Mystère dans la nuit

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*Je me réveilla en sursaut et en sueur. Il n'y avait pas un bruit à des kilomètres apparemment. La petite ville dans laquelle j'habitais ne semblait pas encore réveillée. Il faisait nuit noire, ce qui n'était pas étonnant. En effet en cette période de l'année, le soleil ne se levait que vers les 7h30 du matin minimum. 

J'avais encore mal... Je crois que je m'étais évanouie sous la force des coups. Je remue faiblement. De fulgurants éclairs de douleur me transpercèrent le corps et je dû prendre sur moi pour me mettre en position assise, me mordant la lèvre pour tempérer cette douleur. Une fois assise, les douleurs s'apaisèrent peu à peu. Je souleva un peu mon manteau ainsi que mon T-Shirt rouge du club de Jujitsu pour observer la blessure. Elle semblait ne plus saigner déjà, c'était un début... Le sang avait séché sur ma peau et j'allais devoir nettoyer ça mais comment ? Je ne pense plus à ce qu'il s'était passé, j'avais comme... un trou de mémoire ? Serait-ce un choc post-traumatique ? Je n'en sais rien mais toujours est-il que cela me permettait de me concentrer sur l'objectif suivant: Se lever. J'essaye de regarder l'heure sur ma montre, qui semblait fissurée au toucher, mais l'obscurité m'empêchait de voir quoi que ce soit. Par ailleurs ma main... Je ne la sentais plus... Je crois que mon poignet était cassé... Mes côtes n'en parlons pas... Mais c'était pourtant cette morsure qui me faisait souffrir le plus...

Je prends mon courage à deux mains et de ma main valide me pousse contre le mur en rapprochant mes jambes du mur, puis me hisse debout. J'avais les jambes flageolantes. J'avais peur de tomber, je restais donc contre le mur, les jambes tendues de façon à ce que je ne tombe pas et reprends mon souffle. Où étais-je ? Je tourne mollement la tête vers la sortie de la ruelle. La faible lumière sur le trottoir d'en face était encore allumée. Je suis sûre qu'un vieux réverbère éclairait mieux ! J'essaye de reconnaître la rue au travers de cette lumière en vain... Je me masse la tempe de ma main valide. Non... Toujours rien ! Toujours aucun souvenir ! Et aucun moyen de contacter quelqu'un ! Mon téléphone me manque tellement en cet instant... Il n'était pas dans mon sac, je ne le prenais jamais au sport. Je suis seule ! Entièrement seule ! Je ne sais même pas comment je me suis retrouvée ici, en sang, le poignet cassé, peut-être les côtes aussi et avec une morsure digne de celles des monstres hollywoodiens ! Je me crispe soudainement. Non ?! Etait-ce quelque chose comme ça ? Un loup-garou ?? Un vampire ?? Oh bon sang, était-ce la pleine lune hier ? Enfin cette nuit ? En ce moment ! Oui ! Oh non !

Sentant la panique m'envahir, j'entame une respiration abdominale pour me calmer. Allons Jenifaël ! Comment peux-tu penser ça ? Ces choses là n'existent que sur les écrans, pas dans la vraie vie ! Et même si ça l'était, pourquoi ce serait comme par hasard dans ta petite ville du Nord de la France où presque tout le monde se connaît ? ... C'est vrai, ça ne tenait pas debout, enfin si mais non ! J'écoute encore le silence de la nuit. Il me donnait des frissons. J'avais l'habitude de rester seule, restant avec moi-même dans le tram, ma chambre ou autre, mais il y avait toujours des personnes autour de moi. Et là... La rue silencieuse, la faible lumière électrique brisant l'obscurité... Toute cette ambiance me pesait. Je ne m'étais jamais sentie si seule et impuissante.

Pendant que je me perdais dans mes pensées, mes jambes avaient repris de la vigueur. Je tenais à présent debout. Je m'en rends finalement compte et décide de tenter quelques pas hésitants, tout en gardant une main, la valide donc la droite, contre le mur. Je vacille et tremble un peu mais ne tombe pas. Je regarde mon sac de sport d'un regard par dessus mon épaule. Désolée, j'allais devoir te laisser cher sac. Ce dernier était plutôt lourd et vu mon état, mieux valait éviter. C'est donc d'un pas incertain que je sortis de la pénombre de la ruelle.*

// Voilà voilààà oui quand je dis lundi, 23h c'est à temps je suis désolée ! xD Dites moi ce que vous en pensez, à mercredi !