On ne choisit pas sa famille ! [KATSUDEKU]

Pardon d'être un sale gosse papa.

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- T'es vraiment qu'un sale gamin Hiro ! Katsuki ne pouvait s'empêcher de rouspéter.

- Vous êtes trop niais j'y peux rien, j'entends cette histoire pour la vingt cinq millième fois depuis ma naissance. L'enfant répondit, sans être affecté par les paroles de son père.

Des fois Katsuki regrettait vraiment qu'il ait hérité de son caractère, on dirait lui et sa mère quand ils se chamaillaient auparavant.

- Je vais t'en foutre de la niaiserie espèce de-

- Kacchan, c'est bon. Le vert offre un tendre sourire à son époux, ce qui le radoucit directement. Les enfants, si vous en avez marre d'écouter cette histoire, vous n'avez qu'à sortir d'ici, je sais pas. On vous rappellera quand on aura besoin de vous. Ça n'est pas dérangeant monsieur Ytaba ?

- Non, c'est bon, je suppose que ça doit être un peu énervant à force d'écouter l'histoire de ses parents. Après tout, n'importe quel enfant est gêné face à ça non ?

- Y'a jamais eu de gêne entre nous, depuis qu'on est des gamins. Mais vous savez ce que ça fait quand on vous raconte toujours la même histoire ? Quand vous la connaissez par cœur, et qu'on vous la raconte encore ? Je pourrai même virer mes parents de là et tout vous raconter moi même. Hiro ramena encore sa fraise.

- Fils ingrat. Izuku avait prit la parole, cette fois ci. N'entendant jamais son père lui parler comme ça, au contraire de l'autre, il s'excusa.

- Pardon pap's.

- Bon allez les gamins, sortez ou restez, j'en sais rien moi. Katsuki mit terme à l'échange entre son fils et son conjoint.

- Ok, moi je vais juste prendre l'air et me prendre à boire. T'as pas un peu de monnaie papa ? Hiro s'adressa à Katsuki, et celui ci lui jeta un regard qui disait "t'es qu'un merdeux mais t'es mon gamin" fouilla dans ses poches et lui donna quelques pièces. Merci !

- Dis papa, moi aussi j'aimerais bien prendre à boire, je commence à avoir soif !

Itsuki fit la moue à son papa, cette gamine était vraiment différente du fils. Elle avait le caractère de son mari, il ne pouvait renier qu'il adorait cette enfant. Tout ce qui se rapportait à Izuku, il l'aimait. Il fouilla alors ses poches, sans broncher, en souriant à sa fille et lui tendit des pièces.

- Tiens ma chérie.

Il changeait véritablement de comportement selon l'enfant a qui il avait à faire. C'est pas qu'il n'aimait pas Hiro, au contraire, il avait absolument le même visage qu'Izuku, ses cheveux verdoyants, ses taches de rousseurs. Non, il adorait son gamin, vraiment, il ferait tout pour lui, ainsi que pour sa fille. Mais le caractère, c'était exactement le même que le sien. C'est pour ça qu'ils s'engueulaient, souvent il trouvait ça comique de s'engueuler avec son gamin, mais il ne savait pas si Hiro lui le prenait au sérieux, et avait peut-être un problème avec lui. Ça lui faisait mal, il ne supporterait pas que son fils ne l'apprécie pas. Souvent Deku lui disait d'arrêter de se faire du mauvais poil, que c'était pas vrai, que ses enfants l'adoraient quand même. Mais il avait l'impression que ces deux là préféraient Deku, puisqu'il était plus calme que lui, plus cool.

Évidemment, Hiro était au courant de ça. Il avait surpris une de leur conversation, c'était la première fois qu'il voyait son papa mal comme ça. Il pensait que c'était de sa faute. Alors quand il le pouvait, à sa manière, il le rassurait. Ayant un pan de caractère d'Izuku, il n'hésitait pas à lui faire des câlins. Il était gentil au fond ce gamin, il montrait plus son côté Bakugou que son côté Midoriya. C'était un parfait mélange des deux, en vrai.
Alors en voyant la petite moue que son père venait de tirer après que sa sœur lui ait demandé de l'argent à son tour, et ayant l'air plus joyeux quand elle lui avait demandé, il partit vers lui et l'enlaça de ses petites mains.

- Pardon d'être un sale gosse papa.

Ce geste surprit Katsuki, surtout devant le psy, il ne voulait pas avoir l'air d'être un putain de père fragile, mais au fond il s'en foutait parce que ce genre de geste de la part d'Hiro était tellement rare, alors il frotta doucement ses cheveux verts, le serrant à son tour.

- Y'a pas de mal Nono. Il sourit à son fils.

Là, ce fut au tour d'Izuku de sourire comme un niais. Sa famille, il l'aimait tellement, il ne pouvait que l'avouer. Son mari était formidable, ses enfants étaient géniaux. Hiro se détacha de Katsuki et planta un baiser rapide sur la joue d'Izuku. Le père le connaissait tellement par cœur qu'il savait qu'il ne voulait pas faire de jaloux.

- Bon pap's et papa, on revient après, parlez de ce que vous avez à dire au monsieur, on va prendre l'air ! On vous appelle si y'a un problème ! À toute à l'heure ! Hiro dit en prenant la main de sa sœur. Ils avaient 14 ans mais on aurait dit de vrais gamins tout de même. Des bébés.

- À toute les vieux ! Itsuki avait déclaré, avant de sortir de la pièce.

- Quelle sale môme elle aussi.

- Elle cache bien son jeu la petite. Izuku fit un sourire complice à son mari.

- J'avoue avoir été spectateur depuis tout a l'heure, mais vous avez une famille vraiment spéciale. Vous avez l'air unis. Je m'excuse, on s'est peut être trompés sur vous. Le psy rappela sa présence. C'est vrai qu'il existe, lui. Bon eh bien, continuons ?

- On va raconter de mon point de vue maintenant, si vous le voulez bien. Katsuki commença.

TOUJOURS À FOND J'ARRIVE APRÈS YO.

Prochaine partie, Katsuki raconte !