"Qu'est-ce que tu fous putain ?" Grogne-t-il, son regard bleu perçant ancré au mien.
Coincés dans ce petit placard à balais, nos corps sont plaqués l'un contre l'autre ou est-ce lui qui refuse de me laisser mon espace vital. Parce que là, j'en ai besoin et pas qu'un peu. Son corps contre le mien me fait beaucoup trop d'effet et je n'ai pas le droit de ressentir ce genre de chose envers lui. Un dérapage, c'est amplement suffisant... Enfin "un"...
Comment résister à cet homme, son corps de dieu grec, son parfum enivrant, ses yeux qui me transpercent dès qu'il le peut et me déshabillent du regard. Et sa chaleur contre la mienne... Reprends-toi nom d'un chien et réponds-lui comme s'il ne te faisait aucun effet. Je m'éclaircis la voix et réponds avec une voix un peu plus aiguë que d'habitude.
"Je fais en sorte de passer inaperçu et de ne pas nous faire choper contrairement à toi. Arrête de me regarder comme un prédateur qui surveille sa proie !"
"Avec mon frère ? Tu te fous de moi ? Et je ne te surveille pas ! " Dit-il faisant preuve de mauvaise foi.
"Mais oui, c'est cela. Et je ne fais que suivre les conseils de ma sœur, ton frère est bien plus doux, drôle, mignon et atte-"
Un grand coup à côté de ma tête me fait m'arrêter net. Son regard perçant est bien plus sombre et brille de colère même dans le noir.
"Arrête ça ! Tu vas arrêter tout de suite. Tu n'es pas obligé de flirter avec n'importe quel gars pour ne pas nous faire prendre alors qu'elle ne se doute de rien."
Il n'a pas tort, mais je me sens tellement coupable. Je veux tout oublier et quelle meilleure solution que de me jeter dans les bras du premier venu.
"Ça me rassure et puis ton frère n'est vraiment pas mal, il arrive à me changer les idées, mais... j'ai tendance à le comparer à toi. Ce que je ne devrais pas faire, vous avez les mêmes yeux, mais le regard est différent le sien est beaucoup moins dur, plus doux. Il..."
Sa main enserre ma mâchoire et me fait relever la tête pour affronter ses yeux qui plongent dans les miens.
"Arrête de parler d'un autre en ma présence." Dit-il d'une voix rauque.
Il se penche de plus en plus pour que seul quelques centimètres. Enfin, je vois chaque ligne de ses iris alors je devrais plutôt dire que quelques millimètres nous séparent.
Je déglutis et dans un souffle, j'arrive à lui demander "Pourquoi ?". Il ne me répond pas et se contente de continuer de me fixer du regard. Je me noie dans ses deux iris froids alors que la musique en fond pulse de nouveau à mes oreilles et me ramène à la réalité. Je ferme les yeux et essaye de me dégager de sa prise, le visage joyeux de ma sœur me frappant de nouveau, accompagné de culpabilité.
"Parce que tu m'obsèdes et que je ne supporte pas de voir un autre que moi te toucher ! "
Je relève vivement les yeux vers lui surprise par cette révélation des plus inattendue. Il penche la tête jusqu'à ce que nos fronts soient l'un contre l'autre.
"Tu es à moi..."
Nos lèvres se joignent et je me perds. Je ferme les yeux, mes mains viennent attraper celle qui me tient fermement la mâchoire qui se détend petit à petit avant de glisser vers ma nuque. De son autre main, il entoure ma taille pour me presser un peu plus contre lui. Mes mains, glissent sur sa chemise, devinant les courbes de son buste musclé pour venir s'accrocher à son cou et se perdre dans ses cheveux. Nos corps blottis l'un contre l'autre, j'ai l'impression d'être à ma place, qu'il n'y a que nous et que tout ce qui nous entoure (ma sœur, son frère, nos parents et la répétition de mariage qui se passe en ce moment même) n'ont jamais existés.
Je m'oublie dans son étreinte alors que sa langue force le passage de mes lèvres. Ses mains se font plus aventureuses, sa main sur ma taille glisse sur mes fesses puis descend sur ma cuisse rapidement rejoint par l'autre qui a pris le temps de dessiner la rondeur de mes seins. D'une caresse légère de ses mains, il remonte ma robe pour venir empoigner mes fesses, me pressant contre son bassin où je sens son membre durcir, coincé dans son pantalon. Mes mains restent bien sagement dans la zone de son cou et de son torse, contrairement à mes jambes qui remontent vers ses hanches, désirant les entourer.
J'ai besoin de ressentir son sexe contre le mien, de m'y frotter et de le ressentir, je le veux lui. Remontant ses mains sur mes hanches, il me soulève du sol. Par instinct, mes jambes s'enroulent autour de ses hanches pressant mon intimité contre la sienne. Un couinement aigu s'échappe de ma gorge suite à cette rencontre vitale. Notre échange est de plus en plus passionné et me ramène 4 mois plutôt, là où tout a commencé.
Le jour où ma vie a été complètement bouleversée.
Partie gentiment relu et corrigés par la-historia
Merci beaucoup à elle 😊
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Le futur marié
RomanceParfois, j'ai l'impression que le destin aime se jouer de moi mais vraiment. Pour une fois dans ma vie je fais quelque chose de fou et il me le fait payé... pas le jour d'après non, se serait trop facile, je n'aurais pas le temps d'oublier et de pas...