Vérité Inavouée [SCISAAC] {TERMINÉE}

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Je suis en France depuis un peu plus de six mois et j'adore ma vie ici, évidemment mes amis me manquent, mais j'avais besoin de ce changement, il fallait que je m'éloigne pour reprendre ma vie en main. J'aime Beacon Hills et surtout la meute, mais j'ai trop perdu là-bas, je ne pouvais pas continuer à vivre au milieu de toute la tristesse qui m'entourait.

Je n'ai pas de meute, mais j'ai rencontré des personnes merveilleuses depuis que je suis arrivé. J'ai dû trouver un endroit où vivre et en cherchant une colocation je suis tombé sur Jeremy et Lucille, ils m'ont tout de suite accepté et j'ai compris pourquoi en voyant la jeune fille se transformer quelques jours après mon emménagement, ce sont des vampires.

Ils sont bien loin de ce que peut raconter le folklore sur les créatures de la nuit, ils ne tuent pas d'êtres humains pour se nourrir et ne brûlent pas au soleil, en réalité ils ne sont pas si différents des loups-garous si on enlève le fait qu'ils sont immortels.

En reprenant le lycée j'ai rencontré Anna, elle est humaine et ne sait pas ce que je suis. Ça fait quelques semaines qu'on sort ensemble, je sais que ce n'ait pas l'amour de ma vie, mais elle est gentille et j'aime passer du temps avec elle.

Aujourd'hui c'est samedi et on a décidé de sortir tous les quatre pour profiter du week-end. Comme toujours je suis le premier levé, les deux marmottes qui me servent de colocataire ont toujours un peu de mal à se lever. Je sors ce qu'il faut pour déjeuner et prépare du café ce qui finit par les faire venir.

- Salut Zac ! Me lance Lucille en venant m'embrasser sur la joue.

Jeremy sort de sa chambre quelques minutes après et vient nous rejoindre sans rien dire, il a l'air encore à moitié endormi ce qui me fait rire.

- Tu casses vraiment le mythe du vampire toujours parfait. Dis-je en lui tendant une tasse de café.

- Je croyais t'avoir déjà dit de ne pas croire tout ce qu'on dit sur les vampires, c'est que des conneries.

Il me dit ça en tirant un peu la langue, apparemment il commence à se réveiller. Une fois le petit déjeuner finit et chacun de nous prêt à partir, nous sortons de l'appartement pour aller retrouver Anna qui doit déjà nous attendre au parc où on a l'habitude de nous retrouver quand il fait beau.

Quand elle nous voit arriver, elle dit bonjour à tout le monde et vient directement se mettre dans mes bras. On passe la matinée dans ce parc au bord de l'étang puis quand je commence à avoir faim, je propose aux autres d'aller dans un fast food.

Après avoir mangé, les filles nous entrainent en ville pour aller faire les magasins, bien sûr on n'est pas vraiment fan de cette activité, mais bon ça leur fait plaisir. Tout en essayant des vêtements, Lucille nous raconte sa soirée avec le mec qu'elle a rencontré la semaine dernière et vu ce qu'elle en dit j'ai bien compris que ce n'était pas la peine que j'essaie de retenir son prénom.

Quand je vois Anna sortir de la cabine avec la robe qu'elle venait de choisir, je dois bien avouer qu'elle est très belle. Comme elle me fixe en attendant que je donne mon avis je lui dis qu'elle devrait l'acheter et elle affiche un petit sourire.

Quand les filles décident enfin que leur séance de shopping est terminée, on se dirige vers notre café habituel. Une fois installée et nos commandes prises, on commence à discuter.

- Bon alors, c'est bientôt les vacances, ça vous dit de partir quelque part ? Demande Jeremy

- Pourquoi pas, mais on irait où ? Dis- je

- Bah j'ai une maison dans le Sud, ça serait sympa... Continue Lucille.

- Attends, toi t'as une maison, mais t'es à peine plus vieille que moi comment tu peux avoir une maison à toi ? Demande Anna.

On se regarde tous les trois et il y a quelques secondes de blanc. Et oui difficile de lui répondre que même si elle a l'air d'avoir dix-huit ans, Lucille a en réalité plus de cent ans. Finalement, elle lui raconte qu'elle l'a eu en héritage, c'est une bonne réponse, personne ne cherche à continuer une conversation sur la mort d'un proche en général.

On commence donc à parler de nos futures vacances en rigolant sur ce qu'on va pouvoir faire. Mon téléphone vibre sur la table et je le déverrouille sans vraiment faire attention, ce n'est qu'en voyant le nom de la personne qui m'envoie un message que mon coeur s'accélère. Je suis certain que tout le monde a pu voir mon visage se décomposer quand j'ai lu ce qu'il m'avait écrit.

De Stiles :

Isaac, j'ai besoin de ton aide, Scott risque de mourir. Reviens stp

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