Criant Amour en un silence vespéral
Cœur battant sans capabilité
Je te versife quelques vers impérials
En dormant sur la culpabilitéCar ce souffle siffle sans son esprit
Je t'aime en est sa louange
À ne tenir ma douleur, qu'à son repit
Non, je ne suis pas un angeSi pour te calmer, il me faut Mozart
Je poserais ici mon violon
Si pour un baiser, tu tries un canular
Quoi que j'ignore ton nomCe serait sans te surprendre
Car en entendant la voix de tes pas
Ma raison se laisse prendre
Et mon cœur sourd ne résonne pasJe ne veux que toi ; ne veux que toi
Qu'Ulysse m'abatte l'alcyon
Tant, je t'aimerai tant tandis que toi
Tandis que toi, Ô CendrillonDe partir avant minuit, tu oublieras
À t'enfuir, perle tu perderas
L'incarnat dans tes levres, tu diras
D'où vient cet abracadabraEt dans les yeux, tu m'embrasseras
Essuie tes lèvres... on reprendra
Ordre de mon cœur, tu m'épouseras
Car unique à mes yeux, tu serasPrincesse du royaume, tu deviendras
Mon rayon de soleil, tu brilleras
Unis nous deux, advienne que pourra
Car unique à mes yeux, tu seras
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SuiCiDaiRe
Poetry«[...] que la douleur donne à toute créature / Une voix pour gémir», s'exclama Lamartine dans les Méditations poétiques. "SUICIDAIRE": Forte allégorie d'une déception amoureuse, dont les mots, soumis à un douloureux accent, évoquent, sous couver...