17. Folie passagère.

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La semaine qui suit.

C'est la matinée. Je suis actuellement au travail.
Charlie n'a toujours pas foutu la paix à Lucas. Je le plains le pauvre.

- Fais vite !
- J'essaye. Fait Lucas tendu
- Plus vite que ça ! Tu es lent !
- Je fais de mon mieux patron...
- Tu es nul ! Abruti de bon à rien ! Hurle Charlie

Je vais chez lui , et lui tape amicalement l'épaule.

- Tu lui fais peur. Me moquai-je
- Tu crois pas que c'est le but ?
- J'ai hâte que tu repasse à la maison.
- C'est vrai ça ? Sourit-il
- Mais on pourra pas la semaine prochaine. C'est les vacances de fin d'année. Fis-je déçue
- Oui , c'est dommage.
- J'aurais aimé qu'on continue à voir GOT.
- T'en a pas un peu marre de me voir tous les jours ? Rit-il
- Je pense que ma vie serait d'un ennui mortel sans ta sainte présence.
- C'était la bonne réponse n°7. Tu garde ta place au sein de notre équipe.
- Merci cher patron. Je saurais me montrer reconnaissante envers votre indulgence. Dis-je avec humour
- Moins fort. Ils pourraient se faire des idées. Me chuchote t-il à l'oreille
- Oups. Riai-je

Il retourne chez le nouveau.

- Vas essuyer les tables. Ordonne Charlie lassé
- J'ai pas encore fini de passer la serpillère.
- Je t'ai dis de faire vite.
- Y'a une tâche qui veut pas partir.
- N°8 , tu es viré ! Sale incapable !

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Je viens de finir mon service.

Je me rends dans le bureau du boss.

- Bon bein , j'ai finis.
- Tu peux partir.

Il a les yeux collés en bas.

- Qu'est ce que tu fais ? Demandai-je d'un air taquin
- Je lis un livre. Tu vois , c'est ce que font les personnes instruites. Pas comme toi Dolorès. Répond t-il en haussant les yeux
- Tu lis quoi ? Demandai-je curieuse
- Un grand classique. Pas comme ton truc horrible que tu m'as fais voir.
- Oh , ça va. La version littéraire est encore mieux que la série.
- Permets moi d'en douter.
- T'aime bien lire ? Demandai-je
- Ouais , quand j'ai le temps. Car vois tu , je suis un critique littéraire aguerri. J'adore critiquer les livres des gens.
- Okay... Et , tu lis quoi là ?
- Ça ne te regarde pas.
- C'est un livre cochon , c'est ça ? Me moquai-je
- Dolly... Si je voulais me chauffer , c'est pas avec un livre que je le ferais.
- Aller montre. Insistai-je

Il relève le livre pour que je puisse voir la couverture.

- Oh , c'est Lolita de Vladimir Nabokov !
- Tu connais ? Demande t-il étonné
- Tu déconne ? J'adore ce livre ! En plus , la fille a le même prénom que moi.
- Ouais. Sauf qu'à l'inverse de toi , elle passe son temps à chauffer son beau père.
- Tu plaisantes ? C'est Humbert le malade qui couche avec une près pubère. Riai-je
- J'avoue...
- Il est vraiment malsain ce livre.
- Aller casse toi.
- Pourquoi tu me rejette ? Demandai-je vexée
- Je veux pas te retenir. Je suppose que t'as des trucs à faire.
- Bien vu. Je passe chez Zoey.
- Amusez vous bien.
- Merci. À toute boss.

Zoey m'a appelé à l'instant pour me dire de passer chez elle.

J'adore sa maison. Son appart est tellement chaleureux , il a un style archaïque qui lui donne beaucoup de charme.

Arrivée chez elle , je retire ma veste , et m'installe sur son canapé.

- Alors Zoey , quelle est la raison de ta convocation ?
- Tu me manquais. Répond t-elle simplement
- Ne me fais pas pleurer. Tu sais que je suis émotive. Riai-je
- Je dois t'avouer un truc.
- Vas-y ma chère amie.

Je suis sûre que ça a un rapport avec Dan.

- Je te considère comme ma meilleure amie. Je sais que ça paraît niais , mais j'ai jamais vécu ce genre d'amitié avec qui que ce soit.
- Ooooh..! Aller , viens là.

The boss.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant