MA RÉDEMPTION

Chapitre 2

Patrick

Je suis assis dans mon bureau, mon ordinateur portable devant moi, je travail sur un nouveau projet, ma société de construction et de rénovation vient de recevoir un contrat de rénovation pour un bâtiment  ancien pour en faire un club branché. C'est la société phoenix qui l'a acheté, c'est une bonne chose pour nous ça va nous rapporter des millions mais le seul point d'ombre c'est qu'ils prendront en main la décoration, ce n'est pas un problème pour moi du point de vue du travail mais ce qui me met en rogne c'est de savoir que la personne qui va s'en charger c'est LadyD, la grande patronne. Cette femme est aussi chaleureuse qu'un iceberg, toujours à regarder les gens avec froideur. Elle est arrogante et hautaine même en étant une femme sublime, brune, avec des cheveux coupé courts, un énorme tatouage représentant un dragon dans le dos, qu'elle met toujours en évidence d'ailleurs, un corps de déesse avec des petits seins, des fesses bien ronde et les jambes galbées. Elle est à tomber mais il n'y a de beau que son corps car après c'est un monstre.
Je me rappelle le jour où je l'ai rencontré.

FLASH-BACK
Janvier 2017

Je viens d'arriver à la société Phoenix et je suis assis dans la salle d'attente en face du bureau de la secrétaire de la grande patronne de l'entreprise à l'attendre puisque selon la secrétaire elle est en réunion. Mes yeux se baladent dans la pièce, j'apprécie la décoration des lieux qui est fait avec goût. Elle est dans les tons beiges et blanc, avec des baies vitrées donnant sur l'extérieur. On peut voir la rue en contrebas. La salle d'attente est équipée d'un grand canapé moelleux blanc et d'une table basse de la même couleur où est posé des dizaines de magasines de décoration et le journal du jour.
Je prends ce dernier et l'ouvre à la page finance. Un gros titre me saute aux yeux: '' Rachat de la société d'armurerie DPower par la Phoenix corporation''

''Alors là cette femme m'impressionne. Me dis-je à moi-même. Elle touche à tout même à la vente d'armes, elle n'a pas froid aux yeux celle-là. ''

Je suis tiré de ma rêverie par la secrétaire qui me demande de rejoindre sa patronne dans son bureau, ce que je fais sans tarder.
Je frappe à la porte et sans attendre une réponse j'entre. Je la trouve assise derrière son bureau, elle me lance un regard noir alors que je m'avance vers elle. Avant même que je n'aie eu le temps d'ouvrir la bouche, elle dit de sa voix froide:

- vous êtes qui pour pénétrer dans mon bureau comme ça ?
- j'ai frappé mais comme vous ne m'avez pas répondu je suis rentré, dis-je en colère devant son mépris.
- je décide quand je reçois quelqu'un dans mon bureau, vous n'avez pas à rentrer comme ça.
- je ne suis pas l'un de vos toutous, vous n'avez pas à me parler comme ça. Je ne suis pas venu quémander des faveurs, je suis venu parce que vous avez fait appel à ma société pour la rénovation d'un de vos bâtiments et votre secrétaire m'a demandé de passer aujourd'hui.
- ahhh, alors c'est vous Patrick Pelissier, le coureur de jupon international.

Elle se lève et marche jusqu'à moi, s'arrêtant à une mètre de là où je me tiens.
- je ne suis pas ici pour parler de mes dons de séducteur mais pour négocier un contrat, je dis en colère.
- monsieur est susceptible à ce que je vois, dit-elle de sa voix sensuelle avec un sourire de tout ce qu'il y a de plus faux.
- on dirait que vous m'avez fait appelé juste pour savoir quel amant merveilleux je suis.
- et modeste en plus ! S'exclame-t-elle
- ma réputation parle pour moi.
- voyez-vous monsieur, ce n'est pas le nombre de femmes que vous ramenez dans votre lit qui faites de vous un vrai homme. Bref... Passons.

Elle retourne à son bureau tout en continuant à parler mais je ne l'écoute pas, je suis hypnotisé par son dos dévoilé dans son haut dos nu et ses fesses rondes moulé dans son pantalon noir. Elle me sort de mes pensées en disant :

- vous avez fini de regarder mon corps comme un bout de viande gros pervers ?
- vous n'êtes pas du tout mon genre de femme détrompez-vous. Je dis en colère.

Ce qui est totalement faux. Cette femme a tout pour elle. Elle a un beau visage, un beau corps qu'elle sait mettre en valeur et de surcroît elle est intelligente, c'est un as de la finance et une décoratrice formidable. Mais malheureusement son caractère de chien ne me plaît pas du tout et elle m'insupporte rien que pour ça.

- encore heureuse, répond-elle en s'asseyant.

Elle me fait signe de m'asseoir, ce que je fais. Et on commence à discuter boulot.
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Je suis tiré de mes pensées par mon téléphone qui sonne. Je décroche, c'est mon conseiller qui appel, c'est aussi mon meilleur ami Dylan.
- Dylan, comment ça va mon pote.
- Patrick, on a un problème, la société Phoenix veut nous retirer le contrat et exige qu'on leur rembourse les dix pourcent qu'ils nous ont versé.
- quoi ? Pourquoi ?

Je me lève sous le coup de la surprise.
- pourquoi ? Je demande.
- je ne sais pas, le directeur financier de la société vient de m'appeler à l'instant.
- je vais voir cette bonne femme pour lui demander des explications.
- j'attends les réponses.

Je raccroche, prends ma veste et sort. Je vais dans le siège de l'entreprise mais on me dit que cette satanée bonne femme est chez elle, après avoir joué de mon charme auprès de la secrétaire, elle consentie à me donner l'adresse de sa patronne. Je m'empresse de m'y rendre et après une heure trente j'arrive devant une magnifique résidence de deux étages.  Je sonne deux gardes viennent me voir. Après avoir fait une fouille dans les règles dans ma voiture et regarder mon permis de conduire ils me laissent passer. À croire que je rend visite à la reine d' Angleterre. Finalement une femme me fait entrer et on m'introduit dans un grand salon où je trouve cette chère LadyD simplement vêtu d'un minuscule bikini qui met toutes ses magnifiques formes en valeur.  Cette femme est juste parfaite. Je ne m'attarde pas plus sur elle car elle commence à parler et à sourire sarcastiquement.