Recueil du Labyrinthe 🌿

|| Imagine Minho ||

Il était presque 17:40, Les coureurs n'allaient pas tarder à rentrer du Labyrinthe, certains blocards les attendaient presser d'écouter leurs nouvelles découvertes.
La plus part d'entre eux sont des jeunes recrues, ils ont entre 1 à 6 mois d'existence au bloc, ils n'ont pas encore réalisés que chaque soir les coureurs inventent leurs 《découvertes de la journée.》

Dans mon cas... Cela va bientôt faire un ans et demi que je suis ici, un ans et demi durant lequels je n'ai cessé de voir le progrès des coureurs, chaque soir nous avions le droit à de vraies informations, à de véritables espoirs de s'enfuir, mais en 1 semaine tout c'est écroulé, absolument tout !
Lorsque j'écoutais leurs récits,
peut-être que les autres ne l'ont pas ressentit mais moi oui !
Ils se mettaient à mentir, je le voyais !

Un soir je suis partis en direction de la forêt, et lorsque j'ai vue sur une table la maquette du Labyrinthe....Qui se trouvé être tellement fournit de détailles qu'elle était forcément terminé.... je ne pouvais dire qu'une chose... j'avais raison... juste raison.
Depuis cela je haie entendre les autres dire et re dire fièrement qu'ils ont plaçaient tous leurs espoirs sur les épaules des coureurs, qu'ils sont la clé de notre liberté, qu'ils trouveront cette foutu sortit !

Je ne savais pas s'ils étaient revenu au bloc, mais cela m'étonnerais le mécanisme du Labyrinthe n'avait pas encore fais entre son horrible bruit de grincement lors de la fermeture des portes.

J'étais moi, assise derrière l'infirmerie, j'attendais de partir, partir vers l'inconscient.

Je mettais volontairement affamé, en sautant 2 repas, je ne sais se qui m'y a poussé, sûrement l'envie ou le besoin ?

Je ne supportais plus de voir tous mes camarades partir les uns après les autres, devoir restée enfermer ici, avec un sac sur le dos remplit de questions.
Cette foutu vie de merde me rend dingue, à quoi elle sert à la fin !?

Au bloc les garçons ont une image de moi comme étant, LA fille du groupe, forte, déterminé, bornée d'esprit, mais surtout comme étant la plus robuste, celle qui résiste le mieux face à tous les événements...
En vrai seul ma carapace est robuste, mais sûrement pas moi ! Personne ne sait que je suis rongée de l'intérieur, que je prend tout sur moi ! Rien ne sort ! Rien ne doit être montré... Pour la seule et unique résond que je ne sais dompter ces émotions.

Je continuais d'attendre. Mon ventre lui se tordait dans tout les sens, cela me procurer un mal de chien inimaginable, je me plié moi aussi dans tout les sens en priant d'enfin pouvoir rejoindre l'haut-de-là.
Marre de rester assise et de souffrir sans résultat, je fini par me levé dans le but d'aller piquer un couteau à Frypan. Je commençais à marcher dans l'herbe de la grande prairie, je souffrait toujours autant, j'essayais de le cacher le plus possible, personne ne devait se rendre compte de mon état.

Mais je vis Minho au loin.
C'était bien la dernière personne que je souhaitais croisé, ma situation va l'inquiéter, puis le voir me désespère encore plus, il me rappelle chaque fois c'est foutus mensonges... Heureusement, à moi il ne me cache rien, je connais déjà tout ! Et il en est conscient.
Je fini par sortir de mes songes et décide de l'éviter.

Je me sens souffrante, je ressens en moi des pulsions !
Vous savez comme lorsque vous êtes dépendant de quelque chose et bien j'éprouve cette sensation. Sof que moi... j'ai besoin de me blesser, je veux voir perler mon sang sur ma peau blanche, je veux ressentir la douleur d'une lame me tranchant la chaire !

Je ne peux plus attendre, je me mis donc à courir, oui courir vers notre cuisine, Frypan n'était pas là ! C'était parfait je pris donc ce dont j'avais besoin et me dirige vers l'observatoire, une fois en haut je pris soin de nettoyer ma lame avec un torchon lui aussi prit au cuisto.