Regard rivé au ciel depuis la nuit des Temps
J'attends de voir apparaître ma bonne étoile
Dans tes bras, ô Toi qui rime mes tourments
Ras-le-bol à ras de mon Cœur, qui se dévoile
Alors, lassé de me battre, Je rends les armes
Sans alternatives, c'est impératif : Je déserte
L'éclair s'abat, l'âme s'embrase et les larmes
Ont du mal à m'éteindre une flamme inerte
Le cœur est une tombe où dort ton souvenir
Et si je pleure sur les cendres de ma flamme
C'est que je trouve parfois dans mon martyr
Un moment de reconfort qui me ravit l'Âme
Tel relent d'amour parfait d'amer sentiment
Soufflant dans les monuments de mon cœur
Même en dépit du répit, j'ai vu que le Temps
Pressait, pressé, un instant fugitif du bonheur
Au bord du précipice, je me précipite et fuis
L'ange en blouse blanche retirant un fleuret
Sous tes auspices ô Toi ! ô Toi qui me détruis
Complice de mes nuits blanches... Je te hais
Vers un autre émoi, je m'en vais contempler
Si le diable te mit au doigt la voûte envoûtée
Désormais Toi et Moi ne seront qu'essimplés
En Amour, la douleur est une valeur ajoutée
‹‹ Haïr D'amour ››
by Keven©Kevlar
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SuiCiDaiRe
Poetry«[...] que la douleur donne à toute créature / Une voix pour gémir», s'exclama Lamartine dans les Méditations poétiques. "SUICIDAIRE": Forte allégorie d'une déception amoureuse, dont les mots, soumis à un douloureux accent, évoquent, sous couver...