Je ne vais pas subir la greffe de cœur
Après m'avoir fait part d'un tel aparté
Dans lequel on ne trouva aucun donneur
Sans la moindre litote, je suis condamné
Quelques secondes me restent à vivre
Le temps passe, la mort dans les alcôves
Et aussitôt évanoui, le Je devient un autre
Un autre parmi beaucoup d'autres
Donc je pleure, et brisant ma lyre
N'existant aucun remède pour me guérir
Moi je suis le commandant de ce navire
Relevez l'ancre avant de mourir
Après tournez la barre vers mon spleen ;
J'ai dit tournez la barre vers mon spleen
Il est temps pour moi de partir
Oui, il est grand temps pour moi de partir
Ce que je vois ? C'est le lugubre Titanic
Ce que je sais ? C'est mon cœur à bord
Ce que j'ignore ? Quand viendra la mort ?
En attendant, la barre vers mon spleen
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SuiCiDaiRe
Puisi«[...] que la douleur donne à toute créature / Une voix pour gémir», s'exclama Lamartine dans les Méditations poétiques. "SUICIDAIRE": Forte allégorie d'une déception amoureuse, dont les mots, soumis à un douloureux accent, évoquent, sous couver...