Le futur marié

16.Un choix ?

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"Mademoiselle Carlson, bonjour, l'intervention c'est parfaitement bien passé vous pourrez sortir après quelque examen de contrôle." Dit le chirurgien en entrant dans la chambre. Je lève les yeux au ciel en voyant son air ravi.

Ça fait deux jours que je suis là et je ne supporte plus de voir ce médecin. A chaque fois qu'il entre dans ma chambre et il tente tant bien que mal de me faire culpabiliser de vouloir mettre, je cite : 《mettre un terme à la vie d'un être innocent qui n'a absolument rien demander.》 Et bien moi non plus je n'ai rien demander et il est quand même là.

"Il est toujours là ?" Je lui demande sans aucun signe de politesse.

Je suis bien décidé à ne pas garder cet enfant, je ne peux pas faire ça. Surtout à ma sœur, elle devait être la première marié et la première à être mère et voilà que je viens bousculé ses plans sur les deux plan. Je ne PEUX PAS avoir l'enfant de son fiancé ça risquerait de détruire beaucoup de chose pour une seule erreur qui a pris des proportions juste astronomique.

"Oui il est toujours bien au chaud. Ce fut un peu plus délicat que je ne le pensé mais c'est fait. Vous allez avoir une échographie dans la mâtiné juste après la réfection de vos pansement et voir l'avancement de la cicatrisation. Si tout va bien vous serez chez vous dans la soirée." Il n'a pas l'air de voir l'état dans lequel je suis, je dirais plutôt qu'il fait semblant de ne pas le voir.

"Et les brochures pour l'avortement ? Et je ne veux rien de vos brochure mensongère sur les risques de L'IVG! " Je le menace du regard.

Il lève les bras en signe d'apaisement et reprend avec un sourire amusé.

"Même pas un tout petit ?"

J'en ai vraiment marre de lui. Il ne sait rien de ma vie et il fait du jugement de valeur. Certe ce n'est pas dans les siennes de pratiqué l'avortement mais je ne lui demande de le faire juste de me donner les renseignements pour le faire dans les meilleurs conditions possible et en toute connaissance de cause. Mais au lieu de ça il s'entête à essayer de me dissuader et refuse de me donner ces fichue brochure que je lui demande depuis mon réveil. Il prétends les oublier mais qu'est-ce que ça lui coûte de demander à une infirmière ou une aide-soignante de m'apporter des brochures.
Je ne préfère pas lui répondre sinon je vais devenir méchante à un point que c'est lui qui ne voudra plus me soigner et on va voir si il mettra ça sur le dos des hormones. Parce qu'avec lui, je vous assure que ma grossesse a bon dos.

"Bon, à toute à l'heure."

Il sort de la chambre avec un sourire bien trop grand pour qu'il soit sincère. Les médecins n'ont pas le sourire facile surtout les chirurgiens. Je me méfie de lui.

La porte n'a pas le temps de se refermer que ma mère et ma sœur se précipite vers moi pour savoir ce qu'il m'a dit.

"Je vais peut être pouvoir sortir dans l'après-midi si tout est bon."

Elles me regardent une lueur d'espoir dans les yeux. Je ne leur ai rien dit et je refuse de le faire. Je ne vais pas le garder alors pourquoi leur dire. Je leur ai juste dit que j'avais un kyste assez conséquent et qu'ils allaient le retirer pourquoi rajouter quoi que ce soit de contrariant et temporaire.

"Au faite Tyler et sa famille sont partis ?"

"Oui ils devaient retourner au travail et puis tu pourrais au moin répondre à ton portable ! Tara, son copain et les jumeaux n'arrête pas de me harceler au téléphone." Râle ma mère.

C'est vrai que je ne l'ai pas rallumer après avoir lâcher la bombe à Tara elle doit se faire un sang d'encre. Je vais l'appeler dès que je serais seule dans ma chambre. D'ailleurs qu'est-ce qu'ils font là ? Les visites ne sont pas autorisé le matin et je ne me gêne pas pour leur demander. Ma mère s'approche et pose sa main juste au-dessus de mon ventre. Je me retiens de ne pas la pousser, se serait bien trop suspect. Je serre donc les dents et tente de me concentrer sur autre chose que sa main sur mon ventre.