Mélancholia

15 Février 2016

Par où commencer ?

Je reviens de chez lui, nous somme lundi, Matteo est ici depuis samedi.
Ce matin avant de petit déjeuner, alors que je dormais encore à moitié, Matteo est entré dans ma chambre. Chose qu'il fait tout le temps -il reste des heures avec moi, parfois même sans parler- mais jamais de si bonne heure. Il m'a demandé si ça allait. Puis il a ajouté, « parce que je sais que tu étais chez ton père ». Il ne fait jamais ça. Matteo se fiche absolument de savoir comment les gens vont. Je ne sais qu'en penser.

Après le repas il est venu dans ma chambre. Dois je préciser qu'il y passe sa vie ?
Je lui ai alors raconté l'histoire du vieux pervert qui est venu m'aborder l'autre jour. Il n'en revenait pas. Il a prit ça comme une agression. Puis on en a rit. Pour rire justement, il s'est mis à imiter l'homme, en se penchant sur moi, en me caressant la joue...

Que se passait il a cet instant dans sa tête ? Et dans la mienne... je me sentais si bien, si chaude.. mais si mal, parce que je savais que cela ne représentait rien.

J'ai envie d'en parler à mère. Mais je ne le peux.
« Maman je crains être amoureuse de Matteo, pourrais tu m'aider ? ». Sérieusement...

Plus tard,

Ne pas savoir si l'on aime une personne. Si l'on en est amoureux.. sérieusement ? Ne pas savoir si l'on préfère le rose ou le beige je l'accorde, mais là.. Je ne sais pas si je suis amoureuse. De mon frère.

Je l'avoue dit comme cela c'est..

J'aimerai tellement en parler à mère. Non que l'objet du problème est Matteo bien évidement.