Ça n'arrive qu'à l'autre : étais-je l'autre de qui
Au bout d'un mégot, l'irréel déni de réalité
Fenêtre de ma douleur, où j'appuie la baie
Telle sobriété dûe à l'ivresse de la maladieJ'aurais été tout miel, pour défleurir les haies
Saumâtre respiration, m'inspirant l'agonie
En chemin pour la guérison, j'ai rencontré
Un autre Moi avec le parfum de l'accalmieTirez ce rideau d'où la mort interprète ma vie
Tragédie où mon cœur eut le premier rôle
Telles lèvres de l'invisible m'avaient souri
J'aurais quitté monde à pareilles auréolesTout courant, pour rattraper mon âme en exil
Empire de l'infini où ce mot sert d'harnais
Dans l'idée de traverser tel enfer à zenzile
Sur la joue couleraient les larmes d'AlthéeJe courberai tel arc-en-ciel et tirerai la flèche
D'enfourchure en enfourchure, attaquerai
Bois de Campêche où je battrais en brèche
Ce virus régnant dans mon voile du palais‹‹😷›› #02
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SuiCiDaiRe
Poesia«[...] que la douleur donne à toute créature / Une voix pour gémir», s'exclama Lamartine dans les Méditations poétiques. "SUICIDAIRE": Forte allégorie d'une déception amoureuse, dont les mots, soumis à un douloureux accent, évoquent, sous couver...