Article sur la mélancolie

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RAPPEL :
Il existe différents types et niveaux de dépression :
déprime,
mélancolie,
épisode dépressif,
dépression chronique,
dépression majeure.

Sens Psychologique : Abattement soudain ou progressif dont l'humeur maussade laisse une tristesse, sans cause apparente, envahir le comportement et les émotions d'une personne.
État de dépression, de tristesse vague, de dégoût de la vie, propension habituelle au pessimisme
Exemple : La mélancolie est dorénavant considérée comme une dépression qui peut être soignée, en suivant un traitement thérapeutique ou médicamenteux.

À la différence des tentatives de suicide des personnes souffrant de dépression, les patients atteints de dépression mélancolique échouent rarement dans leur tentative de suicide.

La mélancolie est d'abord vue comme un trouble des humeurs, elle correspond à ce qu'on appelle aujourd'hui la dépression, c'est-à-dire un sentiment d'incapacité, un non savoir de la volonté une absence de goût de vivre pouvant, dans les cas les plus graves, conduire au suicide.

La psychiatrie moderne décrit une dépression, plusieurs dépressions sont distinguées. Parmi celles-ci, le plus grave état dépressif est la « dépression mélancolique ». La psychiatrie moderne appelle mélancolie la forme la plus poussée de dépression ; il s'agit là d'une affection grave quittant largement le champ de la morosité pour constituer une pathologie, au sens pleinement médical.

Le terme de mélancolie est utilisé en psychiatrie pour désigner non pas une tristesse vague, mais une psychose qui apparaît par épisodes.
Elle se caractérise par des émotions morbides pénibles, dépressives et qui dominent le comportement.

Ainsi, ce qui serait traité plus tard en psychiatrie comme la psychose maniaco-dépressive ou le trouble bipolaire était considéré comme alternance de phases de manie et de mélancolie. Le cas Haitzmann, une « névrose démoniaque » au XVII e siècle, est la présentation la plus explicite d'une dépression.

Les symptômes mélancoliques sont plus poussés que la simple dépression où il implique par exemple aboulie, anorexie, insomnie, sentiment d'incurabilité, vœux de mort. Le patient mélancolique exagère, amplifie et revendique des fautes imaginaires, là où les autres types de dépression engendrent un sentiment de culpabilité lié à l'état de dépression.
L'exagération de culpabilité du patient mélancolique s'accompagne d'une très forte douleur morale que le patient extériorise par un complexe de culpabilité. Le patient mélancolique retourne sa culpabilité envers lui-même. Le malade se vit comme n'ayant d'autre issue que la mort, pour lui-même et parfois pour ses proches, ceux qu'il aime le plus. L'automutilation consiste en blessures que le malade s'inflige à lui-même.  Le cours de la pensée est ralenti.
Contrairement aux autres formes de dépression, le malade mélancolique délire, s'accuse durement d'une faute dérisoire ou invraisemblable.
Les idées d'accusation du malade sont vécues de manière très vive et douloureuse.

Exemple : S'il arrive qu'une mère mélancolique tue ses enfants et se suicide, ce n'est pas par haine mais bien par amour, pour leur éviter l'enfer de la vie : elle ne peut imaginer qu'il en soit autrement. La mélancolie est considérée comme une psychose.

Automutilation : Ce type de comportement est considéré en psychiatrie comme un équivalent suicidaire dont la dimension autopunitive survient chez certains patients en phase de délire.

La mélancolie peut survenir en un épisode unique, mais plus souvent elle est l'expression d'un trouble soit monopolaire (ne comportant que des épisodes mélancoliques), soit bipolaires (avec des épisodes mélancoliques et maniaques) anciennement dénommé « psychose maniaco-dépressive »

Trois genres de mélancolie peuvent être identifiées :

la mélancolie stuporeuse : le patient a une très grande inhibition motrice (trouble d'exécution de la pensé, souvent accompagné d'une forte activité mentale);
la mélancolie anxieuse : c'est dans ce cas où le taux de suicides est le plus important ;
la mélancolie délirante : elle se fonde sur des pensées délirantes comme « Je veux qu'on rétablisse la peine de mort pour moi ».

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