Chapitre 4 , les camarades

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Quand je suis rentré dans ces bureaux, j'étais assez étonné: seulement une dizaine de personnes étaient debout en face de moi . Ils se demandaient tous qui j'étais et ce que je faisais là. C'était comme un froid glacial qui surplombait ces lieux. Alors, pour ne pas les laisser se geler, j'ai commencé à parler...

-Moi : Bonjour à tous, mon nom est Etenpino Keiichi, je viens du côté de Tenjin, 43 ans.
-La foule :  ...

Le silence régnait... Après quelques minutes, j'ai décidé de m'asseoir près d'un gamin de 25 ans.

-Moi : Salut , t'es qui toi gamin ? (C'est sorti tout seul)
-Le gamin : Appelle moi comme tu dis : "Gamin" me va très bien.
-Moi : Ah bon, pourquoi, t'es fière de l'être ?
-Le gamin : Bah, je ne sais pas ce que je fais ici, il y a juste une chose que je veux faire, c'est partir d'ici.
-Moi : Et donc pour l'instant, tu fais quoi ?
-Le gamin : Je joue...
-Moi : Ah d'accord...
-L'intello : Il a toujours été comme ça, ne t'inquiètes pas le nouveau. Ici, chacun est différent et c'est ça qui nous complète, appelle moi l'intello. Avec mes lunettes, je suis la voie de la connaissance.
-Moi : Euh...si tu le dis...
-Le musclé : Notre devise, c'est de vivre le jour au jour , et tant pis pour le reste.
-Moi : Vu ta corpulence, je dois t'appeller le musclé, c'est ça ?
-Le musclé : Bien entendu : je fais de l'art martial et de la natation tout les jours.
-La myope : Toi t'a toujours exagéré avec tes sports !
-Moi :  ...
-La petite : Oui , C'est à croire s'il n'y a que ça qui compte, pas vrai ?
-La timide : ... Peut-être...
-La petite : Toi, on n'arrive jamais à te cerner convenablement, tu es d'accord avec tout.
-La timide : ... Oui, c'est vrai...
-Le sans-gène : Bah, laisse la , elle ne fais rien de mal. Elle reste réservée, c'est tout.
-Le péteux : Alors, quand on est réservée, on est malade et quand on est malade, on va voir un médecin. Mon médecin vient tout les jours pour s'inquiéter de ma santé si fragile.
-Le singe : On n'a pas tous comme toi, un médecin qui vient directement à la maison.
-Le péteux : En effet, d'ailleurs, on n'est pas tous comme toi, à manger que des bananes.
-Le singe : Tes remarques me déplaisent fortement. Reprenons notre Duel de l'autre fois.
-Le péteux : Non, je n'ai pas le temps pour m'occuper de quelqu'un comme toi, aujourd'hui.
-Le singe : Grrr ,toi tu ne vas pas apprécié ce qui va t'arriver !
-Le musclé : Bon, arrêtez tout le temps de vous disputer !

(Pendant ce temps)
Je voyais au fond des bureaux, un autre jeune homme, assis calmement, sans dire un mot qui nous observait avec un regard désespéré. Je n'ai pas compris ce qui le rendait si sombre mais je voyais en lui, une nature différente de celles que j'ai pu découvrir jusqu'à maintenant. Pendant que de notre côté; tout était animé, de son côté régnait la sérénité.
J'ai découvert alors ces dix inconnus qui m'ont surpris les uns les autres. Mais je retenais aussi que dans ces dix , un seul dégageait une odeur particulière, celle d'un homme exeptionelle, et celle avec qui, peut-être, je nouerai des liens particuliers.

La mémoire se désintègre, l'être aussi Où les histoires vivent. Découvrez maintenant