Chapter 28: Tu es tout ce que je veux...

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PDV de Magnus:



- On se voit lundi! Nous lança Clary en commençant déjà à rejoindre Simon qui partait  avec Isabelle, ses boucles rousses volant dans le vent, de multiples flocons y étaient pris contre leur gré.

- Allez Magnus, C'est toujours un plaisir, dit Jace en me serrant la main et en me souriant.

Sourire que je lui rendis, un peu crispé.

- Bon mon vieux pas de bêtises, rigola Jace en ébouriffant les cheveux de mon Alec et en lui faisant un clin d'œil, on se voit lundi, je t'ai dans le viseur.

Je fronçai les sourcils et ne dit rien, j'enfonçai mes mains dans mes poches et me mit à marcher dans le sens opposé à son cher meilleur ami.

- Arrête Jace, à lundi, j'entendis Alec, et c'est surtout toi qui ne dois pas faire de bêtises, je préviendrai Clary!

Des pas précipités me rejoignirent rapidement.

- Attends moi, s'exclama t-il en arrivant à ma hauteur, pourquoi tu t'en vas si vite?

L'après-midi avait été particulièrement éprouvante. Apprendre qu'il y avait deux Jonathan dans tout ça et qu'un certain acolyte parlait de moi ne me disait rien qui vaille. Surtout que maintenant mon imbecile d'ex allait jouer les chefs, même si je tentais de le prendre à la rigolade, toute cette histoire m'effrayait et j'avais peur pour Alexander qui se retrouvait au beau milieu de tout ça sans avoir rien demandé. Et puis, on ne s'était jamais posé la question, mais que faisait cette organisation? Était-ce une mafia ou quelque chose comme ça?
Mais comme je l'avais dit à Alec un peu plus tôt, j'étais bien décidé à remonter jusqu'à la source pour découvrir le fin mot de tout ça.

- Rien, grognai-je et je mettais ma mauvaise humeur sur le compte du froid mordant qui s'infiltrait par tous mes pores, je te laissais simplement tranquille pour dire au revoir à Jace.

Alec marchait à présent à côté de moi.

- Que tu revois lundi, rechignai-je dans ma barbe.

- Quoi? Demanda Alec qui ne comprenait pas grand chose.

- Rien rien laisse tomber, soufflai-je, bon on va chez moi?

- Ça te dérange si je passe juste chez moi récupérer des affaires? Je te rejoins direct après.

- Tu veux pas que je t'accompagnes? Demandai-je surpris.

- Non non t'inquiète pas, dit-il en posant une main sur mon épaule, je fais vite.

Et il s'en alla comme si de rien n'était, je fronçai les sourcils, quelque chose clochait. Enfin, peut-être. Mais Alexander n'était pas du genre à refuser que je l'accompagne surtout par un froid pareil. Je haussai les épaules et lui demanderai tout à l'heure.
Je pris le bus pour rentrer chez moi et trouva une place au fond calé contre la vitre. Je laissai alors mes pensées prendre le dessus sur tout ce qui m'entourait.
J'étais inconditionnellement et irrévocablement jaloux, et je ne l'avais jamais été. Sûrement parce que pour la première fois de ma vie, j'avais peur de perdre quelqu'un qui comptait vraiment. Et que ce quelqu'un se trouvait être en danger, et que je n'aidais pas beaucoup. Les premières cartes posées sont celles à enlever en premier, pensai-je pour ne pas l'oublier.
Je mis alors ma jalousie de côté et sortis du bus lorsqu'il s'arrêta à mon arrêt, la neige ne s'était pas arrêtée, au contraire elle semblait tomber plus drue.
Mon téléphone vibra alors et j'espérai que ce fut Alexander, mais ce fut plutôt une mauvaise surprise.

De Camille:

Bonjour mon coeur, j'ai appris par le rouquin que tu savais beaucoup de choses à présent ainsi que l'imbécile qui te sert de copain. Les choses semblent nous rapprocher, car tu vois, plus tu en sais, plus tu arrives à moi, et je finirai par t'avoir. Il me suffira juste de trouver un moyen de me débarrasser de ce gêneur insolite. Bref, nous avons beaucoup de choses à nous dire et j'aimerai te voir rapidement. Tu ne peux pas refuser bien sûr, tu n'aimerais sûrement pas qu'il arrive malheur à qui tu sais, bisous. 😘

Tu ne seras jamais seulOù les histoires vivent. Découvrez maintenant