Mélancholia

5 Aoûte 2017

Aujourd'hui, premier rendez-vous avec Mathias. On s'est embrassés. Ce n'était ni baveux, ni exceptionnellement magique. Non. C'était très bien, très naturel.

Nous avions rendez-vous près de chez lui vers 15 heures, pour prendre un premier bus vers 15 heures 20, pour aller au cinéma voir Valerian. En 3D. Une première fois pour moi. Math était d'ailleurs très heureux de savoir que c'était lui qui allait le faire découvrir ça.

Effectivement, je ne cache a personne que j'étais en totale état de stresse. Je m'étais apprêtée, sans trop en faire évidement, mais pour qu'il s'en souvienne toute sa vie.

Il est arrivé quelque minutes après moi, le sourire aux lèvres. On s'est fait la bise, il était beau, et sentait bon. Je pensais qu'une certaine gêne s'installerait au départ. Pas du tout. Il a commencé à me montrer quelque endroits joli de sa ville.
Nous avons ensuite pris le bus pour aller au cinéma. Nous avons rit, parlé, tout au long du trajet, c'était parfait.
Avant le cinéma, il m'a emmené dans une sorte de bar, boire un verre. J'étais la première fille qu'il emmenait ici.

Nous avons été voir le film. Il était vraiment bien. Il s'est terminé à 19 heures. Nous avons reprit le bus.

Sur le trajet, il m'a demandé de fermer les yeux. J'ai d'abord cru qu'il allait m'embrasser. Puis il m'a prit la main, et y a déposé quelque chose d'assez petit, que j'ai cru reconnaître. Quand j'ai rouverts les yeux, c'était bien cela. « L'œil de Sainte Lucie ». Une petite pierre très rare, issue d'une légende, qu'il avait trouvé au fond de la mère lors d'une énième chasse sous marine. C'était le deuxième qu'il avait réussi à trouver en une vie. Le premier il l'avait offert à sa mère il y a quelques années.

Il l'a lavé, ponce, polis, pour moi. Il l'a accroché à un petit cordon, et le l'a offert en bracelet. Je ne savais pas comment le remercier. J'étais heureuse.

Nous sommes allés dîner. Il m'a dit que j'étais le seule fille qu'il n'arrivait pas à regarder plus de quelque secondes dans les yeux. Il avait l'air déstabilisé.
Il s'est ensuite énervé suite à quelques réflexions et aux regards de certains hommes qu'on pourrait qualifier comme « désireux ».

Il m'a ensuite emmené dans un petit parc assez isolé. Le ciel était encore clair, l'aîné était chaud. Il devait être un peu plus de vingt heures. Je me suis assise sur un petit muret. Il s'est mis près de mes jambes, qu'il effleurait de temps à autre. Nous avons rit.
Je suis descendu. Il m'a prise dans ses bras. Nous sommes restés un instant ainsi. C'était parfait. Je sentais son cœur battre rapidement contre mon oreille. Contre mon oreille, il murmurait des mots doux. Il m'a dit que j'étais belle. Je l'ai remercié. Il m'a embrassé.

Jusqu'à 21 heures nous sommes restés ainsi dans les bras l'un de l'autre. Lorsqu'il a fallut que je rentre, il m'a embrassé une dernière fois, et m'a dit qu'il me rappèlerai.

Je suis rentré.

Plus tard, il m'a proposé qu'on débute quelque chose tout les deux. J'ai accepté.