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- Betty, réveilles toi.

Je sens quelqu'un me secouer et j'ouvre péniblement les yeux.
Leo se tient devant moi et me secoue légèrement le bras alors que je suis toujours affalée sur l'épaule de Pauline. J'ai dû finir par vraiment m'endormir à force de ressasser cette rencontre.

- Il est qu'elle heure ? Je demande d'une voix un peu cassée comme je viens de me réveiller.

- 7h30. Maintenant lèves toi tu es en train de déboiter l'épaule de Pauline. Me répond il un sourire moqueur sur les lèvres.

- Oh mais elle est déjà déboîtée ! Et en plus elle m'a bavé dessus. Retorque Pauline en mimant du dégoût.

- C'est pas de la bave ; mon nez coule.

Je prends un air innocent, hausse les épaules et elle se met à rire.

- Je crois que j'aurais préféré la bave !

Leo sourit et détourne le regard.

- Je note pour la prochaine fois. Je dis avant de me lever.

Je peine à garder les yeux ouverts et baille à m'en décrocher la mâchoire.

- Ou sont Neli et Gaëlle ?

- C'est justement ce que je me demandais.

Leo fronce les sourcils et se passe la main dans les cheveux pour les remettre en place après la nuit passée.

- Bon bah allez les chercher, je surveille l'immeuble. Nous dit Pauline en baillant.

Elle s'allonge par terre et ferme les yeux.

- Flemmarde... Je marmmone en m'eloignant.

- Je t'entends ! Elle râle en me montrant son doigt.

Je souffle face à son humeur. Bon je peux comprendre que passer une nuit comme celle là, c'était pas hyper agréable et reposant. Moi même je suis éreintée. La tension est redescendue d'un cran, en fait non elle est carrément tombée de l'échelle. Dans 30 minutes, les portes s'ouvriront et nous seront enfin hors de danger.

Nous remettons nos capuches pour faire le tour du quartier. Même s'il est tôt et que dans très peu de temps les diurnes vont commencer leur journée, nous ne prenons aucuns risques.

- Putain mais ou ils sont ! S'impatiente Leo.

Ca doit faire un bon quart d'heure qu'on vadrouille dans les ruelles autour de l'immeuble pour les repérer sans succès. Leo est de nature calme et réservé, mais c'est quelqu'un de très impatient.

Les rues sont désertes vu qu'il est 7h50. Tous les nocturnes sont rentrés dans leurs immeubles et les diurnes sortent dans dix minutes. Ca devient donc plus facile de les repérer dans les rues qui se vides peu à peu.

- Là.

Je tourne la tête vers Leo qui me pointe la Seine des yeux.
Gaëlle et Neli sont dedans, à moitié trempés et s'eclaboussent en riant.
Leo grogne et je pousse un soupire de mécontentement. Ils sont stupides ou quoi ?

On s'approche d'eux toujours la capuche bien ancrée sur notre tête.

- Eh !

Au moment où je les appelle ils tournent la tête en ma direction et rient en nous incitant à les rejoindre.
Leurs sourires retombent quand ils me voient me ruer sur eux le visage crispé.

- Non mais vous êtes malades ou quoi ?! Sortez de là.

J'essaie de ne pas crier mais c'est très difficile quand ils font des choses stupides comme ça. Je crois que mes amis sont cons.

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