Le futur marié

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3 mois plus tard

Je pose enfin le pied à Los Angeles, je soupire de bien être face à la bouffer de nostalgie que vient de m'envoyer la vision de ma ville natale.

Si je suis là, c'est parce que je n'arrive pas à garder un boulot plus de deux semaines et que je ne pouvais pas rester éternellement dans l'appart de Tara et son petit-ami. Même si ça ne la dérangeait pas plus que ça selon elle, mais ça se voyait que leur intimité leur manqué.

Mais la vrai raison de ma présence ici est l'annonce du mariage de ma "très chère sœur bien aimé". Ma sœur est... Comment dire, la princesse de ma mère, elle la préfère à moi, elle est plus belle, plus mince, plus stable et répond toujours au demande de mes parents. Alors que moi, je suis la petite sœur ronde, qui fais des bêtises, n'écoute pas ses parents et surtout qui s'est exilé à l'autre bout du pays. Je n'ai pas de copain, pas de boulot stable... Je sens que je vais regretter ma présence ici.

Je soupire longuement à l'idée de recevoir les réflexions de ma famille. Parce que bien qu'ils m'aient appelé il y a deux mois de celà pour me reprocher le fais que je ne leur donne pas de nouvelle. Je leur ai expliqué la situation, j'ai bien senti qu'il garderai toute leur réflexion concernant ma situation actuelle une fois que je serais rentré.
C'est d'ailleurs lors de ce coup de fil que ma sœur en a profiter pour me parler de son mariage et qu'elle ne fut pas ma surprise. Ils osent me dire que je ne donne pas de nouvelle mais je n'avais AUCUNE idée que ma grande sœur avait trouvé l'homme de sa vie et que de plus ils étaient fiancé depuis 1 an. Si ça ce n'est pas du foutage de gueule. Mais bon pendant les 2 mois ou je suis FORCÉ de rester ici je compte bien me faire un peu d'expérience et retourné à New-York la tête de nouveau sur les épaules et me trouvée un boulot pour le long terme.

Mes valises en mains je me dirige vers le premier taxi de libre, le chauffeur pose mes valises dans son coffre pendant que je m'installe à l'arrière. Je lui donne l'adresse de la maison familiale et il démarre sans attendre.

Durant le trajet qui me sépare de la maison de mon enfance je ne peux que repensé à la relation que j'ai avec ma sœur et ma mère.
Ma sœur et moi ne sommes pas extrêmement proches, je l'aime mais à distance et ces pareils pour elle. On est diamétralement opposé, physiquement on ne se ressemble pas du tout. Elle est plus petite que moi, elle a prit le visage de ma mère alors que moi j'ai celui de ma grand-mère paternel. Alors que pour le corps c'est l'inverse, elle est menue et des formes toute en finesse, son corps est harmonieux pas trop de fesses ni trop de seins juste ce qu'il faut pour sa taille, c'est le physique des femmes de la famille de papa alors que moi j'ai tout pris chez ma mère, qui de son côté sont beaucoup plus en chair.
Et le caractère n'en parlons pas, ou un tout petit peu, je suis du genre geek qui traîne à la maison, dort et ne fais pas confiance à la terre entière donc j'ai du mal à me sociabiliser avec le commun des mortels, ça c'est un peu amélioré sur ce point, alors qu'elle... c'est la fille parfaite du genre reine de promo que tout le monde adore et ça m'énerve. Ce n'est pas de la jalousie c'est juste à cause de ma mère, elle ne peut pas s'empêcher de nous comparer et de me sortir des "ta sœur ci, ta sœur cela, elle va bientôt se marié à quand ton tour ? Ta sœur vient nous voir toute les semaines quand est ce qu'on te vois toi ?..."
Alors maman comment te dire que j'habite à l'autre bout du pays et Lili n'est même pas à 20 minutes de la maison. Alors c'est normal que je vienne pas vous voir tous les week-ends.

Les relations avec mon père son moins électrique. Il n'est pas comme ma mère qui montre clairement qu'elle a une préférence pour une de ses filles, au contraire, ils nous a toujours donné un amour égale et prenait même ma défense à certain moment. Mon père est un bon père.

" On est arrivé mademoiselle, vous payez par carte ou en espèce ?" Me demande le chauffeur.

Je m'extirpe de mes souvenirs pour regarder de l'autre côté de la fenêtre et effectivement on est bel et bien arrivé à la maison familiale. Je me tourne vers le chauffeur et lui donne l'argent que je lui dois.