Chapitre 7 , la décision

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Je me suis dirigé vers ce lieu où tout les acolytes étaient réunis. J'avais un papier en main mais je n'avais plus aucuns contrôles sur certains membres; le papier pouvait à n'importe quel moment tomber mais il ne fallait pas que je renonce, il fallait que je fasse le pas, je pouvais m'attendre au pire, mais tant qu'il y avait de la malchance, il y avait certainement de la chance. Si, théoriquement j'envisageais de changer, pratiquement il fallait que je le prouve. Alors, je me suis mis à vue de tous et en espérant que toute l'attention était parvenue, j'ai commencé à parler...

-Moi: Bonjour à tous, comme vous le savez, je suis le nouveau qui n'a découvert ce lieu que d'hier. Cependant, en un jour, j'ai pu observé ce qui me plaisait, ce qui me déplaisait. C'est alors que, pendant la nuit, après avoir fait un bilan de la journée précédente, j'en suis arrivé à une conclusion : C'est avec toute sincérité que je vous annonce que dorénavant je ne vous suivrai pas dans vos délires ni dans vos plaisirs. Je voudrais qu'il y ait une ligne infranchissable entre vous et moi. Ce n'est pas parceque je ne vous aime pas, c'est parceque j'ai besoin tout simplement de m'écarter de vous. Vous pouvez me détester, je ne vous haïrez pas. Je serai libre de continuer à poursuivre l'objectif que je voudrai atteindre. Aujourd'hui, peut-être que vous ne saurez pas comprendre, mais un jour, tout sera plus compréhensible. Au revoir jeunes gens.
-Les 9 acolytes: ...

Je voyais alors dans les yeux de touts les acolytes (hormis l'inconnu) de l'étonnement mais elle n'a duré qu'une journée... Le lendemain, tous se sont mis d'accord de respecter mon choix. Mais tout avait un prix... Quand deux êtres se tournent le dos, ils finissent par créer une certaine rivalité. Je ne regrette pas ce que j'ai fait parcequ'il fallait que je le fasse. Une nouvelle porte s'est entre-ouverte, j'étais alors prêt de l'ouvrir complètement. Beaucoup de personnes m'aurait posé la question: "N'est-ce pas un risque de prendre une telle décision?" En effet, c'est un risque car on perd beaucoup pour en garder peu... Mais ce n'est pas dramatique de perdre une grande partie si l'on y est préparé. Pour ma part, j'avais besoin d'air, d'un espace libre, vitale où je pourrai en toute tranquillité réfléchir, ce qui ne pouvait pas se faire, attaché voir menotté chez les 9 acolytes. Surtout que finalement, je n'ai pas tout perdu: je garde la voie de l'espoir et de l'opportunité. L'inconnu était proche et j'allais pouvoir l'atteindre. Il était temps de s'y lancer.

La mémoire se désintègre, l'être aussi Où les histoires vivent. Découvrez maintenant