En deuil d'une nuit n'ayant pas vu le jour
Étoile filante d'un ciel contristé
Tout est si noir sans ma lumière du jour
peu avant qu'elle m'ait quittéJe pleure, revoyant ces photos où dans ses bras
À l'unisson nos cœurs résonnaient
Pour me consoler, la douleur m'a tendu les bras
J'ai très mal... Dieu que je l'aimaisMa flamme dans les feux de l'amour...
Mon Ange m'a quitté, éternel silence comme Adieu
Sa magnanimité au ciel pour toujours
L'encens dans les nuages, tant de larmes aux yeuxAccent de pleureuses dans la chambre mortuaire
Voix jointes au chant des alcyons des mers
Neuf mois dans votre ventre... tortionnaires
Les remords m'étouffent ! - Reposez en paix MèreJ'ai plus les mots pour être volubile
Tellement j'ai honte de tout ce que j'avais pu vous dire
À mes jactances toutefois volatiles
Au fond du Léthé, veuillez noyer les mauvais souvenirsMorose dans mon discours funèbre
Me ressassant toutes ces fois où vous fûtes ma griotte
Me conseillant de fuir les ténèbres
Et moi qui n'en faisais qu'à ma tête tel le roi de CamelotToutes ces histoires à dormir debout
Que vous me susurriez tous les soirs avant de dormir
Et qui me faisaient rire de leur bagou
Vous êtes partie si tôt Mère Oh ! Mais veuillez revenirMon adolescence me rendit truculent
Et vous n'êtes même pas présente pour me voir mûrir
Ohé Seigneur ! Oh ! Mais prenez-moi
Vous êtes partie si tôt Mère Oh ! Mais veuillez revenir
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SuiCiDaiRe
Poetry«[...] que la douleur donne à toute créature / Une voix pour gémir», s'exclama Lamartine dans les Méditations poétiques. "SUICIDAIRE": Forte allégorie d'une déception amoureuse, dont les mots, soumis à un douloureux accent, évoquent, sous couver...