Je descends dans la cuisine et téléphone à Richard.
RICHARD.- Richard Webber j'écoute ?
MOI.- Bonjour Richard. C'est Iness...
RICHARD.- Oh, bonjour Iness. Où êtes-vous ? Vous avez déserté durant votre garde d'hier.
MOI.- Oui, j'en suis vraiment navrée, mais il fallait que je me rende à Los Angeles.
RICHARD.- Bien, mais je me permet tout de même de vous demander pourquoi vous êtes partie comme une voleuse sans prévenir personne ?
MOI.- Il fallait que je rejoigne Addison au plus vite chez elle. Pour tout vous dire, je n'ai même pas prit le temps de me changer...
RICHARD.- Addison ? Et... Pourquoi fallait-il que vous la rejoignez "au plus vite" comme vous dites ?
MOI, assez secouée.- Car... Je... Excusez moi... J... J'ai la tristesse de vous annoncer le décès de Beatrice Montgomery. Addison l'a retrouvé hier soir... Elle... Elle s'est suicidée.
RICHARD.- Oh... Oh mon dieu... Je... Je suis confus... Et... Comment va-t-elle ?
MOI.- Mal...
RICHARD.- Bien... Je suppose que je ne compte pas sur vous aujourd'hui ?
MOI.- Non... Et, Richard, ne prévenez personne, je mettrai un mot sur le tableau à notre retour. L'enterrement est prévu vendredi prochain à 11:30.
RICHARD.- D'accord, je serai présent. Toutes mes condoléances. Mes pensées accompagnent Addison en cette période sombre...
MOI.- Merci... Je lui transmettrai. Bonne journée Richard. Nous serons sûrement à Seattle demain.
RICHARD.- D'accord, bon courage à vous.
MOI.- Merci... Au revoir.
RICHARD.- Au revoir...Je raccroche puis compose le numéro de Meredith.
MEREDITH.- Allô ?
MOI.- Meredith, c'est Iness.
MEREDITH.- Qu'est-ce qui se passe ? Je t'ai cherchée partout hier.
MOI.- La mère d'Addison est décédée. Elle s'est suicidée...
MEREDITH.- Oh non, merde ! C'est pas vrai...! La pauvre... Elle tient le coup ?
MOI.- Pour tout te dire... Non... Pas vraiment... Elle... Elle est mal...
MEREDITH.- Oh... Je suis vraiment désolée... Tu l'embrasseras pour moi...
MOI.- Oui, ce sera fait.À ce moment là, on frappa à la porte. C'était les pompes funèbres qui venaient chercher Bizzy...
MOI.- Il faut que je te laisse Mere, les pompes funèbres sont là...
MEREDITH.- D'accord... Tu me tiens au courant... À demain...?
MOI.- Oui, à demain, bye...!
MEREDITH.- Bye.Je me dirige rapidement vers la porte et ouvre à deux grands hommes en blouse blanche.
MOI.- Bonjour messieurs...
HOMME.- Bonjour madame. Toute mes condoléances.
MOI.- Merci... Venez avec moi, elle est à l'étage. Suivez moi.
HOMME.- Nous avons bien affaire à madame Forbes-Montgomery ?
MOI, entrant dans la chambre.- Oui... c'est ça... Addi...?
ADDISON.- ...D... Déjà ?
MOI.- Allez... Dis au revoir... Ils doivent l'emmener...Je la regarde d'un oeil maussade.
J'ai le coeur serré...MOI.- Vous pouvez nous laisser cinq minutes, s'il vous plaît...?
HOMME.- Bien sûr, prenez le temps qu'il vous faut...
MOI.- Merci...Je m'approche du lit et me penche doucement vers Addison.
Elle plonge ses yeux dans les miens. Je vois bien qu'elle n'est pas prête à la laisser s'en aller... Je serre une dernière fois la main de Beatrice en guise d'adieu.
Addison l'embrasse tendrement sur la joue.MOI, lui tendant ma main pour qu'elle se lève.- Ça va aller... Viens...
ADDISON, attrapant ma main d'un geste hesitant.- Je... Je...
MOI.- Je sais... Fais moi confiance...Je passe un bras autour de ses hanches et nous sortons de la chambre.
MOI, chuchotant.- C'est bon... Allez-y...
HOMME.- Merci.Je la prends dans mes bras, voyant les larmes dans ses yeux.
Je la serre aussi fort que possible et lui glisse ces quelques mot à l'oreille.MOI.- Meredith t'embrasse...
ADDISON.- Me... Redith...?
MOI.- Oui, je t'avais dit qu'elle voulait être amie avec toi... Et Richard est également de tout cœur avec toi...
ADDISON.- C'est gentil...Nous regardons à présent la fourgonnette partir... Addi pleure... J'essaie juste de lui apporter un peu de réconfort...
VOUS LISEZ
Ma mère est morte
Fanfiction. Seattle Grace, 19:00. Addison reçoit un message de sa mère. Elle est chez elle, à Los Angeles. Elle décide de la retrouver là-bas, et saute dans le premier avion. Mais elle ignore qu'il est trop tard... Elle ne s'en remettra jamais... N.B. : c...