Make You Mine, Flicker [L.S] A/B/O

Chapitre 2. Tomlinson

PDV Harry

J'arrive à la porte et je cogne, j'entend un "Entrez !" plaintif et tout mignon. Je souris et ouvre la porte.

La pièce est plongée dans le noir et une odeur particulièrement sucrée m'attaque. Je me sens d'un coup serré dans mon pantalon. Wow. Jamais je n'ai ressenti ça avec une odeur. J'enlève mon manteau et mes boots. Je replace mes cheveux par en arrière et je dis

- Vous voulez que j'allume la lampe ?

- Hum... attendez. Avant que vous ne me voyez, je dois savoir si vous êtes prêt à garder un secret. Personne ne dois savoir que nous avons été ensemble.

Mon ego en prend un coup, mais je la mets de côté et dis

- Bien sûr, je suis tenu au secret professionnel, je n'ai pas le droit de dire qui sont mes clients sauf si ils m'en donnent l'autorisation.

- Bien. Alors vous pouvez allumer la lampe.

Je le fais et relève la tête. Je reste bouche bée par ce que je vois. Un châtain au cheveux qui partent dans tous les sens et au yeux bleus les plus profond que je n'ai jamais vu, est assied sur le rebord du lit, ses jambes se balançant doucement dans le vide et son regard me toisant. Il a l'air plutôt satisfait, car il hoche la tête. Et c'est à ce moment que je comprends pourquoi il veut garder son anonymat.

Il est Louis Tomlinson. Enfant de Mark et Johannah Tomlinson. La famille la plus puissante de l'Angleterre, aucun oméga dans la famille depuis 7 générations. Enfin, on dirait que ça vient de changer.

Je m'approche doucement de lui et lui tend ma main. Son corps tremble et je trouve ça absolument trop mignon. Je lui fais un sourire et il ferme les yeux en se calmant avant de tendre sa main vers moi et de la serrer.

- Harry Styles, dis-je.

Il me sourit et dit

- Lou-Louis Tomlinson.

Ça se voit qu'il se retient pour ne pas me sauter dessus, pauvre bébé. Il couine et recule. Sans vraiment faire exprès, je relâche des phéromones et il couine encore plus. C'est bon, moi aussi je me retiens, hein !

- Je crois que t'as un petit problème, dis-je.

Il hoche et se laisse tomber complètement sur le lit.

- S'il vous plait, s'il vous plait, faite quelque chose.

- D'accord, d'accord, mais peut-être pourrions-nous nous tutoyer ?

- Je... oui, si tu veux.

- Bien. À ce que j'ai pu comprendre, ce sont tes premières chaleurs ?

- ...Oui...

- Ok, alors je vais bien m'occuper de toi, chaton.

Louis est le premier client qui me plait vraiment. Mais... vraiment. Je suis tellement serré dans mon boxeur. Mon instinct me dit de le prendre, là, tout de suite, maintenant. Et de le soulager. Jamais mon corps n'a réagit comme ça. Je comprends pas pourquoi, mais je suis même prêt à lui donner mon lien... Putain, il sent tellement bon...

D'un coup, il couine et son odeur est quatre fois plus puissante. Elle me prend d'assaut et me retenir est quasi impossible, mais... c'est... plaisant. Son odeur est douce et sucrée, mais puissante. Pas comme mes premiers clients où leur odeur est désagréablement forte et picote les narines. (Bien qu'ils restaient quand même des oméga, donc, c'était quand même supportable) Non, c'est tellement mieux, tellement... bon.

Je me mets au-dessus lui.

- Tu... tu sens tellement bon, chaton.

Je mets mon nez dans sont cou et je le léchouille. Des petits gémissement plaintif sortent de sa bouche et ça m'excite encore plus.