Chapter 2: Une rencontre hasardeuse

2.3K 126 8
                                    


PDV de Magnus:

C'était parti. Mon réveil avait sonné mais mon corps refusait de bouger ou plutôt je n'avais pas envie de bouger, je n'avais pas envie d'aller dans un nouveau lycée, de faire face à tous ses visages idiots qui me dévisageraient encore et encore. Mais bon, la réalité s'effondra sur moi et je me levai dans un effort incommensurable. Le soleil filtrait à travers la fenêtre ouverte et je m'habillai en soupirant maintes fois. Je n'habitais pas loin du lycée, j'y allais donc à pieds mais la motivation n'était pas au rendez-vous. J'avalai quelques pancakes que m'avait préparé ma mère qui était déjà parti au travail et me brossai rapidement les dents.
Dehors, le vent vif me brûla le visage et je l'enfonçai un peu plus dans mon écharpe en remontant le col de mon manteau noir aux lisérais dorés. Pour mon premier jour, vu mes goûts, j'avais tout de même opté pour quelque chose de sobre donc un pantalon de velours bleu cobalt, une chemise pourpre et j'avais passé, comme à mon habitude, un trait d'eye-liner sous mes yeux ambrés. Je me fichais totalement du regard des autres mais bon il fallait les préparer doucement à mon incroyable prestance si j'ose dire. Le fait est que souvent mon style donnait naissance à de nombreuses remarques, mais la terre ne s'arrêtait pas de tourner pour autant. Mes pensées me conduisirent au lycée et bien sûr, je n'étais même pas allé à la première heure de cours, un des élèves allait me faire visiter le lycée dans l'heure qui suivait comme si ce bahut ressemblait à un musée. A mon grand étonnement, c'était un grand et haut bâtiment qui ne ressemblait pas aux autres ce qui me fit sourire, j'espérais que l'intérieur soit aussi original que l'extérieur. Je ne fus pas déçu, les murs étaient blancs et le plafond très haut qui lui donnait une allure royale, d'innombrables casiers étaient rangés de chaque côté et une grande horloge trônait au fond du couloir. Soudain la sonnerie retentit et en l'espace de quelques minutes, le couloir fut envahit, je passai rapidement entre les élèves cherchant l'accueil des yeux afin de récupérer mon emploi du temps et me cognai contre quelqu'un. Une jeune fille brune aux yeux extraordinairement sombres me fixa, un grand sourire naquit sur ses lèvres rouges.
- Désolée, je ne t'avais pas vu avec tout ce monde d'ailleurs, continua t-elle en fronçant les sourcils, je ne t'ai jamais vu ici.
- C'est normal, répondis-je gentiment, je suis nouveau.
- C'est pour ça car quelqu'un d'aussi original que toi, je l'aurai remarqué.
Elle m'avait l'air très sympathique et son sourire devait en avoir fait fondre plus d'un.
- Tu pourrais me dire où se trouve l'accueil s'il te plaît? Demandai-je avec espoir.
- Bien sûr, s'enthousiasma t-elle, je vais même t'y amener.
Sans que je puisse faire quoi que ce soit, elle se saisit de ma main et m'entraîna avec elle.
Elle me conduisit hors du couloir et le brouhaha de voix s'atténua enfin.
- Viens, suis-moi!
Je suivis alors son pas doux et élancé.
- Au fait, dit-elle, désolée mais je ne t'ai pas demandé ton nom, qu'est-ce que c'est ?
- Magnus, répondis-je, Magnus Bane.
- Wow, lâcha t-elle, même ton nom est atypique c'est tout à fait extraordinaire.
- Heu..Merci.
Ça devait être un compliment, en tout cas elle était vraiment sympa.
- Moi, reprit-Elle, c'est Isabelle, Isabelle Lightwood.
- Ça te va très bien, la complimentai-je.
Elle sourit encore plus et je compris qu'elle aimait les compliments, elle avait des étoiles dans les yeux à chaque minute. Elle devait avoir la joie de vivre tout le temps et passer du temps avec elle ne me dérangeait pas le moins du monde. J'espérais pouvoir m'en faire une amie.
- Voilà l'accueil, dit-elle gentiment, je te laisse, c'est bientôt la fin de la récrée, j'espère qu'on deviendra amis.
- Merci, je l'espère aussi.
- Alors on se voit bientôt.
Et elle s'éloigna, trottinant sur ses bottes à talons. Quelle agréable rencontre pour un premier jour, j'appréhendais tout de même le fait que ce soit la dernière. L'accueil n'était pas très grande mais la dame qui l'occupait me donna mon emploi du temps en m'expliquant tout ce qu'il y avait à savoir avec une gentillesse rare. Derrière moi, la sonnerie retentit à nouveau me faisant légèrement sursauter, elle était violente, il faudrait que je m'y habitue vite alors. La dame m'expliqua ensuite que l'élève qui devait me faire visiter n'allait pas tarder et que je pouvais aller à sa rencontre, je sortis alors de l'accueil et repris le chemin de l'aller en sens inverse. Pour l'instant ce lycée me convenait parfaitement, j'avais même réussi à me faire une amie, enfin presque. J'organiserais une fête pour me faire connaître, voilà tout. Mes parents seront sûrement d'accord. A cette pensée, la raison de notre déménagement me revint en tête. Mes parents étaient des avocats très reconnus en France, ils avaient donc décidé d'ouvrir leur propre cabinet ensemble afin de donner le meilleur d'eux-mêmes et bien sûr, ils avaient choisi Paris pour débuter leurs affaires. Ça me faisait plaisir de les voir heureux sans soucis car je savais que je n'avais pas été un enfant très sage mais que maintenant ça allait parfaitement bien. Cette pensée me fit sourire, le bonheur de mes parents m'importait plus que de me lamenter sur le fait que j'avais quitté la ville où j'avais passé mon enfance mais bon j'avais tout le temps d'y retourner et puis un jour j'aimerais également savoir d'où je venais.
Un coup violent me sortit de mes pensées et je levai les yeux vers l'auteur du coup en question pour lui demander de faire attention ou il marchait mais, fus arrêté net par deux yeux magnifiquement beaux. La couleur opaline qui dansaient autour de ses pupilles me traversa, ils étaient tels deux saphirs encrés dans un visage enjôleur, sa peau pâle m'éblouissait et son regard souligné par la blancheur de ses pommettes s'intensifia créant un contraste déstabilisant avec le chatoiement des vagues qui luisaient dans ses yeux cristallins.
Un regard inoubliable.
Il se recula abasourdi quelques secondes puis rougit subitement comme s'il se rendait compte de ce qu'il était en train de faire, j'étais estomaqué par sa beauté si subliminale. Il se racla la gorge. Adorable, pensai-Je un peu trop vite à mon goût. Je cessai alors de le fixer comme s'il était la huitième merveille du monde et tendit une main vers lui.
- Je suis Magnus, Magnus Bane.

/// voilà voilà du point de vue de magnus hâte de vous dévoiler la suite au plus vite sur ce bisous bisous😘
A

Tu ne seras jamais seulOù les histoires vivent. Découvrez maintenant