment de perdre mes compagnons.

Je presse le pas et grogne en remarquant que j'arrive à la fin du pâté de magasins que je suivais. N'ayant plus le choix je marche de nouveau sous cette boule de feu ardente me brûlant littéralement la peau. Devant moi se trouve mon amie et Narcisse en pleine discussion. Bizarrement, ils se sont tout de suite entendus.

Je soupire en remarquant que le vampire à ses côtés ne semble pas gêné par le soleil. Non, à vrai dire il semble même plutôt heureux de le voir rayonner sur sa peau. Si je chope celui ayant affirmer un jour que les vampires le craignait, il peut être sûr de passer un sale quart d'heure.

Erwin qui restait en retrait depuis notre arrivé me fixe en s'arrêtant devant moi. Ses mains plongés dans ses poches il m'observe un sourire en coin.

-Tiens, tiens il semblerait que notre pyromane adoré ai des problèmes avec la chaleur. C'est ironique tu ne trouves pas ?, me lance t'il alors que j'arrive à sa hauteur

-On ne peut pas s'arrêter ? Juste quelques minutes...

-Non, d'après Narcisse le bar de son ami est tout près.

-C'est ce que tout le monde répète depuis tout à l'heure !

Il hausse ses épaules et reprend sa marche alors que je me traîne derrière lui. J'accélère le pas et le dépasse en me dirigeant rapidement vers les deux têtes de marches d'un pas déterminé. Je vais plaider ma cause à Gwen qui j'en suis persuadé voudras bien se stopper à l'ombre avec moi.
Alors que je me dirige vers eux quelqu'un me percute de plein fouet et je rencontra violemment le sol en glissant sur le côté.

Je jure en me redressant péniblement prête à égorger celui m'ayant infligé cela. Cependant, toute mes envies de meurtres s'évanouissent lorsque je tombe nez-à-nez avec un garçon d'à peine dix ans. Je fronce les sourcils en le fixant et constate qu'il porte un sac fermement contre sa poitrine. Erwin arrive dans ma direction alors qu'une voix retentit au loin :

-Arrêtez le ! Au voleur !

Je me concentre de nouveau sur le garnement qui se relève sans perdre un instant et me lance une bref excuse en détalant. Rapidement, je vois arriver dans ma direction un homme ayant la trentaine. Il semble vraiment remonté. Je me retient de rire en le voyant suffoquer. Ce gamin est futé il a volé la bonne personne visiblement.

Au fur et à mesure que je le vois s'avancer dans ma direction je remarque qu'il tient un objet sombre entre ses mains. Qu'est-ce que c'est que ce truc encore ? Mes yeux s'écarquillent au fur et à mesure que je reconnais la forme de cet objet.

Lune BleueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant