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Ton sourire a beau arpenté mon cœur
Dans les fleuves de ton oubli, souviens-toi
Il n'y a pas d'arc-en-ciel sans couleurs
De par l'infiniment petit, j'aurais été le roi
De ce tourment qui déchire ton visage
Pour sourire forcé par le forçat de la cime
Avoyée louve du cœur à l'état sauvage
Ta beauté avariée de son débotté bellisme

Que tu souffres pour moi me fait souffrir
Tes douloureux pleurs, consolateurs
Puisqu'à pareils yeux viendront s'y offrir
Je veux, tout seul, bercer ma douleur
D'où dis-moi tes mots doux, par tes yeux
L'enfer n'étant pas fils de ma lumière
Proscris de prescrire, quelconque Adieu
Je suis déja ravi par ton amour, Mère

De fuir ! je l'aurais été à fleur de corde
Tel frisson de feu partout dans ton corps
Laisserais, lassant ta main qui aborde
À corps perdu mais si chevillée au corps
À cor et à cri, crie du cœur et déborde
Quoique je serais, luttant à bras-le-corps
Avec mes aïeux, priant ta miséricorde
Il est fin temps, Ô Mère, de sortir dehors

‹‹😷›› #3

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