Crazy In Love

7.

Cela fait deux jours que je n'ai plus reparler du plan avec les autres, et cela ce passe ce soir. Je suis super stressée à l'idée de m'échapper de la prison la plus surveillée. Je suis allongé dans mon lit, je me tord les mains. Il est environ onze heure et demi du matin si je me fis a l'horloge centrale.
Et dire que tout notre avenir est basé sur une coupure d'électricité.
Je me sens enfermé ici, j'ai besoin de liberté et surtout de venger ma mère. Quand je repense à ce salaud de beau père je n'est aucun remord pour mes actes.
J'attends patiemment la prochaine alarme qui nous permettra de parler un peu avec les autres.
Une demi heure plus tard :
Les portes s'ouvrent et je peux enfin rejoindre Amelle et mon cousin. Je reste silencieuse pendant le trajet et pendant qu'il nous servent leur " purée  maison ". 
Je plonge ma cuillère dedans sans appétit.
- en fait comment elle va survenir la coupure de courant ?
- fais moi confiance. Dit le Faucon.
- excuse moi mais j'ai du mal.
- alors fais au moins confiance à ton cousin. Repond t'il en haussant les épaules.
Je me tourne vers mon cousin et décide de lui faire confiance.
- Benjamin je pourrais te parler après ?
- ouais si tu veux.
Peur de temps après je le retrouve.
- si on arrive à sortir on fera quoi ?
- je ne sais pas. Mais ce qui est sur c'est qu'on restera ensemble quoi qu'il arrive.
- tu promets ?
Pour toute réponse il m'embrasse sur le front.
22 heures.
Il est 22 heures et je suis complètement stressée. La coupure de courant peut arriver n'importe quand et il faut que je me tienne prête. Je prends une grande inspiration. La chaleur m'étouffe. Les lumières sont aveuglantes. Je regarde Amelle, elle aussi n'a pas l'air bien.
Soudain tout deviens noir, que lumières au dessus des portes restent  allumées. Les portes s'ouvrent ensemble, une alarme se met en route encore plus forte que les autres.
J'essaye de garder la tête froide, et sors de ma cellule et rejoins dans Amelle. Je lui attrape Le Bras et la traîne en courant vers la sortie. Les prisonniers sont comme des fous. Ils courent hurlent tapent de partout. Je vois mon cousin et Le Faucon devant la porte en train de nous attendre.
La porte commence à se refermer, j'accélère le pas mais un prisonnier me bouscule et je perds du temps. Au final je passe la porte au dernier moment avec Amelle. On arrive dans la coure, on longe les murs pour rester dans l'ombre. Des gardes armés se dirige en courant vers le bâtiment E. On s'allonge sur le sol dans un coin et on entre dans la salle de sport après avoir courus à découvert.
- bon et il faut faire quoi maintenant ? Demande Amelle.
- il faut déplacer ce ring. Dit il en montrant le plus grand.
- bon ok, on si met. Je lance.
On le déplace de deux mètres environ avec difficulté. On aperçoit alors une bouche d'égout. Le Faucon n'avait pas menti. Pendant qu'il s'occupe de la soulever la porte s'ouvre d'un coup laissant la place à deux gardes. Je recul instinctivement.
- sortez de la tout de suite sinon je tire !
Je lève les bras en l'air c'était bien trop beau de croire que j'aurais pu m'échapper d'une prison sécurisée. Mon cousine s'approche et lance quelque chose dans le visage d'un gardes. Surpris je profite de la distraction pour désarmé le deuxième et de l'assommer pendant que Amelle et benjamin s'occupe de l'autre.
- c'est bon vous pouvez y aller. Nous invite le Faucon.
- c'est pas trop tôt. Je râle. Il me regarde froidement mais je n'y prête pas intention, je suis habitué maintenant.
Je saute dans la bouche d'égout et atterrit dans un souterrain avec quelques centimètres d'eau. On commence à avancer. Normalement on doit marcher environ 1 kilomètre et demie avant de rejoindre les allies du Pigeon. On avance rapidement. Je commence à stresser et si notre véhicule ne serait pas là ?
Je suis à côté de mon cousin, il a l'air serein je ne sais pas comment il fait.
On arrive vers la sortie, elle est déjà ouverte et j'entends des voix. Le Faucon se hisse et nous aide.
C'est bon. On a réussi. Je suis dehors. Je respire l'odeur de la liberté, elle est délicieuse.

Je sursaute au bruit d'un coup de feu.