Pendant l'année 2018, je me suis fixé un objectif qui est de rencontrer au moins 10 objets culturels par mois. Cela m'a été inspiré par Ina Mihalache de la chaine youtube Solange te parle et ses bilans culturels. La vidéo : https://www.youtube.com/w...
Lorsque l'on regarde le film, on ne comprend pas grand-chose. On a l'impression qu'il n'y a aucune logique : pourquoi passe t-on de scènes avec des hommes préhistoriques à un vaisseau spatial des années 2000 soit le futur (le film est sorti en 1968) ?
Le réalisateur, Stanley Kubrick, n'a pas voulu donner d'explication de son film car il préférait que chacun fasse sa propre interprétation. Quelques explications ont été trouvées dont les deux principales sont celle d'une adaptation de l'idée philosophique du surhomme de Nietzsche et l'évolution de l'Humanité.
Au début du film, on observe des hommes préhistoriques qui doivent se battre pour garder leur territoire et un des hommes va faire d'un os une arme : c'est le début de l'humanité. Ils découvrent un monolithe noir et s'y approchent méfiants. Puis un homme lance en l'air un os qui se transforme en vaisseau spatial. Ce plan est considéré comme la plus grande ellipse du cinéma. Ainsi s'ouvre la deuxième partie du film, où les astronautes vont à leur tour découvrir le monolithe noir et vont réagir de la même manière que leurs lointains ancêtres, les hommes préhistoriques. Tout d'abord, ils sont méfiants puis ils s'y approchent pour le toucher. L'Homme a bien évolué grâce à l'utilisation d'outils de plus en plus complexe comme un vaisseau spatial, pour autant sa réaction face à quelque chose d'inconnu est identique. La troisième partie, se déroule dans un autre vaisseau pour une mission sur Jupiter. A son bord, six astronautes : trois en hibernation, Bowman et Poole et un ordinateur « Hal 9000 » doté de multiples caméras dans tout le vaisseau. Cette partie montre les capacités d'un ordinateur à prendre contrôle de ce qui l'entoure à la fois pour le bien de l'Homme en le remplaçant pour des tâches longues mais qui peut aussi se révéler mortel pour ce dernier. La quatrième et dernière partie confronte Bowman à son futur et à la vieillesse. Dans sa tenue d'astronaute, dans une grande pièce blanche, il se voit âgé puis sur son lit où il meurt avec le monolithe noir posé devant lui. Encore une fois, l'Homme est confronté à cet objet inconnu.
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Je suis assez mitigée pour ce film. Il n'y a que très très peu de dialogues ce qui permet au spectateur de faire sa propre interprétation de chaque scène. Cependant le film est long donc le fait de n'avoir peu de paroles le rend encore plus long. Certains plans sont magnifiques, j'ai particulièrement apprécié ceux où l'on voit les navettes spatiales avec seulement de la musique. Ensuite, les effets spéciaux, les décors et les costumes sont très travaillés et semblent réalistes. La partie que j'ai préférée est la troisième car elle montre ce qu'un ordinateur est capable de faire et comment l'Humain réagit face à lui. J'ai donc aimé ce film pour la beauté de l'image et le fait que l'on puisse se faire une propre interprétation, cependant il était très long ce qui était renforcé par le faible nombre de dialogues.
La jetée – Chris Marker
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