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Chapitre 2

Quand j'ai dis à Amelle que ça ne me posait aucun problème de me battre je n'imaginais pas que ce serait aussi violent. Pour faire simple ils font de la boxe mais sans règles, ils ne retiennent pas leurs coups et même si quelqu'un demande forfait il continue à le battre. La salle de sport est composée de deux rings assez grands, des sacs et des bancs de musculations. J'attache mes cheveux bruns en queue de cheval pour pas qu'il me gêne.

- Dis Amelle, ça te dis un deux contre deux ? je lui demande. Je pense que ça me rassurerai de savoir que j'ai un alliée sur le ring.

- Oui t'inquiète pas.

On se dirige vers un combat qui était presque terminé. Un homme au nez casser est en train de passer à tabac une jeune fille de mon âge. Je ne préfère pas regarder cela me rappelle la lutte contre mon beau-père. Amelle me pousse dans le dos pour m'inciter à monter sur le ring se que je fis. Un silence se mit dan la foule, car oui il y avait énormément de prisonniers qui regardait les combats. Je sens la présence d'Amelle à côté de moi, cela me rassure. Personne ne bouge.

- Un deux contre deux ça ne vous dit pas ? lance mon amie. Personne ne répond.

- Aller quoi ! vous avez peur ! je ricane. Amelle se retourne en entendant ma conversation et me fait un clin d'œil.

- Amelle, on sait très bien de quoi tu es capable ! On ne va pas se jeter dans la gueule du loup ! crie quelqu'un. Et si tu as choisi cette fille c'est pour une raison et personnellement je n'ai pas envie de le savoir. Et je suis sure que les autres sont d'accord. Continue-t-il en ouvrant grand les bras. Les autres hochèrent la tête.

- La seule personne qui pourrait te vaincre se serrait Le Faucon. Dit un autre. Amelle soupire d'exaspération. Je l'interroge du regard pour savoir qui est le faucon.

- Le Faucon il faut le provoquer en duel, il vient si tu l'appelle ou il envoie son meilleur ami. Me dit-elle.

- Et c'est les seuls qui voudront combattre contre nous ?

- Ouais.

J'hésite. A se que j'ai compris Le pigeon est le plus fort et il faut qu'on l'appelle car personne ne veut se battre contre nous. Donc deux solutions : 1. On l'appelle et on l'essaye de lui mettre une raclée ou 2. On ne fit rien et en revoir la réputation.

- Houhou ! Monsieur Le pi...heu Faucon! je vous appelle ! je crie sans savoir à qui m'adresser.

- Je suis pas Le Faucon, je viens de sa pars.

Un homme s'avance alors et monte sur le ring. Il porte une capuche du fait on ne voit pas son visage. Il à l'air costaud, la nervosité monte d'un cran.

- Tu es tout seul ? je demande. Il ricane. Amelle me lance un regard éberlué, du mode « tu es folle ou quoi ».

- Oui.

- Tu devrais déjà être en train de te pisser dessus alors ! je lui rétorque, je ne sais pas d'où me viens cette confiance. Les incarcérés lance des « ouuuuuuuhouuuuuuuu, je n'aurais pas aiméééééééééééééééééé »

- Fais gaffe à toi ! murmure-t-il. Puis en criant il demande : je voudrais faire un 1 contre 1 ! QUOI ! mais non, je n'ai jamais demandé ça moi ! Amelle s'approche de moi.

- Je crois que tu es obligée Alya. Elle me fait une pression sur le bras pour me montrer qu'elle était avec moi et descend du plateau.

Je me mets en garde. Il m'imite et le combat commence. Il commence à attaquer. Il me fait une feinte avec son pied mais je la voie venir, je fais un tour sur moi-même et lui plante mon pied en plein visage. Il ne recul mais je sais que je l'ai touché. Comme il n'y a aucunes règles je ne vais pas me gêner pour placer quelques coups de karaté. J'enchaîne directement un uppercut en plein dans le nez en même temps qu'il me donne un coup dans l'estomac. Je vacille mais un dixième de secondes. Je fais une feinte et prend son bras, le fais passer au-dessus de moi et le plaque au sol, sauf que ce que je n'avais pas prévu c'est qu'il ma agrippé et je me suis retrouver en-dessous de moi, maintenant mon bassin avec ses genoux. Et la le temps à sembler s'arrêter, de mon point de vu j'ai vu ses yeux. Je les aurais reconnus entre milles.

- Benji. J'ai murmuré

Il a hésité en m'entendant. Puis les coups se sont déchaînés sur moi. Je me suis recroqviller.

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17h12

Je me trouve à l'infirmerie depuis un bon quart d'heure. Il ma drôlement amoché ! En fait je suis restée tellement surprise quand je l'ai reconnue que je n'ai plus osé bouger. Amelle à été obligée de rejoindre sa cellule. L'infirmière est en train de me badigeonner de désinfectant en ayant un regard de pitié.

- Je suis désolé.

- De quoi ma chérie ?

- De ... de tout ça. Je lui montrer mon visage.

- Ah mais non, ne t'inquiète pas c'est normal. Tu a voulu te forger une réputation.

- Oui.

- Mais tu sais, ce n'est pas parce que tu es en prison que tu dois continuer dans la violence ou te faire du mal. dit-elle en regardant mes avant-bras. Après la mort de ma mère je me suis mutilé. L'infirmière a du reconnaitre les marques.

- Oui, je sais. Je ne le ferai plus.

Je baisse la tête un peu honteuse et sors de l'infirmerie. Un garde me suit une arme à la main jusqu'à ce que j'entre dans ma cellule. J'essaye de me rendormir mais je n'y arrive pas. Ces yeux. L'idée qu'il soit là à quelques mètres de là me donne des frissons. Cela fait plus d'un an que je ne l'avais pas vu, ma mère me donnant aucune nouvelle, puis l'annonce de sa mort.

Et tout cela une comédie ? L'être que je chérissais le plus au monde ? Tous ces mensonges ?

Il faut que je lui parle coûte que coûte.



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