Sixième partie.

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Le vendredi matin, Izuku se leva, prit une douche, se prépara, prit son petit déjeuner, tout ça avec grande difficulté.
Il avait en effet passé la nuit à se triturer l'esprit, cherchant une raison quelconque qui aurait poussé son ami d'enfance à l'embrasser.
Et si Kacchan l'aimait ? Cette hypothèse ne lui avait pas échappé.
Rien que cette idée lui réchauffa le cœur. Alors cet amour ne serait pas tant à sens unique que ça ?
Katsuki avait vraiment trop d'ego et de fierté pour accepter et avouer quoi que ce soit, alors il devait lui en parler de lui même. Essayer de lui parler. Peut être qu'en lui avouant en premier ses sentiments, ça mettrait le blond en confiance pour qu'il le fasse à son tour.

Il sortit de chez lui tout en réfléchissant à cela, en marmonnant des paroles incompréhensibles tout bas, faisant les passant s'arrêter deux secondes et le regarder bizarrement.

Quel drôle de garçon.

Perdu dans ses pensées, il arriva à la gare, prit le métro, toujours entrain de réfléchir durant le trajet qui lui parut court, descendit, et se dirigea vers son lycée.

Il rentra dans la classe, il fut accueilli par une joyeuse Ochako et un habituel Tenya qui le salua poliment comme à son habitude.

- Tu as mauvaise mine Deku-kun ! Tu as passé une bonne nuit au moins ? S'enquit la brune.
- Je suis d'accord avec Uraraka-san, tout va bien ? Tenya la suivit.
- Ne vous inquiétez pas les amis, j'ai juste un peu traîné avec mes devoirs hier soir, j'ai pas l'impression d'avoir beaucoup dormi, c'est tout ! Ça va aller ! Izuku leur fit un sourire rassurant, puis s'installa à sa place, derrière celle du blond, qui ne lui adressa même pas un regard.

Comment faire pour avoir une vraie conversation avec lui ? Il était têtu et borné, impossible de parler calmement plus de deux minutes et sept secondes sans que ça ne dérape.

Alors quoi ?! Il l'embrassait la veille pour que le lendemain fasse comme si de rien n'était !? En plus de ça il s'était permis de le toucher, de... lui faire des choses, pour qu'il ne lui explique rien derrière, qu'il le traite comme un fantôme le lendemain ? Mais ce blond était vraiment un enfoiré ! Il le prenait pour son jouet ou quoi ?
Pourquoi se prendre la tête avec un imbécile pareil ?
Pourquoi ne pas passer à autre chose tout simplement ?
Ce mot ne faisait pas partie de son vocabulaire, mais il croit qu'il allait l'insérer. Le cas de Kacchan était définitivement impossible à résoudre.
C'est comme ça, ça passera.
Enfin il l'espérait.

Le reste de la journée passa calmement, avec quelques tensions.
Katsuki n'avait absolument pas calculé Izuku.
C'est ce que le vert pensait, mais savait-il que le blond le surveillait le plus discrètement possible ?

Le plus souvent c'était à la pause déjeuner, son regard n'avait pas dérivé une seule fois du vert. Il mangeait sa nourriture lentement tout en regardant Deku.

- Mec t'as vraiment faim de lui ça devient ingérable. Denki l'avait fait sortir de sa bulle, ce qui l'incita à se concentrer sur son groupe d'amis autour de lui. Il ne savait pas qu'à ce moment là où il détourna le regard du vert, que le vert lui même posa son regard sur le blond.

Putain de timing trop parfait.

- C'est à moi que tu cause le taser !? Évidemment il n'allait pas répondre de son ton extrêmement doux comme il n'en avait pas du tout l'habitude d'employer.
- Qui d'autre regarde Midoriya comme si il allait le dévorer sur place hein ? Kirishima lui avait répondu.
- Bah justement, Todoroki le regarde de la même façon. Bon peut être pas aussi sauvagement mais, c'en est pas loin. Denki parla à son tour.
- Putain mais t'es con de dire ça Denki, on va avoir un élève en moins dans la cla-KATSUKI ÇA VA !?

Un petit coup de main. [KATSUDEKU] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant