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J'ai passer toute la pause de 16 h a expliqué à Amelle ce qui c'était passé, pendant qu'un nouveau venu voulait combattre contre le Faucon. Idiot.
Un homme d'une quarantaine d'années arrive vers nous en boitant un peu. Il s'arrête à un mètre et nous regarde en chiens de faïence.
- tu n'es qu'une petite salope. Crache t'il à Amelle.
- calme toi. Lui répond mon amie. Je vais te le rendre ton argent. Je lève un sourcil interrogateur face à cette discussion.
- je ne vais pas attendre jusqu'à ma mort !
- ça serait dommage.
L'inconnue sors une petite lame de sous son teeshirt, coincé entre son pantalon et sa peau.
- ne fais pas de connerie Fred. Pose cette arme avant qu'on te remarque.
- rien à foutre. Il s'avance dangereusement.
- elle t'as dis de poser cette lame. Intervient une voix appartenant au fameux pigeon. Derrière ce tient mon cousin.
- ne te mêle pas de mes affaires.
- ne m'oblige pas à répéter Fred...
Le dénommer Fred fonce sur Amelle l'arme au poing, elle esquive le premier coup. Je retiens mon souffle ne sachant comment intervenir.
- tu l'auras voulu. Dis benjamin. Il attrape Fred par derrière le porte au dessus de lui et le fracasse contre le sol. Il reste haletant, par terre. Le Faucon ce rapproche.
- la prochaine fois, je te conseille de m'écouter. Et il lui prend la lame des mains. Et ça confisquer !
Des matons commencent à arriver, la foule se dispersent, l'alarme hurlent et ils nous poussent dans nos cellules en criant.
- maintenant vous allez fermez vos gueules et vous calmez ok ! Crie un maton.
- sinon pas de pause ce soir ni bouffe ! Préviens un deuxième.
Je ne les écoutent pas et fixe le plafond allonger sur mon lit.
Un prisonnier commence à hurler et à insulter les gardes. Après deux bonnes minutes d'autres gars l'imite et une cohue commence. Ils frappent tous contre leur cellule. Je regarde Amelle qui est resté immobile comme le Faucon et mon cousin, me demandant ce qui se passe.
Des gardes viennent chercher celui qui a crier en premier pour l'amener dans une cellule d'isolement, et ils tirent des balles de caoutchouc en l'air pour faire régner l'ordre.
Tout ce bruit me donne mal à la tête, je plonge ma tête dans l'oreiller et m'endors rapidement.
***
L'alarme résonne me réveillant en sursaut, je baille, je me sens depuis la première fois que je suis ici sereine et reposée. Je me mets en rang et rejoins Amelle, pour prendre le petit déjeuner. Hier le repas du soir a été annulé à cause du bordel qu'on fait les autres...
J'avale avec avidité un semblant de céréales ramollit dans du lait tiède. Le Faucon et bendji sont à un mètre de nous, je leur fais un petit signe pour leur signifier que j'ai besoin de leur parler.
- expliquer moi votre plan.
- tu veux le savoir maintenant ? Dit le pigeon sur un ton ironique. Je ne relève pas et attends la réponse.
- on s'échappera dans deux jours. Dit mon cousin.
- quoi déjà ? Intervient Amelle.
- oui, et il faut que vous soyez prête, si l'électricité est coupé dans la prison, toute les porte s'ouvriront. Le but est de provoquer une cohue pour que les matons n'arrivent pas à nous compter. Il faudra passer avant les barrières de sécurité qui se ferme quand il y'a une coupure d'électricité et après on va dans la salle de boxe, et on passe dans les égout. La bouche d'égout est sous le ring, il va falloir le soulever je pense. Dit le Faucon.
- et après ?
- des amis nous attendrons à la sortie, et on rejoindra notre planque.
- vous êtes sûre que ça va marcher ? Je demande septique.
- il faut bien essayer.

Crazy In LoveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant